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DOOM
(2005)

Doom (id.), 2005, Andrzej Bartkowiak, Etats-Unis/République tchèque, Couleurs, DTS / Dolby Digital / SDDS .
Réalisateur : Andrzej Bartkowiak.Durée : 1h40.
Sociétés de production : Di Bonaventura Pictures, John Wells Productions, Stillking Films, Universal Studios, Warner Bros.
Distributeur : United International Pictures (UIP).
Producteur exécutif : John D. Schofield. Producteurs co-exécutif : Jeremy Steckler, Laura Holstein.
Producteurs : John Wells et Lorenzo di Bonaventura.Co-producteur : David Minkowski, Matthew Stillman.
Producteur associés : Henning Molfenter.
Scénario : Dave Callaham, Wesley Strick d'après une histoire de Dave Callaham.
Directeur de la photographie : Tony Pierce-Roberts.Montage : Derek Brechin, Peter Dansie, Chris Lloyd et Toby Lloyd.
Casting : Julie Hutchinson et Jina Jay.
Décorateur de production : Stephen Scott. Décorateur de plateau : Richard Roberts.
Direction artistique : Peter Francis et Dominic Masters.
Maquillages : . Costumes : Carlo Poggioli.
Société d'effets spéciaux : Stan Winston Studio.
Musique : Clint Mansell.
Interprètes : Karl Urban (John Grimm), Rosamund Pike (Samantha Grimm), Deobia Oparei (Destroyer), Ben Daniels (Goat), Razaaq Adoti (Duke), Richard Brake (Portman), Al Weaver (The Kid), Dexter Fletcher (Pinky), Brian Steele (Hell Knight), The Rock (Sarge), Yao Chin (Mac)...

 L'histoire

ur la base scientifique Olduvai, située sur la planète Mars, toutes les communications avec la terre ont été stoppées et toutes les expériences génétiques en cours ont été arrêtées.

Les derniers messages reçus laissent craindre le pire. Le niveau d'alerte 5 de quarantaine pour la base a été déclaré : les seules personnes autorisées à y pénétrer sont les membres des Rapid Response Tactical Squad (RRTS), bien que la nature du danger est inconnue...

Les scientifiques de cette station de la planète rouge ont malencontreusement ouvert une porte dans laquelle se sont engouffrées toutes les créatures de l'enfer. Une armée de créatures de cauchemars d'origine inconnue est tapie derrière chaque recoin de l'incroyable labyrinthe de pièces et de couloirs de la base, tuant les quelques rares humains encore présents...


 A propos

Le film réalisé d'après le jeu est il faut le dire relativement gore : autopsie pratiquée sur l'un des monstres, grenade qui explose à la tronche des zombies et tranches de viande sur les murs… bref, c'est comme dans le jeu avec l'interactivité en moins. Alors que l'on souhaiterait de l'ampleur dans les décors, on se retrouve le plus souvent dans des couloirs étriqués et sombres mais où chaque virage réserve son lot de surprises, comme dans un train fantôme à la foire (quoique).

Effets de mise en scène conformes au jeu vidéo mais insuffisamment exploités pour le cinéma : cela ressemble à Doom mais ce n'est plus un jeu, le résultat est donc un compromis.

Alors que retenir de bon : d'abord les personnages, loin d'être aussi stéréotypés que les mauvaises critiques auraient pu le laisser penser et des rebondissements dans la dernière demi-heure des plus inattendus dans une production de ce genre. Au final, le film contrairement à Resident Evil : Apocalypse assume parfaitement ses fonctions principales : distraire et faire peur. Même si le film est d'un rythme peu soutenu dans sa première partie, il va en s'améliorant constamment et le réalisateur nous livre des passages assez réussis dans la lignée gore du jeu signant un vrai film classé R et non pas un blockbuster sans saveur à la Resident Evil. Survolté péniblement par une bande son qui délivre des riffs heavy metal souvent décalés, le scénario utilise le thème de la manipulation génétique pour expliquer les monstres surgissant du néant, justifiant au passage les capacités surhumaines des marines dans le combat final, tout en conservant le thème du Mal propre à la franchise.

Le meilleur morceau apparaît dans la fameuse séquence First Person Shooter, suffisamment courte et réussie pour ne pas lasser. Doom reste une adaptation de jeu sans prétention mais qui surprend.

Doom : les jeux vidéo










Zoom avant

 Doom : le jeu

Doom (en anglais " Destin funeste ") est l'adaptation cinématographique de l'un des jeux les plus célèbres de jeu de tir subjectif ou " First Person Shooter " (FPS). caméra subjective, par analogie avec les séquences cinématograhiques (la boucle est bouclée) tournées comme si le spectateur semblait se retrouver dans le corps d'un personnage en voyant ce que l'acteur voit. Le procédé est très usité dans de nombreux films d'horreur comme la série des Vendredi 13 (souvent à la place du tueur) ou Halloween…

Le jeu a été édité pour la première fois par id Software le 10 décembre 1993 sur PC, lui-même descendant d'un des premiers jeu sur PC nommé Wolfenstein 3D, conçu par les mêmes développeurs et sorti un an plus tôt. Le joueur y évolue dans un environnement 3D en vision subjective, se mettant dans la peau d'un Space Marine et voit par ses yeux avec une ou deux armes dans les mains. Dans le jeu d'origine, le scénario est très proche de sa déclinaison cinéma : le guerrier a été explusé sur Mars pour avoir contrecarré les ordres d'un officier major, ayant reçu l'ordre de tueur des civils sans arme. Sur la planète rouge des scientifiques procèdent à des expériences secrètes sur la téléportation entre les lunes de Mars, Phobos et Deimos mais soudain, l'expérience tourne mal et des portes de l'enfer sont ouvertes, libérant des centaines de créatures… Tout le personnel de la base est tué ou transformé en zombie errant dans les corridors, une équipe de marines est envoyé à la rescousse mais un seul reste survivant, vous, le joueur…

Ce jeu est considéré comme marquant une étape majeure du jeu vidéo à sa sortie mais fit aussi scandale par son ambiance macabre et son scénario rudimentaire et brutal : massacrer le maximum de monstres dans un environnement futuriste. Selon Daniel Ichbiah, dans son livre Bâtisseurs de rêve, Doom est l'un des facteurs de la baisse de productivité constatée dans les entreprises et les universités américaines lors de l'année 1994 : le jeu inaugurait le phénomène d'accoutumance du joueur. De décembre 1993 à décembre 1996, les ventes globales de Doom ont dépassé les 2 millions d'exemplaires.

Le jeu connu plusieurs suites et autres Doom-Like (jeux sur le principe de Doom) tels que DOOM II: Hell on Earth (1994), Doom III (2004), Duke Nukem, Quake ou plus récemment le très réussi Far Cry. L'idée de l'adaptation du jeu en film date de 1995…

 Doom : le film

A l'origine, ce fut Enda McCallion, réalisateur de clips et de divers spots de pub, qui devait se charger de l'adaptation de Doom mais deux semaines avant le début du tournage, il abandonnait le projet. Le réalisateur Andrzej Bartkowiak (Roméo doit mourir, En sursis) a été choisi in extremis pour le remplacer. Le tournage fut entièrement réalisé aux studios Barrandov de Prague, lieu de production d'autres films fantastiques comme Van Helsing, Hellboy, Alien vs. Predator ou plus récemment Les Frères Grimm. Alors que le planning du film devait durer 100 jours, les changements de dernière minute obligèrent à tenir une production en 73 jours. Les producteurs souhaitaient retenir les effets saisissants et angoissants du jeu et l'aspect suspense d'un film de S-F pour les spectateurs n'ayant jamais joué à Doom.

The Rock devait tenir le rôle de John Reaper mais finalement, après lecture du scénario, il se sentit plus attiré par le personnage au caractère assez obtus de Sarge, que les producteurs lui ont finalement confié. Tous les acteurs ont reçu un entraînement militaire particulièrement physique avec maniement d'armes : le jeu, et donc le film, utilisent une panoplie impressionnante d'armes comme le fameux BFG (Bio-Force Gun) que Sarge va dénicher dans la base martienne avec l'aide d'une main amie…

Tous les décors de la station de recherche souterraine martienne ont été confiés au décorateur Stephen Scott, déjà deux fois nominé aux Oscars. Son but avoué était de retrouver l'atmosphère, l'architecture et l'ampleur du jeu dans la conception de certains décors en espérant que les fans du jeu reconnaissent tel ou tel dispositif.

Pour insuffler de la vie aux monstres imaginés par les créateurs d'I .D. Software, la production du film s'est tournée vers l'équipe chevronnée de Stan Winston Studio qui avait déjà œuvré sur les xénomorphes d'Aliens le retour, du Predator ou encore du Terminator. Comme pour ces crétures mythiques précédentes, un acteur devait se glisser dans un costume, ce qui est le cas une nouvelle fois dans Doom. Pour cela, la production a notamment fait appel à Doug Jones, récemment aperçu dans Hellboy sous le costume d'Abe Sapiens.

Ce fut Wesley Strick (Wolf, Cape Wear) qui se chargea de la lourde responsabilité d'adapter le jeu vidéo en film, difficulté de transcrire un jeu certes prenant mais au scénario totalement linéaire et simpliste. Il se lance sur le script avec la volonté première d'atténuer les violences gores du jeu, mais rapidement il s'aperçoit qu'il en résulterait un film ambigu ne satisfaisant ni les aficionados du jeu, ni les adolescents ou les adultes amateurs de S-F. Finalement le film est classé comme un film de SF violent de catégorie R par le comité de censure américain. Le plus bel hommage du film au jeu apparaît vers la fin du film lorsque certaines scènes sont filmées en vue subjective, comme dans le jeu vidéo donnant l'impression au spectateur qu'il participe au jeu vidéo avec changement d'armes et monstres à chaque tournant de corridor…. La première partie de la scéne où figure l'apparition d'un démon Rose comporte de l'image de synthèse mais la totalité est tourné en un seul plan avec une Steadycam et nécessita de nombreuses répétitions. Certains éléments en images de synthèse ont ensuite été ajoutés.

 Anecdotes

Le caractère de Sarge interprété par The Rock est une référence au Sergent Major Thomas Kelly, un des caractères principaux du jeu vidéo Doom3.

"Pinky Demon" est un monstre du jeu, il a les jambes de devant organiques et les pattes arrières mécaniques.

Certains personnages du film comme le Dr. Carmack et le Dr.Willits sont des membres de l'équipe de création du logiciel de I.D. Software : respectivement, John Carmack et Tim Willits.

Au tout début du film lorsque le logo Universal apparaît, la Terre est remplacée par la reemplacée par la planète Mars. Les seuls crédits au générique au début son ce logo Universal et le titre du film. Les crédits de fin sont filmés en FPS avec le nom des acteurs ou de l'équipe technique qui sont "dégommés" comme dans le jeu au fur et à mesure de leur appararition!


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