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 King-Kong (1933)
 Critiques
KONGA
(1961)
Konga (id.), 1961, John Lemont, Grande-Bretagne. Superscope. Couleurs : Eastmancolor. Son : Mono .
Réalisateur : John Lemont.Durée : 1h30. Autre titre : I Was a Teenage Gorilla (production)
Sociétés de production : Merton Park Studios Ltd..
Distributeurs : American International Pictures (AIP), Astral Films, MGM/UA Home Entertainment Inc..
Producteur : Nathan Cohen, Stuart Levy, Jim O'Connolly (associé).Producteur exécutif : Herman Cohen.
Scénario : Herman Cohen et Aben Kandel.
Directeur de la photographie : Desmond Dickinson.
Montage : Jack Slade.
Décorateur de plateau : .Costumes : Bridget Sellers.
Direction artistique : C. Wilfred Arnold. Design de production : Yohei Taneda.
Musique : Gérard Schurmann.
Interprètes : Michael Gough (Dr. Charles Decker), Margo Johns (Margaret), Jess Conrad (Bob Kenton), Claire Gordon (Sandra Banks), Austin Trevor (Dean Foster), Jack Watson (Supt. Brown), George Pastell (Prof. Tagore), Vanda Godsell (la mère de Bob), Stanley Morgan (L'inspecteiur Lawson), Grace Arnold (Miss Barnesdell), Leonard Sachs (le père de Bob)...

 L'histoire

n botaniste mégalomane soumet à sa volonté une terrible créature, fruit de ses expérimentations génétiques réalisées sur un malheureux primate.

Charles Decker, un botaniste londonien, fait des découvertes surprenantes sur la mutation des plantes carnivores. De retour d'un séjour africain, il s'empresse d'expérimenter ses trouvailles sur un innocent chimpanzé appelé Konga. Les effets sont étonnants : Konga se transforme en un énorme gorille. Charles, non content de sa réussite, hypnotise sa créature afin de la soumettre totalement à sa volonté et d'assouvir sa mégalomanie grandissante. Devenue son jouet, l'animal lui obéit au doigt et à l'oeil.

Decker utilise donc la créature à des fins moins scientifiques que prévues : d'abord en éliminant le doyen de la faculté qui s'oppose à ses idées avant-gardistes mais également en supprimant le petit ami d'une étudiante dont il est tombé amoureux. Toutefois, si jamais Konga venait à reprendre son indépendance, il pourrait commettre des ravages pires encore que ceux suggérés par son créateur...


 A propos

Il faut bien s'apercevoir que trente ans après King-Kong, le chef d'œuvre de Ernest B.Schoedsack et Merian C.Cooper, ce remake tardif anglo-saxon n'a pas su tirer les leçons de son prédécesseurs. Alors que l'on espérait une vision de la jungle, nous n'avons droit qu'à un film super 8 diffusé en salle de classe. Des adolescents attardés, un professeur qui se laisse plus porter par ses instincts primaires que sa propre créature, un Big Ben à la place de l'Empire State Building, des mitrailleuses au lieu d'avions de chasse pour tuer Konga, qui n'a même pas eu la force de gravir le moindre immeuble !

Ajoutez à cela des effets spéciaux bâclés comme ce décor de la maison du professeur, des personnages ressemblant à des poupées Barbie dans les mains du gorille géant…

Zoom avant

 N'est pas King-Kong qui veut

Le film n'est pas conçu pour être amusant mais la vue du costume de Konga peut prêter à sourire! Michael Gough incarne un botaniste qui revient d'Afrique après avoir survécu à un accident d'avion et laissé pour mort. Il rapporte un secret qui permet une croissance accélérée sur tout être vivant...
Après avoir injecté son sérum sur son animal favori, un chimpanzé, le métabolisme de celui-ci s'en trouve modifié et vous pouvez deviner ce qu'il devient...

Difficile de comparer le film à King-Kong : manque de moyens évident, scénario hyper-conventionnel, reste une série B amusante pour ses effets spéciaux qui allient costume de gorille à dix balle et décors en carton pâte!

 Michael Gough

Michael Gough est un acteur britannique né en 1917. Sa personnalité attachante a marqué nombre de films fantastiques. Après des études spécialisées dans une école d'acteur du Royaume-Uni, il débute à trente ans dans Jusqu’à ce que la Mort s’Ensuive. Mais c'est avec Le cauchemar de Dracula en 1958, qu'il se distingue réellement comme un acteur fétiche du fantastique et de l'horreur, notamment dans les productions de la célèbre maison Hammer.

On le retrouvera ensuite dans Crimes au Musée des Horreurs en 1959 ou Le Fantôme de l’Opéra en 1962. En hommage à sa carrière, Tim Burton lui offrira un rôle dans Sleepy Hollow en 1999. Il sera également présent dans les quatre films Batman, dont les premiers furent également réalisés par Tim Burton.





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