GHOST OF MARS
Nombre de critiques : 9
Note moyenne : 12,88/20



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Ghosts of Mars

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Les critiques
Neo

Belle bouse
L'auteur de ces quelques lignes est pourtant un inconditionnel du réalisateur, mais là...

En sortant de la salle, on se demande bien ce qui a pu prendre à "Big John". En effet, les acteurs ne sont pas crédibles du tout, à commencer par l'actrice principale du film qui est à peu près aussi expressive que le Steven Seagal des mauvais jours. Dans le genre "femme couillue", on est loin, mais alors très loin de l'interprétation de Sigourney Weaver dans Aliens. Le criminel le plus terrifiant de la galaxie interprété par Ice Cube a une bonne bouille de premier communiant, et le gros méchant de l'histoire pousse des grognements ridicules qui ont fait rire toute la salle.
Je vous ferais donc grâce des rôles secondaires...
Et ce ne sont pas les décors qui pourront sauver l'ensemble car ils sont tout simplement inexistants ! On espère que le scénario sera de meilleure qualité que le reste mais ce n'est que du réchauffé. J'ajoute que les combats sont particulièrement mal filmés.

Le seul intérêt du film réside dans la superbe poitrine (que l'on devine seulement) de Natasha Hentsdridge. J'espère juste que John Carpenter ne prendra pas exemple sur Stanley Kubrick qui nous a quitté sur un film raté...
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Paul Bruno
Le site Yo-Zone : http://yozone.free.fr.

2176. Sur Mars, qui achève son processus de terra-formation, une société de type matriarcale, regroupant 640.000 pionniers, a entamé, depuis quelques années, la colonisation de la planète. Alors que les activités d'explorations s'intensifient, d'étranges rumeurs, faisant état de massacre dans des régions éloignées, commencent à circuler parmi la population. Mais, les choses se précipitent lorsque le lieutenant des forces de police martienne, Melanie Ballard (Natasha Henstridge), second officier de la brigade d'escorte chargée de rapatrier le responsable de ces tueries, est retrouvée seule, contusionnée et menottée, à bord d'un train entré en gare sous pilotage automatique.

Une commission d'enquête est immédiatement ouverte et l'agent Ballard est convoquée pour présenter son rapport. Son récit nous ramène deux jours plus tôt, à bord du 74 Yankee, un train blindé qui traverse, sur l'unique voie de chemin de fer, les étendues désertiques de l'enfer martien séparant Chryse, la capitale régionale, aux exploitations minières de la vallée du sud. Son unité, commandée par le capitaine Helena Bradock (Pam Grier) et composée d'elle-même, de l'officier Jericho Butler (Jason Statham) et de deux nouvelles recrues, Bashira Kincaid (Clea DuVall) et Micheal Descanso (Liam Waite), rejoint la cité minière de Shining Canyon pour prendre en charge un détenu et assurer son transfert vers Chryse.

Une mission d'escorte assez banale, si l'on met de côté l'inexpérience des deux bleus de l'équipe et la réputation de leur prisonnier, le dangereux criminel James Williams (Ice Cube) au surnom évocateur de « Désolation ». C'est d'ailleurs ce qu'ils découvrent en débarquant à Shining Canyon, transformée en ville fantôme. Exception faite des pensionnaires des geôles de la prison, dont « Désolation » fait parti, toute la population semble avoir disparue. Mais en poursuivant l'inspection de la colonie, les membres des MPF vont aller de stupeur en horreur. Ils découvrent tout d'abord une exposition de cadavres sans tête, pendus par les pieds comme pour mieux exhiber la diversité de leurs mutilations. Puis, après avoir retrouvé les têtes des victimes suspendues sur des piquets à flanc de colline, comme offertes à quelque divinité martienne, l'agent Jericho Butler tombe sur ce qui pourrait être le reste de la population de Shining Canyon : un groupe d'une centaine d'individus qu'un état de démence sanguinaire a transformé en guerriers cannibales. Bloqués dans Shining Canyon jusqu'au prochain passage du train, les policiers se replient dans l'enceinte de la prison et organisent la défense conjointement avec les détenus.



Mal accueilli par le public outre-atlantique, ce « Ghosts of Mars » se révèle pourtant comme un concentré, à haute valeur énergétique, de l'univers cinématographique de John Carpenter. On y retrouve tout d'abord les influences du western, auquel le réalisateur voue une passion inébranlable, et en particulier celle de « Rio Bravo » d'Howard Hawks et de « Zulu » de Cy Enfield, dont il aurait transposé l'action durant la colonisation de la planète rouge.

Si les références visuelles au genre sont omniprésentes - chemin de fer, canyon, étendue désertique, ville-fantôme - et qu'il en conserve certains stéréotypes - le vilain bandit, la troupe de Marshall - il en transcende le propos au moyen d'une menace fantastico-extraterrestre, les esprits vengeurs et démoniaques des fantômes du peuple martien. Nanti d'un budget dérisoire et de décors minimalistes, Big John démontre, une fois de plus, son indéniable savoir faire et nous embarque pour 1h30 de cinéma endiablé, sur fond de musique hardcore (qu'il co-signe avec Anthrax), dans un crescendo d'action jubilatoire, uniquement motivée par l'envie de se faire plaisir.

Dans un pur style Carpenterien, il enchaîne les tableaux, jouant sur la frontière indicible entre horreur et beauté, humour et cruauté, qu'il illustre de références issues de sa propre filmographie, pour nous asséner un des ces chocs visuels dont il a le secret. On pense, bien entendu, à « Assault on precint 13 », dont il s'approprie la trame dramatique, à « Fog » également, matérialisant ici la résurgence et la progression des fantômes martiens, à « The thing », à « Jack Burton » pour la chorégraphie des combats, ou encore aux « Escape .. » pour la violence et l'humour.

A contre-pied de ses habitudes, Big John offre non seulement la part héroïque à la gente féminine mais, de plus, brouille les cartes du pouvoirs de l'autorité et de la séduction en plaçant son récit dans le contexte d'un société dirigée par les femmes.



C'est Natasha Henstridge (« La mutante »), venue au dernier moment remplacer Courtney Love de façon avantageuse, qui bénéficie du revirement du réalisateur et hérite de ce rôle de femme aux muscles et aux nerfs d'acier. A la fois Autorité face aux avances de son subalterne Jericho Butler, et Loi au yeux de Desolation, elle va parvenir aux cours des affrontements à forcer l'admiration de ces deux mâles à la virilité prononcée. Dans le petit groupe d'assiégés, une autre femme forte, possédant la clé et une part de responsabilité dans ce terrifiant mystère, va peu à peu se dévoiler : le Dr Arlene Whitlock, interprétée par la toujours superbe Joanna Cassidy (la charmeuse de serpent de « Blade Runner »).

On pourra, par contre, ne pas être convaincu par l'intérêt de cette narration en puzzle et flashback ou encore regretter qu'au détriment de certaines répétitions dans les scènes de castagne, Carpenter n'est pas préféré approfondir les personnages interprétés par Pam Grier (l'égérie des années 70 de la Blaxploitation) et la jeune Clea DuVall (« The Faculty », « Intrusion »).

Loin d'être innovant et/ou inoubliable, « Ghosts of Mars », plus à classer au niveau de « Los Angeles 2013 » que de l'excellent « The Thing », s'affirme néanmoins comme un sympathique voyage, sans prétention, au pays des obsessions (déjà explorées) du réalisateur. Une histoire effrayante et bien balancée, dont l'objectif n'a jamais été de nous infliger une luxation du cerveau, mais au contraire de nous offrir, pour le seul plaisir du récit, un moment de cinéma simplement jouissif.
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Snake Plisken

Il est vrai que le film n'a rien d'un chef d'oeuvre, on dirait tout simplement une pale copie de tous ses anciens films, en mauvais. Mais pourtant je l''ai apprecié peut-être pour la simplicité qu'il met dans ses films ou pour l'ambiance. Mais les thêmes récurrents de Carpenter sont là : le western (tous ses films), l'alliance du bien et du mal contre le pire (Assault), critique de la societé americaine (They Live - Invasion Los Angeles).

Juste un mot pour les autres critiques : hé les gars la prochaine fois que vous descendez un film regardez un peu plus loin que le bout de votre nez, ceux qui n'ont pas aimé sont tous des amateurs de cinema qui n'y connaissent rien. Tout l'art de Carpenter est de faire de la série B tout en y incluant des choses importantes à ses yeux. Mais malheureusement seule une minorité de gens comprennent ses oeuvres. Et vous en faites partie.
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 Florent Houde

Enfin John Carpenter paie son tribut à son genre favori : le western. La planète Mars (en fait une ancienne mine de gypse sur un territoire indien du Nouveau Mexique) vaut bien tous les Monument Valley du monde. Et pour cette grande fête jubilatoire il convoque ses maîtres : Hawkes ("Rio Bravo"), Pekinpah ("The wild Bunch"), Fuller ("40 guns" qui a pour leader une femme),j'en passe... Il n'oublie pas qu'il est avant tout un réalisateur de cinéma fantastique et truffe son décor de lames de rasoir piquées à Clive Barker et d'apaches/zombies croisés dans zulu voire échappés d'une planète des singes version heavy metal. Sans oublier le fameux train, élément nouveau chez Carpenter mais néanmoins fondamental du genre, qui est une des grandes trouvailles de ce film jubilatoire et efficace.

Tout comme dans son Western sur les morts et les vivants "Vampire", il prend la peine d'installer tranquillement ses personnages avant de déchaîner les feux de l'enfer dans une suite de séquences effrénées. Il se permet même quelques astuces scénaristiques : flashback et récits emboîtés. Carpenter s'avère être un formidable directeur d'acteur car il parvient à tirer le meilleur de deux acteurs à la filmographie douteuse à savoir Natasha hentridge (remarquée dans un navet nommé "la mutante"...tout un programme) et le rappeur Ice Cube (tout aussi ridicule dans le piteux "anaconda").

Sans se prendre réellement au sérieux tut en offrant un film de qualité avec peu de moyens Carpenter démontre de plus belle sa grande valeur de cinéaste mais aussi sa passion un peu trop appuyée... pour le hard rock.
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 Julien

Je trouve ce film super. La musique est cool. C'est un chef d'oeuvre. Je n'avais jamais vu de film de John Carpenter et je suis allé voir celui là par hasard et j'ai adoré. Je ne comprend pas ceux qui ne l'ont pas aimé : les acteurs sont géniaux, les décors sont extrêmement bien faits et le suspense est maintenu jusqu'à la fin du film.
C'est une consécration pour John Carpenter, dommage que GOM ne soit pas reconnu à sa juste valeur.
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 Arc Light

Ce film est un véritable chef-d'oeuvre absolu du septième art.

En réalisateur prophétique , John Carpenter a su magnifiquement exploiter le talent de ces deux acteurs extraordinaires que sont Natasha Henstridge et Ice Cube , afin de nous conter les difficultés de la colonisation d'un territoire , plutôt lointain : la Planète Mars... Pour aller dans le sens de Snake (que je ne connais pas , mais que je considère déjà comme un ami) , j'ai aimé ce film , rempli de clins d'oeil manifestes (à Sam Peckinpah - la "Horde Sauvage" , par exemple).

Plus sérieusement , les amateurs d'Ice Cube dont je fais parti passeront un agréable moment.

J'ai pu en même temps découvrir une actrice d'une extraordinaire beauté , Natasha Henstridge (je pense que j'ai dû passer les dernières années sur Mars , pour ne la découvrir qu'aujourd'hui) à qui je rends hommage le plus humblement du monde pour son dynamisme et la conviction qui l'anime tout au long de cette épopée.
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 Napoleon Wilson

On reconnait le style Carpenter mais malheureusement, le scenario est mal exploité, les personnages pas assez creusés et les acteurs pas tous top ( Ice Cube ferait mieux de rester un rapeur ).

Sinon, ca reste un bon divertissement
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 Stéphane

Mon dieu .....
Je me souviens de The Thing ... un excellent film qui allait un peu plus loin que cette parodie de film d'horreur ....
Ghost of Mars est a mon sens un bel echec ... je ne sais pas si carpenter a des problèmes avec le fisc mais ... je ne pense pas qu'il fera beaucoup d'argent avec ce film ...
Une bande son assourdissante (je suis tres amateur d'une musique qui apporte au film mais ici même si je ne me laisse facilement aller a ecouter dur hard sanguinolant c'est sans interêt ..on fini par baiser le son !!!!!!!), des dialogues dignes de Loft Story .. un scénario inexistant et ohhhhh tellement invraisemblable ...
Mr carpenter j'ai adoré certains de vos films ... et maintenant j'en deteste un ...
Pour conclure ... oui l'actrice principale est jolie ... si vous avez aimé ... et bien tant mieux pour vous mais je ne comprends pas ...
Enfin les gouts et les couleurs ???
Même si mon opinion ne vaut que pour moi , je ne conseille pas ce film !
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 Loïc Rougier

Ghosts of Mars est un modèle du genre. Carpenter est de retour égal à lui meme et ça se voit.
Dans une industrie cinematographique où tous pronent les grands effets numeriques (Episode 1) où les realisateurs perdent leur identité (Tim Burton),Carpenter est fidele à ses oeuvres.
Les décors cartons pates,la maquette du train et les couleurs donnent à ce film une atmosphere unique .
Les acteurs jouent tres bien leur role et Big daddy mars restera dans les annales des supers mechants comme le T1000,Predator ou encore Freddy.
Mais surtout la musique est extraordinnaire,elle est envoutante et tout simplemenent jouissive.
En bref,Carpenter à retrouvé son meilleur niveau avec un montage parfait comparable à THE THING.
C'est un film jubilatoir à voir et à revoir.
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