L'histoire
 A propos du film
 Zoom avant
 Acteurs
 Sites Web
 Photos
 Event Horizon
 Soldier
 Imprimer la fiche

RESIDENT EVIL

Resident Evil, 2001, Paul W.S. Anderson, Allemagne/Grande-Bretagne. Couleurs. Son : DTS / Dolby Digital / SDDS .
Durée : 1h40. Autres titres : Resident Evil: Ground Zero, Resident Evil the Movie (titres de production).
Sociétés de production : Constantin Film Produktion GmbH, Davis Films, Impact Pictures, New Legacy.
Distributeurs : Metropolitan Filmexport (France), Pathé Pictures (Grande-Bretagne), Screen Gems Inc, Sony Pictures Entertainment (USA).
Réalisateur : Paul W.S. Anderson.
Assistants réalisateurs : Jan Sebastian Ballhaus, Simon Emanuel, Paul Goldsmith.
Scénario : Paul W.S. Anderson.
Producteurs : Paul W.S. Anderson, Jeremy Bolt, Bernd Eichinger, Samuel Hadida.
Co-producteurs : Chris Symes. Producteur associé : Mike Gabrawy
Producteurs exécutifs : Victor Hadida, Daniel S. Kletzky, Robert Kulzer, Yoshiki Okamoto.
Directeur de la photo : David Johnson.
Montage : Alexander Berner.
Décorateur de plateau : Penny Crawford. Costumes : Richard Bridgland.
Directeur artistique : Jörg Baumgarten.
Sociétés d'effets spéciaux : AMX Studios Ltd. (écrans graphiques et cartes 3D), Animated Extras International Ltd. (effets animatroniques), Animated Extras International Ltd. (SFX Maquillages), Berliner Spezialeffekte Atelier (SFX), Die Nefzers (SFX), MagicMove GmbH [de] (Camera Motion Control), The Computer Film Company (SFX digitaux).
Musique originale : Marco Beltrami, Marilyn Manson. Chansons : Shawn Crahan, Paul Gray, Joe Jordison, Corey Taylor.
Interprètes : Milla Jovovich (Alice), Michelle Rodriguez (Rain), Ryan McCluskey (Mr. Grey), Oscar Pearce (Mr. Red), Indra Ové (Mme Black), Anna Bolt (Dr. Green), Joseph May (Dr. Blue), Robert Tannion (Dr. Brown), Heike Makatsch (Lisa), Jaymes Butler (Clarence), Stephen Billington (Mr. White), Fiona Glascott (Mme Gold), Eric Mabius (Matt Addison), Colin Salmon (One), Martin Crewes (Chad Kaplan), Pasquale Aleardi (J.D. Salinas), Michaela Dicker (la Reine rouge)...
Sortie française : le 3 août 2002.




L'histoire

n accident terrible est arrivé au sein du laboratoire de recherche génétique de la multinationale Umbrella Corporation, une puissante société d'ingénierie biologique. Après une erreur de manipulation, un virus mortel s'est répandu dans tout le complexe souterrain.

A la tête d'un commando chargé d'éclaircir les causes de cet incident, Alice et Rain, deux femmes à forte personnalité. Tout le personnel du laboratoire a été infecté par le terrible virus. Après une mort rapide ; chaque individu infecté revient à la vie sous la forme d'un zombie dont le seul but est de faire de chaque être vivant, un des ces congénères. Une simple morsure, ou griffure suffit en effet à contaminer les vivants...

Le commando n'a que quelques heures pour confiner le virus dans le laboratoire souterrain et éviter ainsi une prolifération à l'extérieur. Au fur et à mesure de sa descente vers les enfers, le groupe découvrira que le virus a été volontairement propagé dans tout le complexe. La Reine Rouge, l'ordinateur omnipotent qui dirige la base n'a alors eu qu'une seule issue : bloquer tout le personnel et attendre que le mal fasse son effet. Parvenus au cœur du système, après avoir les chiens mutants et les zombies… Alice découvre que les morts-vivants sont l'épouvantable conséquence du dernier projet de recherche d'Umbrella Corporation : le T-virus.

Destiné initialement à combattre le vieillissement et les maladies du système nerveux, le T-virus a la capacité de ranimer les cellules mortes. Mais avant d'avoir pu être utilisé pour le bien de l'humanité, le virus a été volontairement libéré dans l'atmosphère du laboratoire par un saboteur inconnu. Qui a pu commettre une telle atrocité ?

Pour contenir l'infection, Red Queen a scellé le laboratoire. Rain exige de l'ordinateur qu'il les conduise à la surface. Red Queen accepte, mais ne libérera que ceux qui ne sont pas contaminés. Sauf, bien entendu, s'ils trouvent l'antivirus... Sur leur chemin, ils devront affronter l'abominable résultat d'une expérience ratée, The Licker, un monstre mutant qui veut tous les détruire et dont la force augmente à chaque fois qu'il tue.

Le commando et Alice arriveront-ils à déjouer Red Queen et à trouver l'anti-virus à temps ? Ou sont-ils condamnés à devenir à leur tour des morts-vivants ? Y aura-t-il des survivants ?


A propos

Adapter un jeu vidéo sur grand écran est une gageure sur laquelle beaucoup de réalisateurs se sont cassés les dents, voir -non c'est juste une expression je ne vous conseillerai que la vision de la jaquette- Mortal Kombat avec Christophe Lambert, signé du même Paul Anderson... Donc, Après Lara Croft, catégorie jeu d'aventure, c'est au tour des morts-vivants de Resident Evil de se faire une toile ! Petit calcul, peu savant, des producteurs : si le jeu développé à l'origine pour Playstation s'est vendu à 17 millions d'exemplaires, il y a fort à parier que nombreux fans viendront découvrir sur grand écran les pérégrinations de son héroïne sur grand écran. De surcroît si elle est incarné par la belle Milla Jovovich, égérie de Luc Besson depuis Le Cinquième élément et Jeanned'arc.

Paul Anderson (Event Horizon, Soldier) gravit pas à pas les chemins de la reconnaissance, tout du moins dans le cinéma S-F-, son Resident Evil ne dépasse jamais son statut de série B mais brasse allègrement les genres avec réussite. Le scénario nous plonge dans l'apocalypse bactériologique d'un laboratoire secret : nous voici pénétrant le monde entraperçu dans Le Mystère Andromède (1967) de Robert Wise mais un zombie surgissant au détour d'un couloir nous fait bifurquer dans le gore tendance George Romero. Là est la réussite du film, tel un John Carpenter dans Ghosts of Mars, Anderson sait tirer le meilleur parti d'un budget modeste. Pas de montage tonitruant version clip, pas de mouvements de caméra transcendant mais une volonté d'offrir l'angle de caméra le mieux adapté au spectateur, pour mieux l'immerger dans l'univers claustrophobique du laboratoire. Comme la plupart des productions actuelles, le postulat de départ, ici la prolifération d'un virus, n'est que peu exploité. Il faudra revisionner Le Mystère Andromède pour découvrir ce que Wise en avait fait trente ans auparavant…

"Je ne rentrerai pas avant de savoir qui je suis. Si je suis quelqu'un que j'aime, alors je rentrerai. Sinon, je resterai ici."
"Alice au Pays des merveilles" de Lewis Carroll.

Alice (Milla Jovovich)














Zoom avant

Un jeu, un film

Les 4 épisodes qui constituent la saga du jeu Resident Evil (créé par Shinji Mikami et concue par Yoshiki Okamoto pour Capcom, la compagnie japonaise responsable des jeux Street Fighter) ont été vendus à plus de 16 millions d'exemplaires de par le monde, et ont rapportés la somme faramineuse, pour un jeu, de 600 millions de dollars.
Dans le jeu, deux agents d'un groupe d'intervention appelé S.T.A.R.S. viennent enquêter sur les ravages d'un virus militaire dans une petite ville des Etats Unis. Ils sont très vite rattrapés par un complot mystérieux... Le jeu original a engendré plusieurs suites : Resident Evil 2, Resident Evil 3: Nemesis, Resident Evil: Code Veronica, ou le jeu de tir Resident Evil: Survivor. Notons enfin qu'au Japon, son pays d'origine, le jeu s'appelle Bio Hazard.
Les événements de ce film ont lieu quelques jours avant ceux premier jeu et la dernière scène (avec Alice se réveillant dans la ville de Raccoon dévastée par les zombies) a lieu pendant le deuxième jeu. Le sort final du personnage de Matt, incarné par Eric Mabius, était d'ores et déjà connu des amateurs du jeu vidéo.

Alice in Umbrella Land


Paul Anderson a avoué que la trame de Resident evil est très proche de deux de ses romans préférés : Alice au pays des merveilles et A travers le miroir, tous deux signés Lewis Carroll. Dans ces deux oeuvres, l'heroïne découvre un univers alternatif, souterrain et mystérieux. Par respect, Paul Anderson a donc naturellement choisi d'appeler son personnage principal "Alice". Les fans du jeu ne retrouvent donc pas Jill Valentine, héroïne de toute la saga. Interrogé sur cette option, le réalisateur déclarait : "Tous savent déjà qu'elle ne va pas mourir, puisqu'elle revient dans les autres épisodes du jeu."

Autres similitudes flagrantes entre Resident Evil et Alice au Pays des merveilles :
- le personnage principal se nomme également Alice,
- l'ordinateur central se nomme La Reine Rouge, comme la reine autoritaire et despotique du conte original,
- la Reine Rouge veut tuer toute personne infectée, un lapin blanc est le cobaye pour tester le virus,
- pour rentrer dans le complexe du laboratoire, ils passent par une porte miroir,

Anecdotes

Le réalisateur George A. Romero, auteur de La Nuit des morts-vivants (Night of the Living Dead, 1968) était à l'origine censé écrire et réaliser le film, mais des divergences de production orientèrent le projet vers un autre script ... et une autre réalisateur.

Le film a été titré "Resident Evil:Ground Zero" durant les phases de production mais le titre a été réduit à "Resident Evil", après les attentats du 11 Septembre. Ground Zero indiquant la zone où se trouvaient les Twin Towers.

Le code pour pénétrer l'antichambre de La Reine Rouge est 12177.
Un journal dans la ville Raccoon est visible avec en gros titres "The Dead Walk!" (La mort est en marche). Ceci est une référence au film "Day of the Dead" (Le jour des morts-vivants, 1985) dans lequel un journal affiche le même titre dans la scène d'ouverture.

Milla Jovovich est, elle aussi, une grande fan du jeu original. Elle avoue même avoir passé des heures entières à y jouer avec son frère, tout en voulant en produire une version cinéma, bien avant que le projet ne soit lancé.

L'équipe de tournage s'est déplacé sur différents lieux : Berlin (Allemagne), Londres (Royaume-Uni), et Potsdam, Brandenburg (Allemagne). Certaines scènes ont été tournées dans la station du métro berlinois Reichstag dont l'ouverture est planifiée pour 2004!

Le producteur Jeremy Bolt apparaît à plusieurs reprises en zombie dans plusieurs scènes du film.
La séquence-choc où les soldats sont pris au piège dans le couloir permettant d'accèder à l'ordinateur central et tués par des lasers en mouvement a été inspiré par une séquence similaire dans le film canadien "Cube" de Vincenzo Natali.
Beaucoup ont vu beaucoup de similitudes entre Resident Evil et Ghosts of Mars : · les caractères des principaux personnages sont similaires, les femmes sont des combattantes; tous sont dans un environnement isolé entouré par des zombies et s'évadent dans un train pourchassés par les monstres, les deux films se terminent par un zoom arrière dévoilant l'ampleur du chaos et l'héroïne prêtent à se battre...




DVD
Les acteurs

Milla Natasha Jovovich est née le 17 décembre 1975 à Kiev, en Ukraine, alors état membre de la toute puissante Union Soviétique.
Elle est la fille unique de l'union entre l'actrice Gallina Loginova et du physicien Bogdanovich Jovovich et passe ses cinq premières entre Londres, où travaille son père, et la Russie, où les parents résident. Après une fuite de URSS, toute la famille quitte part s'installer à Sacramento, en Californie. Ses débuts sont difficiles à l'école où elle est souvent appelée "la communiste".
A 11 ans, elle veut suivre une carrière de comédienne. Rapidement remarqué pour son physique imparable de mannequin, elle enchaîne les concours de beauté et les podiums mais c'est grace à une photo de Herb Ritts qu'elle fera la une d'un magazine de mode italien : en quelques années, elle devient l'un des top-models que la presse people s'arrache.

Dès 1988, alors qu'elle a 13 ans, elle décroche son premier rôle au cinéma dans A fleur de peau, film pseudo-érotique de Zalman King, scénariste du torride 9 semaines 1/2. Cinq ans plus tard, Milla s'essaie à la chanson sous la direction de Stuart Zender, bassiste de Jamiroquai, et sort son premier album, "The Divine Comedy", dans la mouvance "World Music".

Côté cinéma, on la découvre dans "Le Retour au lagon bleu", toujours assez dévêtue puis dans "Dazed and Confused" (inédit en France), plus digne d'intérêt. Véritablement, sa carrière prend un nouvel essor en 1997 avec la rencontre de Luc Besson et son film Le cinquième élément. Lui seul permet d'admirer à la fois la plastique et le talent de la comédienne sur cinémascope. Elle y incarne Leeloo, rousse androïde un peu perdue mais investie de la mission de sauver le monde aux côtés de Bruce Willis, pas beaucoup plus concernée. Milla tourne ensuite sous la direction de grands réalisateurs comme Spike Lee (He Got Game, en 1998) ou Wim Wenders (The Million Dollar Hotel), où elle incarne une paumée amoureuse d'un loser. Elle retrouvera Luc Besson pour Jeanne d'Arc, dans le rôle d'une Pucelle d'Orléans au top de sa beauté...

FILMOGRAPHIE
A fleur de peau (Two Moon Junction), King, 1988.
Retour au lagon bleu (Return to the Blue Lagoon), Graham, 1991.
Chaplin (id.), Richard Attenborough, 1992.
Kuffs (inédit), Evans, 1992.
Dazed and Confused (inédit), Linklater, 1993.
Le cinquième élément, Luc Besson, 1997.
He Got Game (id.), Spike Lee, 1998.
Jeanne d'Arc, Luc Besson, 1998.
Million Dollar Hotel (The Million Dollar Hotel), Wim Wenders, 1999.
Rédemption (The Claim), Winterbottom, 2000.
Resident Evil (id.), Paul Anderson, 2001.





Les menus animés du DVD





 En DVD et Video

Image d'une extrême limpidité, les nombreuses scènes nocturnes sont parfaitement rendues et l'ambiance glacée et glauque du film est bien restitué. Les bonus du DVD zone 2 sont identiques à ceux présents sur le Zone1.

Bonus :
- Commentaire audio de Paul Anderson (le réalisateur), Jeremy Bolt (le producteur) et Milla Jovovitch et Michelle Rodriguez en V.O. sous-titrée : franchement décalé surtout par les anecdotes et le sens de la répartie des deux actrices principales, Paul Anderson n'a que peu de temps de loisirs de nous parler des aspects techniques du film!
- Making-Of (environ 25 minutes) : destiné essentiellement à la promotion du film, ce making-of n'apporte rien à ceux qui ont déjà vu le film puisque c'est un remontage des principales scènes chocs entrecoupées d'interviews de l'équipe du film,
- Composition pour morts-vivants (11 minutes) : documentaire sur la conception musicale du film signée Marco Beltrami et Marilyn Manson . Leur travail de recherche est passionnant décrivant les trois ambiances musicales : sur le thême de l'enfance, des résonnances froides et des marches militaires,
- Tout sur les costumes (3'26) : description de la conception des militaires et de la robe fendue d'Alice, idem en moins passionnant pour les décors (4'08),
- Tests de maquillage (1 mn),
- My Plague (3'06) : la vidéo de la chason interprétée par Slipknot,
- plus les traditionnelles filmographies (Paul Anderson, Milla Jovovich, Michelle Rodriguez) et les bande-annonces.

Spécifications techniques édition Limitée : Editeur : Metropolitan Seven 7 . Sorti le 8 Janvier 2002. DVD Zone 2 / Double couche
Versions / Menus (animés et musicaux) : Anglais DD 5.1 - Français DD 5.1. - DTS.
Format d'écrans : 16/9, compatible 4/3 /
Durée du film : 1h41.


Plus de photos ?
Photos - Sites officiels

Les sites officiels :

La bande-annonce :



Votre critique, des informations complémentaires sur ce film, cliquez le lien E-Mail !
Vos commentaires seront publiés avec votre adresse si vous le désirez...

Merci d'avance !
Mise à jour : 19/01/2003