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Sale journée pour Marvin
H2G2 : LE GUIDE DU VOYAGEUR GALACTIQUE
(THE HITCHHIKER'S GUIDE TO THE GALAXY)
(2005)

H2G2 : Le guide du voyageur galactique (The Hitchhiker's Guide to the Galaxy), 2005, Garth Jennings, Etats-Unis/Angleterre, Couleurs, DTS-ES / Dolby Digital / SDDS.
Réalisateur : Garth Jennings.Durée : 1h49.
Sociétés de production : Touchstone Pictures, Spyglass Entertainment, Everyman Pictures et Hammer & Tongs.
Distributeur : Buena Vista International.
Producteur exécutif : Douglas Adams, Derek Evans, Robbie Stamp. Producteur : Gary Barber, Roger Birnbaum, Jonathan Glickman, Nick Goldsmith, Jay Roach.Co-producteur : Todd Arnow, Caroline Hewitt, Rebekah Rudd.
Scénario : Douglas Adams et Karey Kirkpatrick d'après les livres de Douglas Adams.
Directeur de la photographie : Igor Jadue-Lillo.Montage : Niven Howie et Jerry Chater (titres).
Casting : Susie Figgis et Marcia Ross.
Décorateur de production : Joel Collins. Décorateur de plateau : Kate Beckly.
Direction artistique : Alan Cassie, Daniel May, Phil Simms, Andy Thomson et Frank Walsh.
Maquillages : Paul Gooch et Nikita Rae. Costumes : Sammy Howarth et Sammy Sheldon.
Société d'effets spéciaux : Asylum Models & Effects Ltd., Cinesite (Europe) Ltd., Jim Henson's Creature Shop et Special Effects UK Ltd. (special effects).
Musique : Joby Talbot et Bernie Leadon.
Interprètes : Bill Bailey (La Baleine-Voix dans la V.O.), Anna Chancellor (Questular Rontok), Warwick Davis (Marvin), Mos Def (Ford Prefect), Zooey Deschanel (Trillian), Su Elliot (Pub Customer), Martin Freeman (Arthur Dent), Stephen Fry (Le Guide/Le narrateur), Richard Griffiths (voix de Jeltz), Dominique Jackson (Fook), John Malkovich (Humma Kavula)...

 L'histoire

ale journée pour le Terrien Arthur Dent. Sa maison est sur le point d'être rasée par un bulldozer, il découvre que son meilleur ami, Ford Prefect, est un extraterrestre et pour couronner le tout, la Terre va être pulvérisée dans quelques minutes pour faire de la place à une voie express hyperspatiale.

Arthur a une chance de survivre, mais il doit pour cela se faire prendre en stop par un vaisseau spatial, avec l'aide de Ford. Sa plus grande aventure va commencer au moment où notre propre monde disparaît... Arthur se jette dans l'inconnu et entame un délirant périple au cours duquel il va découvrir la véritable nature de l'univers.


 A propos

Difficile de faire une critique pour H2G2. Sans jeu de mot c'est un film ovni que seuls les britanniques peuvent nous concocter et encore en de rares occasions ! Il faut se remémorer les délires du film comme les tapettes à idées, Marvin, le robot maniaco-dépressif et névrosé avec sa tête grosse en forme de planète, les portes gémissantes des vaisseaux, des répliques d'anthologie comme " si la fin du Monde arrive, mettez-vous un sac sur la tête et allongez vous par terre " et des Vogons baveux qui ignorent une poursuite contre des fugitifs lorsque la sonnerie de la cantine Vogon se met à sonner pour le déjeuner de midi pour avoir un aperçu de l'univers hétéroclite et burlesque du film! Bref, un film, tiré de plusieurs romans, où l'imagination est au pouvoir !

Il faut aimer l'humour décalé et le " non-sense " " anglais et y être vraiment sensible. Dès la séquence du générique de début avec les dauphins, l'ambiance est donnée pour le reste du film. Si d'emblée vous êtes hermétique, c'est peine perdue. Un humour toujours teinté d'allusions philosophiques sur les récentes théories sur l'univers et sur le sens de toute forme de vie dans l'univers. Et le film donne même la réponse, encore une fois bien décalée ! Le délire total à la Monty Python sort en tout cas des sentiers battus, même si le film traîne parfois en longueur et la mise en scène de Garth Jennings ne trouve pas toujours la puissance pour un tel sujet, hormis dans la scène de l'usine à planètes. Les intermèdes explicatifs tirés du fameux guide sont didactiques et réussis mais brisent aussi le rythme, c'est le cas aussi du scénario qui ne cache que bien épisodiquement, la succession de tableaux burlesques, une incohérence voulue peut-être mais qui a quelques fois du mal à trouver sa voie. Un peu comme les héros, loin des archétypes traditionnelles de la S-F américaines de ces dernières années où Zaphod, roi de la galaxie, n'est qu'un joyeux fêtard nombriliste…

Le Guide du Voyageur Galactique foisonne d'idées délirantes et prend tout sujet sérieux en dérision : et finalement, si la forme de vie la plus intelligente de la Terre n'était pas l'homme mais les dauphins ? En quittant notre planète, ils nous chanteraient : "Allez au revoir et merci pour tout le poisson..."

Leitmotiv du film:
"Pas de panique !"

Définition de la bande-annonce selon le Guide du Voyageur intergalactique : "Les bandes-annonces sont faites pour vous donner une idée du film présenté dans un laps de temps très court.
En général, elles commencent par présenter un personnage principal ;
Très vite, ce personnage se trouve confronté à une situation si incroyable qu'on a pas pu s'empêcher de faire un film à son sujet.

La bande-annonce est généralement commentée par une voix grave : la voix d'un homme de deux mètres quinze qui fume trois paquets de cigarettes par jour depuis sa plus tendre enfance.

L'objectif étant de réaliser une œuvre publicitaire à la fois originale et palpitante.
Elle doit être intelligente et provocatrice, autrement dit montrer tout un tas de choses qui explosent, entrecoupées d'apparitions de jolies filles en bikini.
En général, la bande-annonce nous montre aussi des méchants sans foi ni loi, des créatures hideuses, des dauphins, de la violence physique, et bien entendu la promesse d'un amour véritable.
Et pour finir, il y a le montage final ; souvent rythmé par une musique rock ; tout ça conçu pour vous exploser les quelques neurones qu'il vous reste au fond du bulbe.

Tout ceci pour finalement vous révéler le titre du film, suivi de la date de sortie, qui permet au spectateur de s'organiser en fonction plusieurs mois à l'avance.





Zoom avant

 H2G2 : Guide du film galactique

D'abord présenté en 1978 sous la forme d'un feuilleton radiophonique sur la BBC, puis diffusé via un album vinyle, une série TV, un jeu vidéo, une bande dessinée et même un spectacle sur scène, les adaptations du Guide du Voyageur Galactique ne le furent jamais sur grand écran. A la fin des années 90, suite à l'insistance de Douglas Adams qui souhaitait produire le film avant qu'il ne meure, le projet fut relancé avec Jay Roach (Austin Powers) pressenti à la réalisation.

En 1982, le réalisateur Ivan Reitman et les producteurs Joe Medjuck et Michael C. Gross, ont envisagé de produire le film. Le rôle principal devait être confié à Bill Murray ou Dan Aykroyd. Finalement, le film produit à la place fut S.O.S. Fantômes, la comédie à succès que l'on connaît. Loin d'être oubliée, la série devint culte et fut déclinée en jeu vidéo, pièce de théâtre, bande dessinée et moults produits dérivés. Le projet resta donc dans les tiroirs des grandes maison de production.

Les premiers acteurs choisis furent Hugh Laurie et Jim Carrey pour jouer l'excentrique Zaphod Beeblebrox mais encore une fois le film ne vit pas le jour car Douglas Adams meurt d'une crise cardiaque en 2001. Le film est ensuite confié à Spike Jonze (Being John Malkovich-1999) mais ce dernier refuse finalement mais propose les noms de Nick Goldsmith et Garth Jennings, réalisateurs de clips. Côté scénario, les producteurs Gary Barber et Jonathan Glickman choisissent Karey Kirkpatrick, séduits par le savant dosage entre humour, sentimentalité et le rapidité de la narration que le scénariste avait su transmettre au film Chicken run. D'abord surpris par ce choix, Kirkpatrick a déclaré : "J'ai d'abord pensé que je serais incapable d'écrire ce scénario, explique-t-il, parce que Douglas Adams était un génie, ce qui n'est pas mon cas (...) Je connaissais le livre de réputation, j'étais conscient de son influence, mais je ne l'avais jamais lu (...) Cela dit, ça m'a permis d'aborder l'histoire avec un regard neuf. Je n'avais tout simplement aucune notion préconçue quand je me suis penché sur l'histoire."

Le projet actuel pouvait enfin démarrer…

Le travail le plus important dans la pré-production fut celui du storyboard, réalisé par Garth Jennings, il permettait de montrer clairement l'univers hyperréaliste créé à partir des écrits de Douglas Adams et des idées de Nick Goldsmith et Karey Kirkpatrick. "C'était une tâche colossale, confie le metteur en scène, mais j'ai réalisé que le seul moyen pour que le projet tienne debout était de montrer à tout le monde comment nous allions créer cet univers hyperréaliste sur notre bonne vieille Terre." déclare Garth Jennings. Il s'agissait ensuite de combiner des animatroniques de dernière génération créés par Jim Henson's Creature Shop et des trucages de cinéma à la Méliès. Cette alchimie devait permettre de donner l'illusion parfaite de monde virtuel mais cohérent et crédible pour l'œil du spectateur".

Pas moins de 500 plans avec SFX sont confiés à Cinesite, nécessitant la création d'environnement entièrement virtuels. Tous ces effets spéciaux sont supervisés par Angus Bickerton, ayant déjà œuvré sur Perdus dans l'espace ou d'autres productions britanniques. Pour d'autres plans plus traditionnels, Jennings utilise des maquettes miniatures créées par un des plus grand spécialiste du genre : Bill Pearson, un artiste ayant à son palmarès de nombreux succès de la S-F comme Batman Begins, Star Wars ou le plus récent La Guerre des Mondes.

Garth Jennings précise : " Nous ne voulions pas faire un de ces films qui se déroulent dans l'espace truffés d'effets, pleins de conventions que le public connaît et auxquelles il s'attend. Bien sûr, il y a un tas d'effets différents, mais ils ne sont pas là pour épater, ils font partie de l'humour et de l'inventivité de l'histoire. Ils laissent toujours la place à l'imagination - c'est un concept fondamental dans l'univers de Douglas Adams. Nous n'avons pas complètement rejeté les images de synthèse, il y en a pas mal, mais nous les avons minorées, elles sont là comme un complément, pas comme une base. Nous voulions créer quelque chose d'étrange et d'original."

Garth Jennings et Nick Goldsmith ont, pour réussir leur pari, engagé bon nombre d'anciens collaborateurs de leurs précédents clips et spots publicitaires comme le très créatif directeur de la photo Igor Jadue-Lillo, le chef décorateur Joel Collins ou Sammy Sheldon, " qui a créé les costumes interplanétaires les plus rigolos de la galaxie " selon Jennings.

 Les dernières créatures de Jim Henson Creature Shop !

Parcourant la galaxie, notre galaxy-trotter va rencontrer de nombreuses créatures aussi farfelues qu'incroyables. Le réalisateur a souhaité pour ces personnages des effets physiques plutôt que des animatroniques : il en ont confié la création à la céèbre firme Jim Henson's Creature Shop (Dark Crystal) dont malheureusement ce sera le dernier projet, la société ayant cessé ses activités durant l'été 2005 en Grande-Bretagne et recentrant son activité à Los Angeles.

Avec les extra-terrestres Vogons, le robot Marvin et autres créatures, l'équipe de créateurs a conçu et fabriquer pas moins de 98 éléments différents, dont certains ne représentant qu'une partie du personnage comme le bras de Marvin, ainsi qu'un cachalot en animatronique miniature de 4,5 mètres de long ! Au summum de la production, 200 personnes étaient affectées au projet, l'un des plus important que la firme ait connu.

Pour les créatures extraterrestres, Garth Jennings et Nick Goldsmith tenaient à des créatures réalisées à l'aide d'acteurs maquillés ou comportant seulement de l'animatronique. Pour les Vogons, des costumes grandeur nature pour les Vogons. Nick Goldsmith explique : "Nous savions que ce serait difficile, mais quand on a des créatures palpables, tangibles sur le plateau, il naît une magie inimitable. Pour les aider à créer leur ménagerie interspatiale, Garth Jennings et Nick Goldsmith ont fait appel au Jim Henson's Creature Shop, fondé par le marionnettiste Jim Henson. Jamie Courtier, directeur créatif du Creature Shop, est notamment à l'origine des Vogons animatroniques de plus de 2 m de haut. Tous sont nés d'un amalgame d'argile, de caoutchouc, de mousse... le tout porté par des comédiens humains.

 Guide du routard galactique

Le Guide galactique, dont le titre original est The Hitchhiker's Guide to the Galaxy, peut être traduit par le Guide de l'autostoppeur pour la galaxie. Il constitue le premier tome d'une "trilogie" en 5 volumes baptisée H2G2 (en référence au titre original), écrit par l'Anglais Douglas Adams à partir de 1979 et traduit en français par Jean Bonnefoy en 1982.
Lors de la première traduction, le titre français original était : Guide du routard galactique, mais l'éditeur du "Guide du Routard", célèbre guide touristique francophone, s'y opposa et demanda d'adopter un titre plus conforme à l'original et ne permettant pas la confusion avec le sien, qui était déposé. Pourtant, plusieurs milliers d'exemplaires ont été édités sous ce titre abandonné.

Depuis 2005, l'oeuvre est rebaptisée le Guide du voyageur galactique (nom du premier tome) et H2G2 (nom du cycle de cinq tomes).

 Le sens de la vie

En regardant le film, vous découvrirez la réponse à la grande question sur la Vie, l'Univers et le Reste... Le Guide du voyageur galactique, « trilogie en cinq volumes » de Douglas Adams, illustre bien l'absurdité de la vie. Afin de résoudre une bonne fois pour toutes le problème du sens de la vie, les habitants de la galaxie demandent à un super-ordinateur nommé « Deep Thought » (Pensées Profondes) de leur donner la réponse à la grande question sur la vie, l'univers et le reste. Après une réflexion de sept millions et demi d'années, l'ordinateur donne une réponse énigmatique : « 42 ».

Tout le monde se rend compte qu'il faut, pour saisir le sens de cette réponse, déterminer quelle est précisément la question. Deep Thought annonce alors qu'il va donner les plans d'un autre ordinateur qui, lui, saura calculer la question. Malheureusement cet ordinateur, constitué par la planète Terre, sera détruit à cause d'une erreur administrative. On apprendra plus tard que la question ultime est peut-être : « Qu'obtient-on en multipliant six par neuf ? » . L'erreur de multiplication est un signe supplémentaire de l'absurdité du monde.

 Anecdotes

Les noms des personnages du livre original ont été traduits dans la première version française du livre. Les noms sont identiques dans la version cinéma et dans la dernière édition du livre, ressorti à l'occasion de la sortie cinéma.

L'astrostoppeur involontaire Arthur Accroc est Arthur Dent dans le film de 2005, l'astrostoppeur extra-terrestre Ford Escort est Ford Prefect, le président de la galaxie Zappy Bibicy est devenu Zaphod Beeblebrox, les autres noms restent inchangés : la terrienne Trillian compagne de Zaphod et Marvin, l'androïde paranoïaque et dépressif.


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