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LA JEUNE FILLE DE L'EAU
(LADY IN THE WATER)

La jeune fille de l'eau (Lady in the Water), 2006, M. Night Shyamalan, Etats-Unis, Couleurs, Son : SDDS / Dolby Digital EX / DTS-ES .
Réalisateur : M. Night Shyamalan.Durée : 1h50.
Autre titre : La dame de l'eau (Canada - titre français)
Sociétés de production : Warner Bros. Pictures, Blinding Edge Pictures, Legendary Pictures.
Distributeur : Warner Bros..
Producteurs : Sam Mercer, M. Night Shyamalan.
Scénario : M. Night Shyamalan.
Montage : Barbara Tulliver.
Directeur de la photographie : Christopher Doyle.
Distribution des rôles : Douglas Aibel.
Direction artistique : Stefan Dechant, Christina Ann Wilson.
Création des décors : Martin Childs. Décorateur de plateau : Larry Dias.
Directeur de production : Ravi D. Mehta.
Costumes : Betsy Heimann.
Société d'effets spéciaux : Industrial Light & Magic (ILM), Spectral Motion Inc., Pacific Title and Art Studio .
Musique originale : James Newton Howard.
Interprètes : Paul Giamatti (Cleveland Heep), Bryce Dallas Howard (Story), Jeffrey Wright (Mr. Dury), Bob Balaban (Harry Farber), Sarita Choudhury (Anna Ran), Cindy Cheung (Young-Soon Choi), M. Night Shyamalan (Vick Ran)...
Date de sortie française : 23 août 2006. Date de sortie américaine : 16 février 2007.

 L'histoire

leveland Heep a tenté discrètement de se perdre à jamais dans les abysses de son vieil immeuble. Mais, cette nuit-là, il découvre dans le sous-sol de la piscine une jeune nymphe sortie d'un conte fantastique. La mystérieuse Story est poursuivie par des créatures maléfiques qui veulent l'empêcher de rejoindre son monde.

Mais grâce à ses pouvoirs, elle révèle à Cleveland et aux autres occupants de l'immeuble que le sort et le salut de chacun sont étroitement liés aux siens. Pour l'aider à regagner son univers, ils vont devoir décrypter une série de codes et affronter les démons. Le temps presse : d'ici la fin de la nuit, leur destin à tous sera scellé...




 A propos

Il est question de foi dans les films de M. Night Shyamalan : son petit dernier, La jeune fille de l'eau, est centré sur ce thème, au risque d'être souvent trop artificiel et manichéen.

Il faut du temps pour s'installer dans ce récit où les personnages sans liens apparents vont peu à peu tisser des relations autour du personnage de Story. Dans cet hôtel aseptisé où la pelouse semble être la seule à ne pas être rasée de près et cache des démons intérieurs, les hommes et les femmes rassemblées concentrent le microcosme de notre planète. On est souvent surpris la schématique peu à peu installée, même si le réalisateur avait prévenu ses spectateurs : il était impératif pour eux de retrouver leur âme d'enfant et d'accepter de "croire" pour apprécier, ou du moins comprendre, sa Jeune fille de l'eau.
Contrairement à de nombreux films fantastiques, aucun personnage n'a un rôle prédéfini et aucun ne semble douter de l'existence de la nymphe Story : le spectateur doit s'immerger dans le conte, au risque de perdre, et laisser Cleveland Heep nager plusieurs minutes sous l'eau sans reprendre son souffle…

En cela, ce film représente certainement l'aboutissement du cinéma de Shyamalan, dans la forme qu'il s'était fixée depuis Sixième sens. La fin du cycle de la croyance, où tout peut déraper dans l'irréalité (l'apparition fugitive de l'extra-terrestre dans Signs à travers une fenêtre durant un anniversaire d'enfant). Shyamalan nous demande cette fois ci de croire que la vie peut se résumer à un conte, une fable ou chacun a un rôle pré-défini à l'avance… et où tout est réalisable quand on y croit. C'est la foi commune des personnages qui permettra de libérer la nymphe Story dans un final aussi surprenant qu'irréaliste…


Bryce Dallas Howard , actrice:
"Je crois que nous racontons des contes de fées pour nous rappeler que nous faisons nous-mêmes partie d'une histoire. Nous faisons partie de quelque chose de plus grand que nous, et même si ce n'est pas toujours évident, je suis persuadée qu'il y a un plan global pour nous."


















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Zoom avant

 Un conte pour ses enfants

La Jeune fille de l'eau est l'adaptation cinématographique d'un conte que M. Night Shyamalan imagina, au fil des jours, pour ses propres enfants. Ainsi, le conte démarra à partir d'une simple question qui débutait l'histoire : "Saviez-vous que quelqu'un vit sous notre piscine ?. A partir de ce moment là, le récit s'est transformé en conte, puis en véritable odyssée. Il y avait quelque chose dans cette histoire qui me donnait envie de la raconter chaque nuit, et de la prolonger. Une fois que j'en ai eu fini, mes filles et moi continuions d'en parler et de parler des personnages. C'est un récit qui a eu une étrange résonance dans notre famille".

Les jeunes spectateurs qui voudraient parcourir plus longuement et percer un peu plus le mystère de La Jeune fille de l'eau peuvent lire le conte pour enfants inspiré par le film, écrit par M. Night Shyamalan et illustré par Crash McCreery. Le livre a été publié outre-Atlantique aux éditions Little Brown.

 Les créatures du Monde Bleu

Le réalisateur M. Night Shyamalan a défini avec l'artiste Crash McCreery, également illustrateur du conte pour enfants, les créatures qui apparaissent dans cette histoire autour de la piscine. Le film s'adresse ainsi, à un public beaucoup plus large que pour ses précédents films comme Le Village, Signes ou Le Sixième sens, même si les créatures restent assez terrifiantes !

Crash McCreery avait déjà œuvré dans de nombreux films comme Le Village, Pirates des Caraïbes, Jurrasic Park ou Van Helsing mais les créatures peuplant le Monde Bleu sont beaucoup plus novatrices et réussies. Un peu comme dans les dessins animés de Miyazaki, les créatures existent dans notre monde sans que les humains ne puissent les repérer. Pour le designer Crash McCreery et le réalisateur, Les arbres et l'herbe se sont donc imposés comme des éléments essentiels comme point de départ.

Ils ont donc imaginé plusieurs créatures avec en premier lieu, Le Scrunt, sorte de loup végétal au regard acéré, féroce et perfide, capable de se rendre invisible dans les herbes de la pelouse ; les Tartutic, des singes surgissants des branchages, chargés de maintenir la quiétude du Monde Bleu ; et enfin le Grand Eatlon, un aigle gigantesque chargé de ramener les nymphes vers la mer une fois leur mission accomplie chez les humains. Les créatures ont pris vie à l'écran grace aux effets spéciaux animatroniques (la scène du couloir avec le critique de film), les costumes (les singes) et les images de synthèse d'Industrial Light and Magic. C'était la première fois que le réalisateur M. Night Shyamalan collaborait avec les magiciens d' ILM : "J'ai vu Star Wars à l'age de sept ans, et j'avais été émerveillé par le travail de ILM. Donc de collaborer avec eux sur La Jeune fille de l'eau, c'est un peu comme si j'avais bouclé la boucle".


M. Night Shyamalan et Paul Giamatti
 La foi en un film

La foi est le fil conducteur des films de M. Night Shyamalan : la foi perdue du pasteur de Signes, la foi en une croyance transmise de générations en générations dans le village, la foi dans un pouvoir dans Incassable, la foi dans un conte pour La Jeune fille de l'eau. Dans cette histoire, un concierge découvre une nymphe dans la piscine de son hôtel.. et d'emblée on le spectateur est plongé dans un conte fantastique. Le réalisateur s'explique : " Je devais croire à 100% en cette histoire pour lui donner vie en tant que film. Mon espoir est que si je vous dis la vérité -à savoir que je crois en ces évènements- alors le public sera ouvert pour recevoir ce message. Le problème quand nous grandissons, c'est que nous oublions que tout est possible. Et les choses qui étaient du domaine du possible sont devenues des histoires. Et nous sommes devenus tellement cyniques que ces histoires sont devenues des contes pour enfants. Les choses qui étaient vraies auparavant sont désormais dissimulées en contes. Dans La Jeune fille de l'eau, il existe tout un écosystème de créatures vivant au-delà de cet immeuble résidentiel. Mais les locataires doivent revenir sur des siècles de croyances pour redevenir des enfants et croire à l'impossible, et ainsi rentrer en contact avec cet autre monde qui co-existe avec le leur".

"Mes films expriment l'état d'esprit dans lequel je me trouve, émotionnellement parlant. Chaque film aborde des questions auxquelles je suis confronté en tant qu'être humain. J'essaye d'être le plus honnête possible avec les spectateurs, donc j'essaye de parler honnêtement des choses qui me touchent personnellement, dans le contexte d'une fiction que tout le monde peut apprécier. (...) J'ai eu l'idée du Village et de La Jeune fille de l'eau au même moment, mais j'étais dans un état d'esprit plus sombre à cette époque, et Le Village était un moyen d'exprimer les questions qui me hantaient. Jusqu'où serais-je prêt à aller pour protéger ma famille ? Est-ce que je me couperais de la société ? Ferais-je les bons choix ? Je n'étais pas prêt pour une histoire optimiste. Mais aujourd'hui, je me sens inspiré et plein d'espoir, et La Jeune fille de l'eau est un reflet de ça. (...)
Chaque fois que je dévie de ce que je suis censé faire sur cette Terre, je me sens malheureux. Quand je vois des gens qui ne rayonnent pas, qui n'ont pas cette aura que vous discernez chez les gens qui vous inspirent, c'est parce qu'ils ne font pas ce qu'ils sont censés faire. Ils n'ont pas encore trouvé leur but ici bas. Quand les gens verront ce film, j'espère qu'ils auront à nouveau de l'espoir en eux-mêmes et pour les autres. Un espoir que chacun trouve son but et que nous puissions tous faire ce à quoi nous sommes destinés
".

 Les acteurs

En écrivant le rôle de Cleveland Heep, le réalisateur M. Night Shyamalan a immédiatement pensé à Paul Giamatti, qu'il avait vu joué dans Sideways d'Alexander Payne . Il avait apprécié son humour et sa capacité à tenir le premier rôle. Le réalisateur le compare à Richard Dreyfuss notamment dans Rencontres du troisième type : "... sa capacité à vous faire rire, et cependant vous faire ressentir la profondeur et la confusion de son personnage. S'en dégage alors un espoir pour l'humanité."

La belle et jeune nymphe aquatique du film est interprétée par Bryce Dallas Howard qui n'est autre que la fille de Ron Howard, réalisateur de Splash en 1984, comédie dans laquelle Tom Hanks était confronté à une jolie sirène campée par Daryl Hannah. Depuis, Ron Howard a dirigé dans De l'ombre à la lumière (2005) un certain Paul Giamatti, qui n'est autre que le partenaire de Bryce Dallas Howard dans le film de M. Night Shyamalan. Pour M. M. Night Shyamalan, la nymphe Story est le personnage le plus important de cette histoire : "...dans la mesure où elle va influencer l'avenir du monde. Mais elle ne s'en rend pas compte, car elle pense qu'elle n'est pas douée dans son travail de nymphe. C'est vraiment très touchant que quelqu'un qui est presque une incarnation de Dieu ne puisse pas voir combien il est important et exceptionnel. Le fait que Story doive, comme Cleveland, trouver sa voie, c'est quelque chose de très beau".

Chaque jour, Bryce Dallas Howard devait subir environ trois heures de maquillage waterproof pour jouer la nymphe et rendre sa peau translucide et aquatique.

C'est lors du dernier jour de tournage du Village que M. Night Shyamalan a raconté l'histoire de La Jeune fille de l'eau à Bryce Dallas Howard. Quelques mois plus tard, lors d'une projection privée du film destinée à l'actrice et ses parents, il lui proposa le rôle de Story. "Je me suis assise par terre et je me suis mise à pleurer", se souvient la comédienne. "Ca peut sembler très dramatique comme ça, mais je me sens très proche de Night et c'était énorme à mes yeux qu'il m'invite sur ce film". Selon M. Night Shyamalan, "c'était un acte de foi. Je n'avais pas encore écrit le scénario mais je savais que je voulais qu'elle joue ce rôle".

L'actrice révélée par son émouvant rôle dans Le Village en 2004, Bryce Dallas Howard retrouve M. Night Shyamalan pour La Jeune fille de l'eau. Après Bruce Willis (Sixième Sens et Incassable), Joaquin Phoenix et Cherry Jones (tous deux à l'affiche de Signes et du Village), la jeune comédienne rejoint ainsi le clan des fidèles du réalisateur.

Elle sera à l'affiche de Spider-Man 3 dans lequel elle interprète Gwen Stacy, avec à ses côtés Kirsten Dunst, qu'elle avait rempcaée au pied levé dans Le Village!

 Anecdotes

Le réalisateur Shyamalan nous avait habitué aux apparitions en forme de caméo dans ses précdénets films : un docteur dans Sixième Sens, un dealer dans Incassable, le "meurtrier" de la femme de Mel Gibson dans Signes, un garde-forestier dans Le Village. Dans ce film, il s'offre un rôle plus important, celui de Vick Ran, une jeune écrivain qui va trouver sa source d'inspiration et certaines réponses à ses questions lors de sa rencontre avec la nymphe Story. James Newton Howard est le compositeur attitré de M. Night Shyamalan depuis Sixième Sens. Il a été choisi également pour La Jeune fille de l'eau : un film marquant sa cinquième collaboration avec le cinéaste après Sixième Sens (1999), Incassable (2000), Signes (2002) et Le Village (2004).



 Le film en DVD

L'édition est quasi identique à la version de la zone 1, avec les qualités : bonne compression, transfert plus que correct, bon rendus dans les scènes sombres importantes dans le film ; mais aussi ses défauts, piqué d'image trop adouci donnant parfois des impressions de flous.
Pas d'édition HD-DVD ou Blu-Ray sous les yeux pour confirmer cette vision sur ces nouveaux supports. La qualité sonore est magistrale et importante pour ce genre de film : les apparitions du Scrunt sont terrifiantes!
Studio : Warner Home Vidéo
Date de sortie du DVD : 28 février 2007
Durée : 95 minutes
Contenu du DVD - Edition Simple :
La jeune fille de l'eau, un conte fantastique (5' – VOST) : une interview du réalisateur qui nous livre des passages de son conte et les raisons qu'il l'ont poussé à l'écrire.
Les reflets de la jeune fille de l'eau (34'45" – VOST) : Making-of en six parties (Introduction et scénario, Les personnages, Le style, Lieu de tournage et décor, Les créatures, Postproduction et finalisation).
Les auditions des acteurs(2'10" – VOST)
La bétisier(3'16")
Les scènes coupées(5'02")
Les bandes-annonces et teaser
Spécifications techniques :
Présentation : Snap Case
Format image : Widescreen anamorphic - 2.35:1
Langues et formats sonores : Français (Dolby Digital 5.1), Anglais (Dolby Digital 5.1)
Sous-titres : Anglais, Français, Hollandais, Arabe.

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Sites :
 Site officiel - Toutes les infos sur le film (en anglais)...


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