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DAREDEVIL (2003)

Daredevil (id.), 2003, Mark Steven Johnson, Etats-Unis. Couleurs.
Durée : 1h40.
Réalisateur : Mark Steven Johnson.
Sociétés de production : 20th Century Fox, Horseshoe Bay Productions, Marvel Entertainment, New Regency Pictures.
Distributeurs : 20th Century Fox Film Corporation.
Producteurs : Avi Arad, Arnon Milchan, Gary Foster, Stan Lee.
Co-producteurs : Becki Cross Trujillo, Kevin Feige. Producteurs associés : Kathleen M. Courtney.
Producteur exécutif : Bernie Williams.
Scénario : Mark Steven Johnson d'après des personnages de Bill Everett et Frank Miller. Comics créé par Stan Lee.
Directeur de la photo : Ericson Core.
Montage : Armen Minasian, Dennis Virkler.
Directeur de production : Barry Chusid. Direction artistique : James E. Tocci.
Costumes : James Acheson. Decorateur : Victor J. Zolfo.
Musique originale : Graeme Revell.
Musique : Graeme Revell.
Effets spéciaux (société) : Digital Domain, Pixel Magic, Rhythm & Hues.
Interprètes : Ben Affleck (Matt Murdock/Daredevil), Jennifer Garner (Elektra Natchios), Michael Clarke Duncan (Kingpin), Colin Farrell (Bullseye), Jon Favreau (Franklin 'Foggy' Nelson), Joe Pantoliano (Ben Urich), David Keith (Jack Murdock), Scott Terra (Young Matt Murdock), Erick Avari (L'ambassadeur Nikolaos Natchios), Coolio (Daunte Jackson), Ellen Pompeo (Karen Page), Kevin Smith (Jack Kirby), Frankie J. Allison (le père abusif), Lennie Loftin (Manolis).
Dates de sortie : 19 Mars 2002 (France).



Elektra (Jennifer Garner) vs Daredevil (Ben Affleck), le combat de trop?
L'histoire

orsqu'il était gamin, Matt Murdock a été accidentellement aspergé de produits radioactifs qui l'ont rendu aveugle. Mais du même coup, tous ses autres sens et sa force physique en ont été décuplés.

Devenu adulte, Matt travaille le jour comme avocat et se transforme la nuit en Daredevil, une sorte d'ange exterminateur voué à punir les criminels qui échappent à la justice. Un jour, Matt fait la connaissance d'Elektra Natchios, une fille de milliardaire adepte d'arts martiaux. Le jeune homme pense avoir trouvé en elle l'âme sœur. Mais un concours de circonstances tragiques va amener la jeune femme à croire que Daredevil est responsable du meurtre de son père, commis en réalité par Bullseye, un redoutable assassin travaillant pour le compte du seigneur du crime Wilson Fisk.


 A propos

Qui va prendre un coup de baton?

La nouvelle adaptation d'un comics Marvel nous laisse incontestablement un goût d'inachevé. Au bout d'une heure quarante de projection, il est clair que le réalisateur n'a pas su imposer une vision originale de ce nouveau super-héros. Le style oscille entre les scènes franchement réussies -la rencontre avec Electra, l'associé de Matt Murdock insufflant un esprit comique bon enfant (bien que peu perceptible dans la BD)- et des scènes d'une platitude comme un dimanche après-midi pluvieux ! Les personnages ne trouvent jamais une réelle consistance, l'idylle entre Elektra et Murdock est balancée en trois plans collés sur une musique sirupeuse, les combats sont illisibles : plans rapprorchés, chorégraphie à la Matrix à deux balles… même la plastique de la belle Jennifer Garner est sous employée.

A l'instar d'un Bryan Singer qui avait su insufflé une trame et un réelle aura dramatique a ses mutants, pourtant peu transposables à l'écran sans sombrer dans le manichéisme pompier, Mark Steven Johnson tombe le plus souvent dans le démonstratif pesant. Certaines scènes sont inachevées, le combat lors de la rencontre entre Matt Murdock et Elektra aurait mérité une durée plus longue, mais le montage "clippé" du film ne permet à aucun moment les pauses nécessaires à la construction du récit et à la création d'une ambiance dramatique prompte à intérésser le spectateur. Vite, trop vite, on passe à la scène suivante, si bien que la trame -si mince- du scénario apparaît au grand jour...

Seules les scènes de vision de Matt Murdock et le récit initiatique du héros apportent un peu de poésie dans ce monde de brutes… Comble du ridicule, le combat final avec Le Caïd, pseudo big boss de dernier niveau de ce Daredevil, sombre lui aussi dans l'affrontement statique. Finalement, on se dit que l'on a vu une sorte de super épisode de Smallville mais sans plus.

Ceux qui resteront jusqu'au générique final, prendrons le dernier gag soit pour un clin d'oeil, soit pour un ultime pied de nez au spectateur qui était venu voir l'adaptation de Daredevil au cinéma. A vous de choisir!


Interview de Mark Steven Johnson, le réalisateur :
"C'est Daredevil qui éveillait en moi les réactions les pus fortes", explique-t-il avec passion."Son handicap, si singulier, le grandissait à mes yeux. Daredevil se distingue des autres icônes du genre dans la mesure où il s'agit d'un personnage réel confronté à des problèmes réels. Il n'a pas la puissance et les atouts de Spider-man, la musculature d'Hulk, les facultés curatives de Wolverine. C'est un gars comme vous et moi. Si vous lui tirez dessus, il meurt. Son humanité et ses failles sont la source d'un grave conflit moral. Car Daredevil sait qu'il risque de devenir à son tour ce qu'il s'est juré de détruire." ".
"Notre objectif était de faire un film aussi réussi que Blade. Les studios étaient également d'accord mais après le succès phénoménal de Spider-Man, ils ont voulu placé la barre plus haut, je leur ai donc rappelé que Spider-man, contrairement à Daredevil était connu dans le monde entier. Notre référence c'était Blade pas Spider-Man!










Zoom avant

Du papier à la pellicule

Le succès de Daredevil ne s'est pas acquis en un seul numéro. A contrario de Spider-Man, le succès a dû attendre quelques années…

Daredevil : The Man without fear voit le jour en 1964. Imaginé par l'incontournable Stan Lee, le dessinateur Bill Everett et Jack Kirby pour le costume originel, Daredevil (" le risque tout ", l'audacieux ") est né dans une période américaine d'incertitudes, où la tension internationale est très vive. Les Etats-Unis sont plongés dans la crainte d'un conflit nucléaire mondial et sortent à peine du maccarthysme des années 50…

Daredevil sera à l'image de cette période : dès les premiers épisodes, le personnage hésite entre plusieurs attitudes. Stan Lee en fait un personnage sans réels pouvoirs originaux, il se démarque de Batman (du concurrent DC Comics), se détache du Spider-Man conçu quelques temps auparavant par des accessoires propres : une canne lasso (au lieu de la toile d'araignée), un sens-radar exacerbé, une faculté que Stan Lee découvre en cotoyant des aveugles de New-York. Même le nom de Daredevil est déjà emprunté à un précédent super-héros, dont la série avait duré quinze ans et s'était arrêté en 1956 ! Pour l'histoire, le petit Matt Murdock, agé d'une dizaine d'années, est renversé par un camion contenant des matières radioactives. Cet accident va le priver de la vue mais les radiations vont décupler ses autres sens…

En France, le premier épisode paraît dans la revue Strange (Numéro 1), devenu depuis un collector trés recherché. Malheureusuement, la série connaît divers problèmes : dès le huitième épisode, le dessinateur attitré, Bill Everett, également créateur de Namor, le prince des mers, est remplacé suite à divers problèmes de santé par Wally Wood. La série peine à trouver ses marques : qui plus est le costume de notre héros, alors vétu de jaune et de rouge, est la copie conforme de celui d'un autre héros Marvel, Iron Man! Dès le 9 ème épisode, notre héros devient entièrement rouge...
Passés une quinzaine d'épisodes où les dessinateurs se succèdent dont John Romita Senior -c'est le nom du boxeur qui affronte le père de Matt Murdock dans le film-, les scènaristes lui donnent plus de volume et des caractéristiques propres : notre héros va prendre deux identités distinctes, alors qu'il est démasqué par son entourage (son associé Foggy Nelson, et sa secrétaire Karen Page), Matt Murdock se créé Mike, un frère jumeau, qui tombe amoureux de Karen. Parallèlement à cette astucxe scénaristique, qui si elle n'est pas nouvelle, a au moins l mérite d'apporter plus de crédibilité au personnage, Gene Colan, un nouveau dessinateur insuffle enfin un style au désormais DD...

         
De gauche à droite, cinq couvertures-clés de Daredevil
N°1-Avril 1964 "The Origin of Daredevil" - Scénario et Dessin : Lee, Everett, Everett, Rosen. Couverture : Jack Kirby, Everett.
N°7- daredevil affronte Namor, le prince des mers (Submariner), N°-1er numéro avec Frank Miller au dessin, N°168 "Elektra". Dessins de Miller
Daredevil - 2ème série - N°35 édité par Marvel Knights avec en couverture Spidey et DD. Couverture : Maleev.


Au début des années 70, alors que le public de la série s'essoufle, Marvel tentera deux faire un "crossover" avec La veuve noire (The Black Widow), une autre héroïne Marvel. Le mariage ne que dure quatre années puis l'héroïne est retirée du titre du magazine, les ventes sont au plus bas et Marvel songe bien à arrêter purement et simplement la série... jusqu'à l'arrivée d'un certain Frank Miller. Trés vite, il impose son style : DD est plus impliqué dans New-York, plus urbain, il s'approprie le mythe au rique de bouleverser ses origines : Matt Murdock n'aurait pas été victime d'un accident mais victime d'un gourou mystique : Stick. Autres personnages créés de toute pièces : la sculpturale Elektra, amour de jeunesse de Matt et Le Caïd, échappé des super-vilains de la série Spider-Man... Succès immédiat durant plus de quarante épisodes durant lesquels Miller est à la réalisation puis en tant que scénariste. Depuis Daredevil connaît inlassablement des hauts et des bas, passé depuis chez Marvel Knights, une société du label event Comics, fondée par Joe Quesada (rédacteur en chef actuel de Marvel) et Jim Palmiotti, depuis 1998. C'est Quesada qui assure les dessins et le réalisateur Kevin Smith (longtemps pressenti pour l'adaptation ciné), qui en est le scénariste.

En Septembre 1998, le costume rouge de Daredevil renaît avant de s'être consumé, dans une nouvelle série plus noire et sombre. Depuis, le personnage de Daredevil tient la vedette mais Matt Murdock est tout aussi présent dans les pages de la série : on s'intérèsse autant aux plaidoyers virulents de matt murdock qu'aux facéties virevoltantes de DD...

Le costume de DD

Fruit de huit mois de travail, le costume de Daredevil est une création du chef costumier James Acheson. L'idée de départ était de rester fidèle au comics, mais les premiers essais ne furent guère concluants : le super-héros en collants rouge sombrait trop dans le ridicule. Le choix se porta enfin vers un costume en cuir aux reflets rouges, correspondants à une vision plus contemporaine, épousant la musculature du héros. Pour les scènes de plongée du haut du toit des imeubles, Ben Affleck a été filmé suspendu à des câbles. Ensuite, l'image a entièrement été recrée en 3D par l'équipe SFX de Rhythm & Hues, à partir d'un scan en 3D de la tête de l'acteur. Le costume a également fait l'objet d'une modélisation 3D, ainsi que le personnage de Bullseye, entièrement reproduit en images de synthèses pour la scène où Daredevil le heurte sur sa moto.

Le réalisateur qu'il fallait ?

Selon ses dires, Mark Steven Johnson a été choisi par la 20th Century Fox parce qu'il avait convaincu les producteurs d'être le réalisateur le plus passionné par le super-héros Daredevil. Officiellement déclaré fan de comic-books depuis sa plus tendre enfance, le réalisateur s'est forgé peu ç peu l'idée de mettre sur pellicule le héros qui personifiait le mieux cette "mythologie juvénile".
Pour lui, les super-héros reviennent à la mode car " l'époque actuelle est plutôt incertaine... ce que nous sommes en train de vivre en Rirak ou ce qui s'est passé le 11 Septembre nous fait nous sentir impuissants. Chacun cherche des repères pour croire en quelques chose et je me suis dit que Daredevil pouvait vraiment être le héros de l'après 11 Septembre. Daredevil n'est pas un film dans lequel le héros va sauver le monde mais il raconte simplement l'histoire d'un homme qui essaie de peser sur les évènements à son modeste niveau...".

Anecdotes

Deux caméos (apparitions surprises) sont à noter dans Daredevil. Comme dans Spider-Man, Stan Lee, le créateur du personnage et de nombreux autres comics célèbres, apparaît en piéton, s'apprêtant à traverser la rue lorsque Daredevil le sauve d'un choc certain avec une automobile (scène présente également dans la bande-annonce). A découvrir aussi, en employé d'une morgue, le réalisateur Kevin Smith (Clerks, les employés modèles, Dogma), grand fan du comics et qui avait d'ailleurs écrit le scénario d'une volume des aventures du justicier aveugle en bande-dessinée.

L'idée du confessionnal est l'oeuvre de Kevin Smith, auteur de plusieurs albums de Daredevil, qui en a glissé l'idée à Mark Steven Johnson. Cet élément, absent du comics, permettait à Daredevil de livrer ses pensées à un confident...

Le future de DVD de Daredevil devrait permettre de visionner une version de quelques 20 minutes supplémentaires. Au programme, des scènes coupées rajoutées dans un nouveau montage et qui permettront de voir une enquête de Matt Murdock et de son associé, devant innocenter un client accusé de meurtre. Matt Murdock mettra à profit tous ses sens pour élucider l'enquête...



Ben Affleck est Daredevil











































 Les acteurs

Ben Affleck

Ben Affleck semblait être né pour interpréter le justicier aveugle Daredevil ! Selon ses dires, tout jeune, c'était sa bande dessinée favorite : "Cette saga m'a touché et ému plus profondément et plus durablement que je ne saurais le dire", affirme t-il. "J'étais fasciné par ce saint homme, vêtu de rouge, qui paraissait voué au martyre. Il m'ouvrit tout un monde d'ambiguïtés, un espace ténébreux, étrange et merveilleux, où mes sympathies devenaient incertaines, où l'amour virait toujours à la tragédie, où les méchants possédaient panache et séduction, et où l'on pouvait tout juste espérer en un semblant de rédemption."

Pour incarner parfaitement le personnage, Ben Affleck a été coaché par Tom Sullivan, un acteur non-voyant qui lui indiquait quelles étaient les sensations et les attitudes d'une personne atteinte de cécité. Ce dernier explique son travail : cherché à établir une continuité entre Matt Murdock et Daredevil. Dans son rôle d'avocat, Matt extériorise davantage son handicap : il feint d'être "plus aveugle" qu'il n'est pour mieux cacher son autre identité."

Parallèlement, il suivait de longs entraînements à de multiples techniques de combat, et ce durant trois long mois, afin de jouer les scènes d'action rapprochée dans les meilleures conditions.

Ben Affleck est originaire de Berkeley en Californie. Fils d'un écrivain sans succès et d'une mère institutrice, Benjamin G.Affleck par tout jeune dans le Massachussets, sur la côte Ouest. Son père devient mécanicien mais des goûts prononcés sur l'alcool vont peu à peu l'éloigner du foyer familial, qu'il quitte définitivement alors que Ben n'a que 11 ans. Ses débuts de comédien commencent à l'age de 8 ans dans un film d'auteur. C'est immédiatement un coup de cœur pour le jeune acteur qui récidive à 12 ans dans la série "The Voyage of Mimi ". A l'age de 18 ans, après avoir passé son BAC, il part à l'université du Vermont. Il n'y restera que deux mois, avant de filer droit sur Los Angeles, où il retrouve un ami de longue date en Matt Damon.

Les deux co-locataires tournent leur premier film dans La différence, de Robert Mandel. Les tournages s'enchaînent : Dazed and Confused, film d'auteur culte outre-Atlantique mais toujours inédit en France, Mallrats, de Kevin Smith…

Un réalisateur que Ben Affleck retrouvera pour son premier rôle dans Méprise multiple, mais c'est Will Hunting, de Gus Van Sant, toujours aux côtés de Matt Damon, que le public découvre l'acteur. Même si c'est le scénario de Will Hunting reçoit l'oscar, le nom de Ben Affleck résonne lors de la cérémonie de remise, puisque le scénario est de lui, co-écrit avec … Matt Damon(!).

Rapidement, les films s'enchaînent : dans la superproduction mastodonte Armageddon, il est le bras droit de Bruce Willis pour dynamiter un météor fonçant droit sur la Terre ; dans Phantoms, aux côtés de Peter O'Toole, il est le shérif d'une petite ville où vont se passer de curieux incident ; puis c'est le succès de Shakespeare in Love, romance hollywoodienne costumé.

Alors que Vin Diesel, pressentit au départ du projet, acceptait le rôle du super agent secret moderne de xXx, Ben Affleck qui hérita finalement du rôle du super-héros aveugle, avocat le jour et justicier la nuit venue... Selon Mark Steven Johnson, "Ben Affleck avait le physique d'un super-héros. Chaussé de ses bottes, il mesure 1,90m!

Filmographie :
Titre Français, (Titre anglais), nom du réalisateur, année, format de diffusion si différent de film pour le cinéma, (rôle interprété)
La différence (School Ties), Mandel, 1992.
Dazed and Confused (inédit en France), Linklater, 1993.
Mallrats (inédit en France), Smith, 1995.
Glory Daze (inédit en France), Wilkes, 1996.
Méprise multiple (Chasing Amy), Kevin Smith, 1997.
Going All the Way (inédit), Pellington, 1997.
Good Will Hunting (Will Hunting), Gus Van Sant, 1997.
Phantoms (id.), Chappelle, 1997.
Armageddon (id.), Michael Bay, 1998.
Shakespeare in Love (id.), Madden, 1998.
Un vent de folie (Forces of Nature), B. Hughes, 1998.
200 Cigarettes (inédit), Bramon Garcia, 1998.
Dogma (id.), Kevin Smith, 1999.
Daddy and Them (inédit), Thornton, 1999.
Les initiés (The Boiler Room), Younger, 2000.
Piège fatal (Reindeer Games), Frankenheimer, 2000.
Un amour infini (Bounce), Roos, 2000.
Pearl Harbor (id.), Michael Bay, 2001.
Jay and Silent Bob Strike Back (id.), Smith, 2001.
The Third Wheel (inédit), Brady, 2001.
Dérapages incontrôlés (Changing Lanes), Michell, 2002.
La somme de toutes les peurs (The Sum of All Fears), Alden Robinson, 2002.
Gigli (id.), Martin Brest, 2002.
Daredevil (id.), Mark Steven Johnson, 2003.

Le personnage de Kingpin est incarné par l'acteur Michael Clarke Duncan. Déjà dôté d'une carrure très impressionnante (1,95 mètres pour 170 kilos !), l'américain s'est encore un peu plus affuté physiquement, prenant encore un peu plus de poids afin de ressembler au mieux au personnage du comic-book. Dans la bande-dessinée, Kingpin est un homme blanc aux mensurations colossales : 2 mètres pour 250 kilos. Au final, le réalisateur Mark Steven Johnson s'avoue particulièrement satisfait du résultat : "Je tenais à avoir le meilleur acteur possible. Michael a réellement donné vie au personnage. La couleur de peau n'étant à mes yeux qu'un facteur secondaire, je pense que les fans les plus exigeants seront d'accord pour dire qu'il EST Kingpin." Quant à l'acteur lui-même, il déclare non sans humour que sa carrure titanesque l'"autorisait à flanquer une sacrée raclée à Ben Affleck !"

C'est l'irlandais Colin Farrell qui incarne le terrifiant personnage de Bullseye (surnom que l'on pourrait traduire par "dans le mille", en référence à son agilité dans le tir). Mais avant lui, la production de Daredevil approcha d'autres comédiens pour le rôle, parmi lesquels Vin Diesel (également pressenti un temps pour être Daredevil), Matt Damon, Edward Norton ou Guy Pearce.
Le film en DVD ou Vidéo

Finalement, la grande bonne réussite du film ce sont les suppléments du DVD! On ne reviendra pas en long et en large sur tout le mal que SF-Story pense du film : action illisible, montage clippé et bâclé, personnages sans consistance, etc...
Il reste donc la galette DVD pour remonter le niveau et le support s'en sort à merveille avec deux long documentaires plus passionnants que le film, un comble!
Les Bonus :
- le commentaire audio du réalisateur Mark Steven Johnson et du producteur Gary Foster,
- des commentaires textuels qui sont une mine d'informations divulguées en sous-titre sur fond noir lors de la vision du film, a propos de la BD, des acteurs, des personnages, des techniques employées,
 Visions Plus sur le film (vidéos supplémentaires) :
- Analytique / Layers (multiangle et commentaire audio) comportant les séquences : Ouverture (1mn28), Laveur de carreaux (1mn06), Bar de Josie (2mn58), Plongeon de Daredevil (0'26), Combat de coqs (0'34), Mort d'Elektra (0'32), Bagarre dans l'église (0'38)
- une séquence supplémentaire : Sac (8'06)






 Les coulisses de Daredevil (58mn40), l'envers du décor dans ce making-of qui cache son nom scindé en 6 parties : les costumes (3'20), L.A. pour N.Y. (2'20), Chorégraphie des combats (4'14), Fumée et feu (3'34), Travailler le film (1'), Voir avec le son (5'36)
 Trois featurettes : Le méchant Caïd (2'20), la traditionnelle promo du film avec HBO First Look (24'40), Une journée avec Tom Sullivan (8'24) s'avère plus passionnant puisqu'il s'agit d'une interview du consultant du film pour toutes questions relatives au monde des non-voyants,

 Le Test à l'écran de Jennifer Garner (2'28),
 Rushes Multiangles : Daredevil / Caïd - Prise 1 (0'34), Daredevil / Caïd - Prise 2 (0'44), Elektra / Tireur - Prise 1 (0'24), Elektra / Tireur - Prise 2 (0'36), Elektra / Tireur - Prise 3 (0'20), Elektra / Tireur - Prise 4 (0'34),
 Bandes-annonces : Daredevil (3 teasers), Solaris, X-Men 2, 28 Jours plus tard, Antwone Fisher,
 3 Vidéo-clips : Fuel "Won't Back Down", The Calling "For You", Evanescence "Bring Me To Life",
 Galeries de photos en cinq sections : Story-boards, Costumes, Décors, Photos de production, Maquettes,
 Des Hommes sans peur : Créer Daredevil (59'10) est un documentaire de qualité sur la création du personnage de B.D. Comme dans le DVD supplémentaire de l'édition Coffret de Spider-Man on retrouve Stan Lee et Kevin Smith, ainsi que John Romita Jr. et Frank Miller, les fans apprécieront!
 Voyage dans le monde obscur : (6mn06) fait le parallèle entre la BD et sa représentation cinématographique,
 Feuilles de modélisations présente les fiches des personnages principaux du film : Daredevil, Elektra, le Caïd, le Tireur et Foggy Nelson.

 Bonus caché :
Pour découvrir le bêtisier où oeuvre Colin Farrell(5'46) du film, prenez le second DVD, direction section "Film" et choisissez "Les Coulisses de Daredevil". Pointez sur "Accès Vision Plus" et allez vers la gauche pour faire apparaître deux Saï!
Le film est sorti en deux éditions : single et double DVD le 19 septembre 2003.

Spécifications techniques Edition 2DVD : Editeur : .
1er disque : Double couche - 16/9 compatible 4/3 .
2 ème disque : DVD9 Zone 2 / simple face / double couche - DVD Sérigraphié.
Son : Anglais-Dolby Digital 5.1, Français-Dolby Digital 5.1 et DTS 5.1
Sous-titres : Anglais, Francais, Allemand et grecque.


Plus de photos?
Photos - Sites officiels

DAREDEVIL :
 Site Officiel : nécessite le plug-ins Flash Player, tout l'univers du film.
 BD Comics : de nombreuses couvertures des magazines de Daredevil sur ce site, tous les numéros de la première et de la deuxième série.
 Daredevil : un site en français entièrement consacré à l'avocat au collant rouge!
 Daredevil: The Man without Fear : le site américain de référénce de DD, on y trouve -presque- tout!
COMICS :
 Panini Comics : le site officiel de Marvel France, posiibilité de commande en ligne d'anciens numéros.
 Comics VF : une mine de renseignements sur toutes les versions originales de la majeure partie des comics.
 MarvelFr.Org : beaucoup d'infos sur toutes les séries Marvel et leur publication française.
VIDEOS :
 Les trois trailers.
 Elektra contre Daredevil (Real Player).
 Daredevil (QuickTime).
 Daredevil et Elektra (QuickTime).
 Le tireur (QuickTime).
 You are so beautiful (QuickTime).
 Justice (QuickTime).
 Spot TV du SuperBowl (QuickTime).
 Reportage sur le tournage : Cliquez sur "MTV's Movie House : Rob Zombie on the set of Daredevil"
Réalisé Rob Zombie, chanteur du groupe de heavy-métal White Zombie et réalisateur du futur film d'horreur "House of 1000 Corpses", le reportage MTV.com présente les acteurs de DD lors du tournage du film à Los Angeles.



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Mise à jour : 11/06/2006