L'affiche A propos du film
Romain Duris Le réveillon déjanté Conflit de génération entre Belmondo(le fils) et Romain Duris(le père) |
PEUT-ÊTRE Peut Être , 1999, Cédric Klapisch, France. Sortie : le 10 Novembre 1999. 31 décembre 1999. Réveillon chic dans un grand appartement parisien. Un jeune homme, Arthur, subit les avances de son amie Lucie qui veut à tout prix avoir un enfant de lui. Mais Arthur n'est pas pressé de goûter aux joies de la paternité... Le Paris de 2070 Sous les pavés, la plage? Pourquoi en 2070 n'y a-t-il pas de végétation et que tout le monde mange à sa faim ? Il y a du sable partout dans Paris et des autruches, des chameaux, des oies ? Ne vous attendez pas à une démonstration futuriste à la "Retour vers le futur", dans "Peut-Être", le magnifique décor d'un Paris ensablé et dont seuls émergent les buildings ou le dernier étage des bâtiments n'est pas montré en long et en large, et rien ne vient donc expliquer ce curieux phénomène. Après de nombreuses difficultés lors du montage financier du film avec les sociétés de production françaises, le financement du film a finalement été assuré par la filiale de Warner Bros en France, déjà responsable du film de Claude Miller "la classe de neige". Le réalisateurCédric Klapisch est le réalisateur montant de la nouvelle vague de jeunes réalisateur des années 90. Très à l'aise dans les films d'ambiance réunissant une groupe de personnages qu'il sait à merveille rendre vivants et chaleureux. on peut citer par exemple, la reconstitution d'un quartier de Paris dans "Chacun cherche son chat", un restaurant dans "Un air de famille", un grand magasin dans "Rien du tout". Jean-Paul Belmondo est le fils d'une grande famille d'artistes : son père étant sculpteur et sa mère artiste peintre. Tenté avant la carrière cinématographique par le football et la boxe, il ne tentera le Conservatoire qu'en 1951. Ami de Jean-Pierre Marielle, Jean Rochefort, et débute au théâtre dans "La mégère apprivoisée" et "Oscar". En 1956, il fait ses débuts au cinéma dans Les tricheurs de Marcel Carné. La révélation arrive en 1960 avec Jean-luc Godard dans "A bout de souffle", film référence de la Nouvelle-Vague, le couple qu'il forme dans le film avec Jean Seberg reste mythique. Une année plus tard dans "Léon Morin, prêtre", sous la direction de Jean-Pierre Melville, il connaît un franc succès. Avec "Cartouche", il va amorcer (jeu de mots involontaire), une des plus grandes carrières de comédien physique français. En 1964, L'homme de Rio de Philippe de Broca lui permet de séduire à nouveau un large public... Rôle après rôle, il va toucher à tous les genres à succès du cinéma français : la comédie avec "Les tribulations d'un Chinois en Chine" ou "Les mariés de l'an II", le drame avec Truffaut dans "La sirène du Mississipi". Il enchaîne à partir des années 70, une série de films populaires, moins innovants, mais véritables locomotives pour un acteur adulé du public : avec Verneuil (Peur sur la ville, Le corps de mon ennemi, Les morfalous) et Lautner (Flic ou voyou, Le guignolo, Joyeuses Pâques). Cependant Belmondo et le public, se fatiguent de ses rôles "faciles", ce n'est qu'en 1988 avec Lelouch dans "Itinéraire d'un enfant gâté", en homme d'affaires jetant aux orties sa vie de business man qu'il va à nouveau retrouver l'estime et récolter un César mérité. Il retrouvera Lelouch dans "Les misérables" (1995), avec le rôle de Jean Valjean. Mais Belmondo est maintenant avant tout sur les planches "Kean" puis dans "Cyrano de Bergerac", mis en scène par Robert Hossein. Patrice Leconte renoue en 1998 avec les films à succès populaires avec "Une chance sur deux" où il reforme le duo mythique de "Borsalino", Delon-Belmondo, en forme d'hommage aux films qui les ont rendus si populaires. ILMOGRAPHIE Les copains du dimanche, Aisner, 1957 Drôle de dimanche, Marc Allégret, 1957 A pied, à cheval et en voiture, Delbez, 1957 Sois belle et tais-toi, Marc Allégret, 1957 Les tricheurs, Marcel Carné, 1958 Mademoiselle ange (Ein Engel auf Erden), Radvanyi, 1958. Charlotte et son jules, Jean-Luc Godard A double tour, Claude Chabrol, 1959 Classe tous risques, Claude Sautet, 1959 Les distractions, Dupont, 1959 La Française et l'amour, Henri Verneuil, 1959 A bout de souffle, Jean-Luc Godard, 1960 La novice (Lettere di unea novizia), Alberto Lattuada, 1960 La viaccia (id.), Bolognini, 1960 Moderato cantabile, Brook, 1960 La ciociara (id.), Vittorio de Sica, 1960 Un cœur gros comme ça, Reichenbach, 1960 Léon Morin, prêtre, Jean-Pierre Melville, 1960 Une femme est une femme, Jean-Luc Godard, 1960 Les amours célèbres, Boisrond (film à sketches), 1960 Un nommé La Rocca, Becker, 1960 Cartouche, Philippe De Broca, 1960 Un singe en hiver, Henri Verneuil, 1962 Le doulos, Jean-Pierre Melville, 1963 Peau de banane, Marcel Ophüls, 1963 La mer à boire (Mare matto), Castellani, 1963 Dragées au poivre, Baratier, 1963 L'aîné des Ferchaux, Jean-Pierre Melville, 1963 Le jour le plus court (Il giorno più corto), Corbucci, 1963 L'homme de Rio, Philippe De Broca, 1964 La chasse à l'homme, Edouard Molinaro, 1964 Echappement libre, Becker, 1964 Cent mille dollars au soleil, Henri Verneuil, 1964 Week-end à Zuydcoote, Henri Verneuil, 1965 Par un beau matin d'été, Jacques Deray, 1965 Pierrot le fou, Jean-Luc Godard, 1965 Les tribulations d'un Chinois en Chine, Philippe de Broca, 1965 Tendre voyou, Jacques Becker, 1966 Paris brûle-t-il ? , René Clément, 1966 Casino Royale (id.), John Huston (co-réalisateur), 1967 Le voleur, Louis Malle, 1967 Ho !, Robert Enrico, 1968 Dieu a choisi Paris, Prouteau, Artuys, 1968 Le cerveau, Gérard Oury, 1968 La sirène du Mississipi, François Truffaut, 1969 Un homme qui me plaît, Claude Lelouch, 1969 Borsalino, Jacques Deray, 1970 Les mariés de l'an II, Jean-Paul Rappeneau, 1971 Le casse, Henri Verneuil, 1971 Docteur Popaul, Claude Chabrol, 1971 La scoumoune, José Giovanni, 1972 L'héritier, Philippe Labro, 1973 Le magnifique, Philippe De Broca, 1973 Stavisky, Alain Resnais, 1974 Peur sur la ville, Henri Verneuil, 1975 L'incorrigible, Philippe De Broca, 1975 L'alpagueur, Philippe Labro, 1976. Le corps de mon ennemi, Henri Verneuil, 1976 L'animal, Claude Zidi, 1977 Flic ou voyou, Georges Lautner, 1979 Le guignolo, Georges Lautner, 1980 Le professionnel, Georges Lautner, 1981 L'as des as, Gérard Oury, 1982 Le marginal, Jacques Deray, 1983 Les morfalous, Henri Verneuil, 1984 Joyeuses Pâques, Georges Lautner, 1984 Hold-up, Alexandre Arcady, 1985 Le solitaire, Jacques Deray, 1986 Itinéraire d'un enfant gâté, Claude Lelouch, 1988 L'inconnu dans la maison, Georges Lautner, 1992 Les misérables, Claude Lelouch, 1994 Les cent et une nuits, Agnès Varda, 1994 Désiré, Murat, 1995 Une chance sur deux, Patrice Leconte, 1998 Peut-Être, Cédric Klapisch, 1999 Géraldine Pailhas et Romain Duris La belle Géraldine Pailhas a d'abord tourné quelques clips avant d'être découverte par Claude Pinoteau qui va lui offrir son premier rôle dans "La neige et le feu", film historique se déroulant entre 1939 et 1945. On la retrouve ensuite en Bernadette Soubirous dans "Les arcandiers". Depuis, elle tourne avec les plus grands : avec Montand et Beineix dans IP5, Pialat et Depardieu dans "Le garçu", avec les américains Marlon Brando et Johnny Depp pour "Don Juan DeMarco", la fille des rêves de Depp. Romain Duris et Cédric Klapisch s'étaient rencontrés dans le film "Le péril jeune" en 1983, en compagnie de Vincent Elbaz. Klapisch lui demandera de participer ensuite à l'aventure de "Chacun cherche son chat", où il trouvera le rôle d'un petit minet dragueur dans cette comédie marquante des années 90. Il a ensuite participé à "Dobermann" de Jan Kounen, western urbain hyper-violent et stylisé. Son image a été également vue dans de nombreux clips dont celui de Princess Erika "faut qu'je travaille" réalisé par Olivier Dahan. Le film en DVD ou Vidéo Disponible en vidéo à la location. Jean-Pierre Bacri Autour de "Peut-être" Le site officiel du film Peut-Être. Votre critique, des informations complémentaires sur ce film, cliquez le lien E-Mail ! 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