| Spider-Man Nombre de critiques : 5 Note moyenne : 16,8/20    
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Le scénario de David Koep (Panic Room) reprend les origines de l'homme-araignée avec quelques petits changements par rapport au comics. Ce qui n'est vraiment pas un mal pour les gens qui vont découvrir ce héros. Au contraire des X-men ou de Batman, l'idée de prendre l'histoire dès le début est une bonne chose. De plus, pour Peter Parker, la découverte de ses pouvoirs est vraiment vécue comme une malédiction. Jouant plus sur le côté tragique des personnages et leurs relations que sur le fun d'être un monte-en-l'air, Sam Raimi parvient à rendre Spider-man très sérieux et humain. Si les fans purs et durs de la BD ont d'abord crié au scandale en apprenant que le rôle de Peter Parker, alias L'araignée, était confié au jeune talent Tobey Maguire, ils ont aussi vite fait de se raviser. Car l'acteur est plus que parfait dans son rôle, qui lui colle autant que sa combi rouge et bleu. Il contribue d'ailleurs très bien à cet effet tragico-humain de l'histoire. Celle par qui tout arrive, la rousse Mary-Jane, est incarnée par Kirsten Dunst. Elle a aussi été agréablement choisie pour le rôle de la future petite copine de Spidey. Elle a grandi depuis Entretien avec un vampire et les arguments sont de poids ! Les fans seront aux anges. De plus, la collaboration avec Tobey rend le couple parfait. Passons au méchant de service. Si les premières images du bouffon vert diffusées sur le net (surtout de sa tenue) en ont choqué plus d'un, force est de constater en fin de compte que ce look cinématographique fonctionne à merveille. Le look BD n'aurait décidément pas collé sur l'écran. Sous la carapace, un Willem Dafoe plus démoniaque que jamais, rend le green gobelin vraiment très méchant et vicieux. Côté visuel, les attentes sont comblées. Effets numériques aidant, Spidey bouge, saute, voltige et virevolte dans des positions surhumaines comme dans la BD. Heureusement, on est loin du Spider-man vu au ciné dans les années 80. L'effet du sixième sens sous forme d'arrêt de temps à la Matrix (désormais très utilisé au cinéma) est utilisé de façon intelligente. Une petite déception quand même : lors de quelques scènes d'action avec le bouffon, les images floues trahissent certains plans à effets, les rendant à la limite du convaincant. Mais ce n'est que bagatelle face à une performance pareille et en général plus que parfaite. Spider-Man étant une saga des plus complète, on espère bien le retrouver dans quelques années à nouveau sur le grand écran face à quelques super-vilains pas tristes du tout…. [Réagir à cette critique]  |
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Wardel Blaster J'suis un veinard car je l'ai vu et je peux vous certifier que jusqu'à présent nul n'avais réussi à rester fidèle à ce point à l'atmosphére d'une BDIl ne s'agit pas d'une adaptation ciné non j'avais la bd mouvante face à moi et c'est ce qui vous rendra malade au sens positif du terme! [Réagir à cette critique] |
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Dans la famille "mes héros de BD préférés de quand j'étais jeune je voudrais l'Araignée". Se disant, avec le recul, que Singer s'était carrément bien débrouillé pour adapter X-Men (peut-être parce qu'il avait mis la main à la pâte du scénario) on pouvait attendre la même chose de Raimi. Sur le parti prix de la mise en scène des scènes d'action, il touche à la perfection. On assiste à une formidable projection des effets dessinés par Ditko lorsque Spider-Man se balance entre les buildings de New York. La caméra nous donne le vertige, l'effet est sensationnel. L'animation du Bouffon est là aussi parfaitement maîtrisée, jusqu'au panache de fumée de son planeur à la façon d'une méchante sorcière de l'ouest échappée du Magicien d'Oz.. Les combats sont parfaits (magnifique bagarre entre Parker et Thompson usant des effets "caméra temps zéro" pour illustrer le sixième sens de l'araignée) allant crescendo vers la bataille finale dans une vieille ruine qui n'est pas sans rappeler un décor à la Burton. L'ennui est c'est qu'en dehors des scènes d'action, on se croirait dans une vieille série diffusée sur M6 du genre Loïs et Clark. Le visuel, en dehors des emprunts affichés à Batman (la scène finale donc mais aussi les ballons captifs de la grande fête dans les rues de New York), est plat voire moche. Manque cette unité en gris clair et gris sombre adoptée par Singer. Le scénario déçoit aussi. Certes on compte de bonnes trouvailles : Parker découvre ses pouvoirs dans deux séquences hilarantes au lycée et sur les toits des immeubles, la presse s'empare du phénomène suivi d'un micro-trottoir caméra à l'épaule pour enfoncer le clou. Mais on regrettera une écriture simpliste des seconds rôles à commencer par MJ Watson et sa famille" tuyau de poil", juste esquissée mais pas creusée, Oncle Ben et Tante May (transparents et de sur croit très mal joué), Jameson assez drôle mais très loin du vieux grigou de la BD vouant une haine viscérale à Spidey et même Norman Osborn façon Docteur Jeckyll and Mr Hyde peu crédible (même si Dafoe l'interprète du mieux qu'il peut). Le seul qui s'en sort c'est le fils Osborn, tout en subtilité et lutte intérieure (bien plus névrosé que son père) et Parker bien sûr, personnage central autour duquel tous les autres n'apparaissent que comme une simple galerie de portraits. Je ne parle pas des séquences sentimentales incontournables des films pour ados US aux dialogues emphatiques et sirupeux (que Singer avait su écourter et charger d'un certain cynisme). Bref Raimi s'est un peu pris les pieds dans la toile. On attendait mieux qu'un film moyen, surtout au regard des nouvelles productions BD Marvel, la série Ultimate, qui propose une relecture profondément psychologique des personnages. Spider-Man est un film qu'on regarde entre potes un samedi soir en se balançant quelques vannes mâtinées de "Ouah ! le super salto arrière" et en se foutant de la gueule de Parker quand il se trouve coincé entre quat' zieux avec MJ, la vraie étincelle du film. [Réagir à cette critique] |
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Un internaute J'ai chopé le divx (de très bonne qualité pour une fois) sur le Net et je n'ai pu me retenir d'attendre un mois pour le voir au cinéma... Ce film est tout simplement exceptionnel de par sa capacité à fabriquer et démonter son héros. Raimi rationalise son héros (on est bien loin de Superman ou de Batman) et colle au plus près a l'esprit BD en orchestrant son histoire autour de cette constatation très simple : n'importe qui avec de tels pouvoirs prendrait son pied comme jamais!Le héros matérialise donc toutes nos pensées (c'est vrai quoi, les autres super héros ils font toujours la gueule, au moins spider-man il est crédible, il prend du bon temps) et réagit de la même manière que vous et moi...mais en dire plus serait sacrilège. Pour finir, à la fin du visionnage, alors que j'avais la bouche ouverte depuis en gros 10 minutes à baver devant mon écran comme très très rarement, je me suis mis à hurler un yyyyyyyyooooooouuuuuuuuuuhooooooouuuuu énorme de satisfaction... Des émotions comme seul le cinéma peut en procurer! [Réagir à cette critique] |
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Xoco Annoncé comme un bon gros blockbuster, Spider-Man se révèle être un film pas trop mauvais comparé aux films de superhéros habituels qui sont souvent ratés.En ce qui concerne les acteurs, Tobey Mcguire est parfait dans son rôle d'ado scientifique coincé puis décoincé grâce à ses superpouvoirs, la belle Kirsten Dunst est plutôt craquante (elle devrait même faire un concours de Miss T-shirt mouillé... ça lui va comme un gant!), et Willem Dafoe fait son devoir d'acteur-référence sur lequel on peut toujours compter. Malheureusement le film souffre de quelques petits défauts tout de même. Le visuel n'est pas mauvais du tout mais on frise parfois un peu la limite notamment dans certaines scènes de voltige de buildings en buildings, où Spider-Man semble sortir d'un jeu vidéo. On aurait peut-être préféré le voir plus souvent grimper le long des murs avec cette souplesse typique, la tête à l'envers (c'est peut-être moins spectaculaire, mais c'est mieux fait et tout aussi surprenant). Les personnages ne sont pas (assez?) développés en profondeur, surtout le bouffon vert qui, de fait, passe pour un vrai bouffon dans ce film. On est loin d'atteindre le développement de la psychologie des personnages de Batman par exemple. Ce qui rend passionnant les "bons" et les "méchants" dans les films de Burton est que tous sont de gros schizos et que la différence entre Batman et ses ennemis n'est jamais très grande... Dans Spider-Man on est loin d'une recherche pareille et on aligne clichés sur clichés! Mais bon, un superhéros n'est pas l'autre. Disons simplement que Spider-Man est un bon film mais peut-être un tantinet trop pop-corn. On se retrouve dans la lignée de X-men, à voir certainement pour se détendre et se divertir sans en espérer beaucoup plus... [Réagir à cette critique] |
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Jean-Marc Detrey
Florent Houde