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CATWOMAN
(2004)

Catwoman (Catwoman), 2004, Pitof, USA. Couleurs. Son : Dolby Digital.
Durée : 1h44.
Réalisateurs : Pitof.
Sociétés de production : Warner Bros., Village Roadshow Pictures, DiNovi Pictures, Frantic Films, Maple Shade Films.
Distributeurs : Warner Bros.
Producteur : Denise Di Novi, Edward McDonnell.
Producteurs exécutifs : Alison Greenspan, Benjamin Melniker, Michael E. Uslan.
Scénario : John D. Brancato, Michael Ferris et John Rogers d'après une histoire de John D. Brancato, Michael Ferris et Theresa Rebeck, inspiré du personnage créé par Bob Kane.
Directeur de la photo : Thierry Arbogast.
Directeur des rôles : Heike Brandstatter, Coreen Mayrs, John Papsidera.
Montage : Sylvie Landra.
Directeur de production : Bill Brzeski. Direction artistique : Dan Hermansen, Don Macaulay.
Décorateur de plateau : Carol Lavallee, Lisa K. Sessions. Costumes : Angus Strathie.
Maquillages : Christopher Mark Pinhey.
Musique : Klaus Badelt.
Effets spéciaux (société) : Christov Effects and Design Inc., ESC Entertainment, Frantic Films, Matte World Digital, Meteor Studios, Pacific Title & Art Studio, Tippett Studio.
Interprètes : Halle Berry (Patience Phillips/Catwoman), Benjamin Bratt (Tom Lone), Sharon Stone (Laurel Hedare), Lambert Wilson (George Hedare), Frances Conroy (Ophelia), Alex Borstein (Sally), Michael Massee (Armando), Byron Mann (Wesley), Kim Smith (Drina), Christopher Heyerdahl (Rocker), Peter Wingfield (Dr. Ivan Slavicky), Berend McKenzie (Lance)...
Dates de sortie : 9 Septembre 2004 (France), 19 juillet 2004 (Etats-Unis).


Catwoman - DVD

L'histoire

atience Philips est une artiste douée, mais maladivement timide, qui se contente d'un modeste emploi de dessinatrice publicitaire au sein du conglomérat Hedare Beauty que dirigent le tyrannique George Hedare et sa femme, le légendaire top model Laurel.

Cette société se prépare à lancer "LE" cosmétique miracle censé procurer aux femmes un visage et un corps à jamais immaculés.

Patience découvre que le produit ne possède aucune de ces vertus, mais est froidement tuée par ses patrons avant d'avoir pu dénoncer l'imposture. Tout n'est pas perdu, cependant, car celle-ci ressuscite sous l'emprise d'une force mystérieuse.

Elle se réincarne, magnifiée, en une femme féline, sensuelle, d'une agilité et d'une force surhumaines : Catwoman... Libérée de ses complexes, celle-ci commence par régler quelques comptes et s'offrir certains plaisirs trop longtemps négligés...


 A propos

Désolé mais la femme-chat version Pitof n'est pas à la hauteur ! Est-ce le fait de sortir deux mois à peine le transcendant Spider-man qui a su lui, éviter tous les écueils du film de genre "super-héros". Hélas, où Sam Raimi filmait à l'aise, perdurant le mythe désormais cinématographique de l'homme-araignée, le français Pitof se noie dans un montage hyper- clippé : il aurait dû prendre la leçon sur le Daredevil de sinistre mémoire. Même résultat : des scènes d'actions bâclées faute d'action lisible, jeux d'acteurs inexistant faute de scénario consistant, musique en constant décalage avec le propos de l'écran. Transposition aléatoire de la bande dessinée originale : même Catwoman est renommée Patience Philips au lieu de Selina Kyle dans la B.D, virevoltant à cent à l'heure sur l'écran de manière peu crédible.

Seule Hale Berry apporte un brin de piment mais son personnage n'est pas porté par un scénario lui insufflant une dimension suffisante pour que le spectateur y prête un vif intérêt.

Alors que Pitof avait été engagé pour ses audaces techniques dans Vidocq (je ne les avais pas vues !), ces manipulations numériques (c'est un spécialiste des effets spéciaux, mais les débuts de réalisateur semblent difficiles), l'ensemble reste trop fade… malgré deux combats à mains nues virevoltants et un générique parfait. Reste 90 longues minutes où l'on s'ennuie ferme !

Denise Di Novi, productrice : "Pitof possède une imagination et un sens visuel très développés, il nous a donné un film incroyablement dynamique et divertissant".
Pitof, réalisateur :
"J'avais déjà eu une expérience aux Etats-Unis avec Jean-Pierre Jeunet pour Alien, la résurrection en 1997."
Halle Berry, actrice kitekat :
"Catwoman est le fantasme suprême, la femme que nous voudrions toutes être, et celle que chaque homme rêve de séduire. Cette Catwoman est une femme du 21ème siècle, qui reflète notre culture."
"J'ai passé des heures à visionner des vidéos de chats, lions, tigres..."




Zoom avant

 Catwoman, féline fatale en BD

Son vrai nom est Selina Kyle, mais elle a eu plus d'identités qu'un chat a de vies. Ondulant sensuellement ou usant soudainement de ses griffes aiguisées comme des rasoirs, elle hante les toits de Gotham City. Elle est ensorcelante, mystérieuse et a toujours un bond d'avance sur la loi et un certain Chevalier de la Nuit. Elle est Catwoman ! Voleuse de bijoux la plus habile à avoir jamais dérobé un collier de perles, elle ensorcelle tous les hommes qu'elle rencontre, en particulier Batman. Il aimerait qu'elle se réinsère, mais il y a en Selina une flamme farouche qu'on ne pourra jamais étouffer. Catwoman a glissé entre les doigts de Batman à maintes reprises, ne laissant qu'une légère égratignure de ses griffes ou de son fouet en guise de souvenir.

Dans Catwoman: l'Encyclopédie de la Féline Fatale, truffée de superbes et spectaculaires images tirées des bandes-dessinées originales, révèle tous les aspects de cette coquine insaisissable et énigmatique telle qu'elle est apparue dans les comic-books sur plus de six décennies exaltantes. Les nombreuxes réinventions de son personnage, les secrets de sa tanière, ses vols les plus audacieux et sa relation amour-haine avec Batman sont tous fidèlement détaillés. Un livre incontournable pour les fans et la parfaite introduction à la plus grande femme fatale du monde du crime L'album Catwoman, le grand braquage de Darwyn Cooke, l'auteur assurant l'ensemble de la partie graphique ainsi que le scénario, construit un récit sur mesure dans la plus pure tradition des films noirs. Mélange habile de lignes sombres sugestives et proches de la ligne claire européenne et de l'esthétique des glamours des années 50 qui sied à merveille au personnage.

Si ces deux albums sont récents, le personnage de Catwoman est une sexagénaire plutôt bien conservée : créé par Bob Kane, qui fit sa 1ère apparition dans un numéro de Batman, publié chez DC Comics dès 1940. La belle n'apparaît pas dans son costume actuel et n'est qu'une simple cambrioleuse surnommée The Cat, seulement Batman tombe littéralement dans les bras de la belle, le jeu attirance/répulsion naît de cet épisode…

  


En quelques épisodes, The Cat, alias Selina Kyle, se cache sous un masque de chat et un costume seyant en cuir violet, alternant les épisodes de complicité avec les super-héros de DC Comics à d'autres où l'affrontement est plus brutal. Elle se fait appeler désormais Catwoman. Dans les années soixante, elle est incarnée par Julie Newmar, dans la série kitsch de Batman puis début 1970, elle intègre le bon côté des super-héros.
Peine perdue ! Alors qu'on la croyait définitivement rangé des affaires, Frank Miller dépoussière le mythe au milieu des années 80 et lui confère un passé sulfureux de prostituée, dont elle n'aurait gardé que le côté cuir. Un personnage en tout les cas très féminin qui possède depuis longtemps sa propre série comics, beaucoup plus sexy sur papier glacé que sur l'écran incarné par Hale Berry et filmée par Pitof !

 Coups de griffes

La félinité de Catwoman ne s'exprime pas seulement à travers ses techniques de combat, mais dans la totalité de son comportement. C'est la chorégraphe Anne Fletcher qui fut chargée d'élaborer ce style très particulier et d'apprendre à Halle Berry à "penser chat". L'actrice s'est ainsi entraînée durant 8 mois afin d'acquérir la grâce des déplacements félins nécessaires à l'interprétation du personnage grâce à l'apprentissage d'un nouveau langage corporel, basé tout à la fois sur les mouvements des chats et sur la capoeira, cette danse-combat brésilienne. La scène clef du film est le combat féroce entre Catwoman et Laurel Hedare, une scène ayant nécessité neuf jours de tournage.

Pour terminer, Hale Berry a dû maîtriser la technique du maniement du fouet pour parfaire sa panoplie, même si de nombreuses images du film, où l'ustensile apparaît, ont été retouchées par ordinateur. Pendant que la belle s'entraînaît, Boone Narr était chargé de dresser 43 chats pour de nombreuses scènes du film. Une réelle complicité se noua entre les félins et l'actrice, si bien qu'elle décida d'en adopter un à l'issue du film : un chaton roux et blanc prénommé Play Dough.

Le film comporte environ 600 plans d'effets visuels qui ont été réalisés par Tippett Studio et ESC Entertainment. Comme pour Spider-Man, des Catwoman (et de Midnight) entièrement virtuelles ont été réalisées pour toutes les scènes qui ne pouvaient être tournées en direct. Malheuresement ils sont bien moins réussis que pour Spider-Man : Catwoman se déplace le long d'un mur, sur un toit avec une trop grande vistesse, perdant beaucoup de crédibilité.

 Anecdotes

Le monologue délivré par Halle Berry dans le film est repris du film The Crow d'Alex Proyas. Cependant un changement mineur a été apporté pour correspondre au sujet du film, le mot "corbeau" a été remplacé par "chat".

L'actrice américaine Ashley Judd fut un temps envisagée pour tenir le rôle de Catwoman.
Catwoman est le premier long-métrage américain de Pitof. Il explique pourtant que " Vidocq , son premier film, avait été perçu en France comme un film fait "à l'américaine".

 Citations

Pitof : "On a tous été épatés par ce qu'a fait Halle dans le film. Elle a suivi un long entraînement, aussi bien pour les combats que pour parvenir à reproduire la gestuelle d'un chat. A propos des combats, j'ai souhaité filmer autre chose que les traditionnelles scènes de kung-fu. J'ai opté pour la capoeira, cette discipline brésilienne qui mêle les arts martiaux et la danse, et qui a un côté très organique, félin, féminin. On a aussi eu recours à des personnages en images de synthèse, mais uniquement pour quelques mouvements très spectaculaires, qu'aucun être humain ne peut accomplir."

"Le défi pour moi était de mettre un peu de ma culture européenne dans cet univers américain des comic-books. Le plus facile, finalement, ça aura été les effets spéciaux, parce que c'est mon background. J'ai pu me concentrer sur tout le reste, et notamment le travail avec les comédiens. Il ne s'agissait pas d'adapter littéralement une BD : ce qui comptait, c'était de créer une esthétique forte. Chaque plan devait être composé, et avoir un sens (...) On a étudié les mouvements de chats en établissant des comparaisons par ordinateur, puis on a cherché à les adapter à un corps humain. Et le plus étonnant, c'est que ça a marché ! On a vraiment l'impression qu'il y a un chat en elle. Il fallait parvenir à créer un langage corporel auquel on puisse croire.
"

Lambert Wilson : "Que les choses soient claires : c'est un rôle de composition ! C'est un grand privilège pour un acteur français de faire partie d'une telle aventure, quel que soit l'emploi qu'on vous propose. J'ai eu l'occasion de jouer des rôles très variés au cours de ma carrière. Là, c'était une proposition que je ne pouvais pas refuser. De là à me spécialiser dans les rôles de méchants européens, c'est une autre histoire..."


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