| STAR WARS 1 : LA MENACE FANTÔME Nombre de critiques : 17 Note moyenne :    |
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René Vascon He bien pour inaugurer cette rubrique, voila un point de vue parmi d'autres : La menace fantôme, j'ai bien aimé... on en prend plein les mirettes durant tout le film.  |
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SF Story Non, mais qu'est-ce que vous vouliez de plus?Star Wars 1 décrié, tant attendu serait-il un gros bide, un ballon de baudruche qui se dégonfle dès la première vision, un nouveau 007 qui s'oublie après le générique de fin. On a mis du temps pour aller le voir, histoire d'avoir du recul, de la distanciation. On a tenu le coup pendant un mois pour éviter l'effet Star Wars, la surenchère médiatique passée. Pourtant dès le matin en mangeant mes Kellogs, les yeux brillants d'intelligence de Jar Jar me fixaient avec insistance en tirant sa langue négligemment ! A quatre heures en prenant une tranche de Panettone c'était Annakin Skywalker qui souriait et en achetant mon ticket à gratter " Star Wars " c'était Yoda qui me conseillait " Venir me voir, tu dois! " sur un ton insistant. Et bien non ! J'ai tenu, j'ai attendu patiemment que cela retombe un peu et j'y suis allé... Et là quel plaisir ! Quel régal pour les yeux ! Dès l'affichage de " Il y a bien longtemps dans une galaxie lointaine, très lointaine ... ", la magie est là, bien présente à l'écran. Le générique défile, puis c'est l'immensité de l'espace avec un vaisseau fendant l'écran : classique. Deuxième bonne et heureuse surprise, la magie Star Wars est bien présente même si les personnages sont inconnus, le mythe, l'imagerie est sur l'écran. Gigantesques vaisseaux, chevaliers jedïs aux pouvoirs décuplés, l'action se met en place et même si le scénario est d'une simplicité enfantine, n'est ce pas là l'intérêt ? Car c'est un retour vers l'enfance auquel George Lucas nous convie. Bien sûr les caractères des personnages comme les deux chevaliers jedïs sont une continuité des héros du " Nom de la Rose " , et autres stéréotypes du maître et de l'élève apprenant une quête initiatique. Mais là n'est pas le sujet, le sujet c'est ce qu'il y a sur l'écran ! Et là, on peut dire qu'il est entièrement utilisé fourmillant de multiples détails, d'infimes créatures multiformes et colorées, de villes issues de contes des mille et une nuits où de l'imagination de nos rêves les plus fous ! Que d'inventions ! La ville sous-marine de la planète Naboo, le palais vénitien aux grandes colonnades de marbre, tout cela participe à la création d'un univers d'une très grande cohérence. Jamais on avait vu une bataille à la mesure de celle de la planète Naboo entre les Gungans et les droïdes qui clôt Star Wars 1. On y assiste à des scènes où les images virtuelles constituent près de 99% de ce qu'on voit à l'écran mais cela s'inscrit toujours dans l'histoire sans jamais la desservir. Je suis certain que lorsque les six films seront terminés, on comprendra mieux " La menace fantôme ". Certains ont trouvé le film trop joyeux, Jar Jar trop pitoyable, les rebelles présents dans la seconde trilogie inexistants, la planète Tatooine trop foisonnante. Il faut se remémorer la totalité de l'histoire, dans cette première partie l'Empire est encore quasi inexistant et n'a pas l'influence qu'il aura plus tard dans le film le plus noir de la saga " L'empire contre-attaque ". Forcément, George Lucas a également cette vision, il faut rattraper un train en marche avec les deux autres épisodes qui suivront, et dont le scénario sera de plus en plus noir.  Comment ne pas être enthousiasmé par ses morceaux de bravoure comme la course de Podracers, où le spectateur est au coeur de l'action. Les scènes y sont très proches du jeu vidéo et comparables -on l'a souvent répété- à la course de char de Ben-Hur, avec une bande son exceptionnelle de densité dramatique. Star Wars m'a donc beaucoup séduit, comme vous pouvez le lire, d'autant plus que les nombreuses critiques étaient, à mon avis, excessives. Il est évident que Star Wars c'est avant tout le grand huit du Space opéra, sans temps mort, sans psychologie excessive, qu'il faut regarder avant tout au premier degré. Sans renier aucunement la première trilogie qui possédait déjà une bonne dose d'humour avec les personnages de Han Solo et Chewbakka. Ici c'est Jar-Jar qui s'y colle tout seul et c'est pour le plus grand plaisir des enfants. |
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Julien Terre Star Business : quelle deception que cet episode!!!!
Apres les trois magnifiques lyriques chef-d oeuves de sf et bible pour toute une generation, quel gachis Mr Spielberg (Note de S-F Story : c'est George Lucas qui réalise, mais on peut les confondre tous les deux, les Wonder Boy d'Hollywood..!!) |
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Adam Flockheart. A la hauteur des autres épisodes de la saga, ce film est un petit bijou de technologie et d'intelligence, on apprend l'origine de ce qu'il se passe dans les autres épisodes. C'est la guerre des étoiles, même avec de la technologie supérieure. |
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Cour@tin Seb Cinéphiliquement parlant, Star Wars episode I n'est pas un chef-d'oeuvre, pas plus que les trois précédents opus. Néanmoins, pour immense que soient les ambitions des films de SF concurrents, le mythe de Lucas est porté par une croyance en l'homme immense. La tétralogie me fait penser aux Beatles. C'est con, superficiel, surcôté mais tout le monde aime et retrouve, derrière la magie d'un maquillage douteux ou la maestria d'un effet numérique audacieux, une part du suc de l'enfance, où les marionnettes prenaient vie et les vaisseaux spatiaux fendaient la chape nocturne du plafond de nos chambres... |
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Patrice Dumouchel Avec toutes les critiques que vous donnez, je vais vous dire que le 1er épisode était bon. Mais il manquait d'aventures avec Obi-Wan Kenobi et Anakin Skywalker. Dans l'ensemble, George Lucas a fait son film; et il a dit qu'il réaliserait les deux autres films de la série. Tatooine fera partie des six films. Jusqu'à date, le titre de l'épisode 2 serait probablement : La Ruse de l'Empire.Maintenant, revenons au premier film : les personnages sont bons et mon personnage favori est Jar Jar Binks! Si Yan Solo a son Chewbacca, pourquoi Qui-Gon Jinn n'aurait pas son Jar Jar Binks. Que vous l'aimiez ou pas, il revient dans les deux autres films de la saga. L'action est excellente, surtout le combat des chevaliers Jedi contre le Seigneur Darth Maul, et l'armée des Gungans contre les droïdes. J'ai une annonce qui va vous laisser assis sur votre siège : j'ai lu sur un site que Rick McCallum et George Lucas seraient très intéressés de réaliser Les Ombres de l'Empire qui s'insère entre L'Empire Contre-Attaque et Le Retour du Jedi. Qu'en pensez-vous ? |
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Stéphanie Parisi Fabuleux ! Un film magique qui ravira toute la famille !Etant une grande fan de Star Wars, je peux vous dire que l'épisode 1 est un vrai petit bijou bourré de surprises et d'effets spéciaux ! On ne se lasse pas de voir et revoir le premier épisode de la saga qui raconte parfaitement les débuts de tout ce petit monde qui nous a déjà réjouit lors de la trilogie ! Je félicite ce réalisateur qui a su reprendre le thème pour nous sortir un épisode qui se passe 30 ans avant la trilogie ! on connait les débuts d'Anakin qui deviendra Dark Vador, Obi Wan qui sera beaucoup plus vieux et du sénateur Palpatine qui n'est autre que le seigneur des Siths ! Un vrai régal pour les fans de science fiction !!! |
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Maxime Clarisse Quel choc que ce nouveau Star Wars ! On avait quitté l'ancienne trilogie avec en tête les petits ewoks et l'Etoile Noire et voilà que débarque les gungans et les gigantesques vaisseaux de la fédération du commerce. Ce sont bien sûr les effets spéciaux qui impressionnent lors de la première vision, mais plus on se le passe et plus on découvre tout ce qui se cache derrière ces 0 et ces 1 qui créent les images numériques. On peut enfin découvrir ce qui s'est passé avant, ce qui a mené nos héros favoris à se battre comme ils le font, on découvre enfin l' Ancienne République, magnifique, grandiose (que dire de Coruscant la ville-planète ou de Naboo la grande verte ?) . L'attente aura été longue mais au bout de 16 ans le maître de la SF, George Lucas au sommet de son art, est de retour pour notre plus grand plaisir !A ceux qui ne sont pas encore au courant le DVD est sorti depuis le 16 octobre 2001. Si vous ne l'avait pas encore il faut vous le procurer au plus vite car c'est le meilleur DVD jamais édité (son et images parfaites et plus de 6 heures de bonus). Allez, bon film et que la force soit avec vous à tout jamais. |
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Zakaria Bon, le problème dans l'épisode I est qu'il ne reflète pas vraiment son titre "LA MENACE FANTOME". Même si le JAR JAR BINKS est présent pour "les enfants", cela n'exclut pas que le file mérite quand même un petit applaudissement.Certes, le film est bien, il revèle l'identité du futur VADOR mais, il a pu mieux faire surtout en présence de dark maul, le seigneur sith. |
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Da Hidden A ceux qui détestent Jar Jar jusqu'à vouloir le tuer : aller voir ailleurs, chez les***** des pokémonsJe suis quelqu'un de mature et peu enfantin, mais je peux vous dire que les gags de ce pauvre petit gungan me font plus rire que ceux de Scary Movie ou autres American Pie, gags à 0 balles, gags faciles... Jar Jar n'est pas mon personnage favori de la Saga Star Wars, mais je peux vous dire que c'est grâce à lui que j'ai souri au cinéma en 1999, dans un film parfait. Défoulez-vous sur les Pikachu et autres imbéciles graphiquement tordus sans âme, eux, il ramassent l'argent des gosses inconcients et influençables, et pourtant, il y a trop peu de sites Anti-Pokémon sur cette planète par rapport au pauvre Jar Jar, rappellant parfois l'enfance de quelques gens.... |
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Frank Cyrille Difficile d'avoir un sentiment purement objectif sur le premier prequel de star wars quand on a été bercé tout gamin dans cet univers fantastique. Le premier sentiment reste "vivement la suite", le second est "doit faire ses preuves". Tant d'inovations dans le domaine de la magie de l'image au services de personnages détonants pourraient nous offrir le plus beau spectacle S.F. de tous les temps.Si Lucas nous débarasse des JarJar débiles, des Darth Maul muets d'1m60 completement inconsistants et autres Oby Wan apathiques, ce qui pourrait etre le cas avec le réel commencement de l'histoire dans l'attaque des clones, ce premier épisodesprendra peut etre son vrai sens. Sinon il restera une réussite technologique unique où on se fait quand meme un peut chier au bout du compte... |
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Lenhardt Florent Ce qui est fascinant avec l'Episode I, c'est de remarquer à quel point il s'inspire du VI, surtout en ce qui concerne la bataille finale. Les gentils en sous-nombre doivent éliminer les méchants armés jusqu'aux dents qui eux-même sont épaulés par une station spatiale géante.Il y a donc, dans les deux cas, un assaut héroique dans l'espace et une lutte acharnée sur une planète vaste et luxuriante (Endor/Naboo). De plus, les héros trouvent dans les deux cas un appuis qui leur apporte la victoire dans un peuple apparemment primitif, mais qui fait basculer la balance du bon côté (Ewoks/Gungans). La course de pods rappelle étrangement l'affrontemment en moto-speeders, sur Endor. L'action se déroule toujours sur trois mondes (Tatooine, Dagobah, Endor/Tatooine, Naboo, Coruscant). |
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Alexis Kunta L'effet Star Wars est de retour mais son impact fut mince à mes yeux. Tout d'abord, les effets spéciaux d'ILM sont géniaux, trop géniaux au point qu'ils éclipsent le scénario fantôme. Je trouve cela très injuste de la part de Georges de se servir de son film comme vitrine de sa boîte d'effets spéciaux d'autant plus qu'il fait preuve d'un maniérisme irritant.Cependant je ne déprécie pas totalement le film : la course au pod est époustouflante digne d'un jeu vidéo Playstation et le duel final Obi,Qui & Maul est très intense et frénétique. Trois points affaiblissent le film : l'insupportable Jar-Jar, je n'ai pas trouvé qui est la menace fantôme et Jake Lloyd en fait trop dans rôle d'Anakin. J'ai l'espoir que Georges retrouve sa force pour l'épisode 2. |
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Richard Joray Je suis fan de Star Wars.J'ai la trilogie en version normal et longue et je suis abonné à un fanzine de Star Wars.Il est donc normal que je fasse la critique de Episode 1. Premièrement, le film m'a plus grâce à l'histoire, on assiste à la jeunesse de Anakin Skwywalker (futur père de Luke et futur Dark Vador). Le reste de l'histoire est très très bonne. Deuxièmement, les effets spéciaux m'ont sidéré par leur bonne qualité. Surtout lors de la course de la Boonta. Et troisièmement, c'est un épisode à ne pas louper, très important pour comprendre la suite des aventure de Anakin où Kenobi. Mais moi j'adore Star Wars et je trouve l'épisode 1 très à la hauteur de la saga. On se retrouve pour l'épisode 2? |
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((=storm=)) Super film. Effets spéciaux très bien fait !! Il ressemble malgré tout un peu a l'épisode 4 : dans le 4 le maitre meurt, ainsi que ds le 1. Dans le 4, il découvre un nouveau jedï, ainsi que danss le 1.Et un petit détail, les vaissaux sont beaucoup mieux fait dans le 1 que dans le 4, ce qui est paradoxal, car le 1 est danss le passé. Donc, si il est dans le passé, les vaisseaux devraient être moins bien conçus !! Enfin bon, ce film est tout de même un des meilleurs films S-F que j'ai vu !!! [Réagir à cette critique] |
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Bernard Aminot Ma critique ne sera pas longue mais precise. Elle portera sur le film dans son ensemble mais aussi et surtout sur le jeune anakin.En effet, absolu admirateur des la trilogie première, même si on peut regretter le viellissement de certains effets speciaux et la facilité de scenario du deuxieme volet qui reste pourtant l'un des tout meilleurs, j'ai été trés deçu par ce nouveau chapitre sensé etre le premier de la saga. Si l'on ne peut qu'être epaté, voire scotché au siège par la puissance du son et la qualite des effets speciaux, on ne peut pas en dire autant de l'histoire. Trop colore, trop fantaisiste, trop enfantin. le public touché par la premiere trilogie oscillait entre 15 et 30 ans de moyenne d'age. Là, je ne donne pas une fourchette plus positive que les 10-20ans. L'histoire centrée autour de la jeunesse de Dark Vador, se revêle être a la limite de la niaiserie la plus degoulinante.  Anakin par-ci anakin par là, Anakin oh que tu es beau, Anakin tu es le futur grand de ce monde. Ce pauvre gamin jouant anakin, malgré une très bonne prestation de sa part, se voit tellement choyé, tellement le centre de toutes les conversations, que cela en devient l'apologie d'un enfant de 5-7 ans (on ne polemiquera pas sur l'age pretendu d'anakin, j'ai pas tout en tete), ce qui nuit enormement a l'intérêt du film pour qui dans son adolescence voire son enfance s'etait emerveillé devant les personnages premiers de Luke, Lando, et bien sur Yan. Devenu adulte nous voila devant un enfant, celui que nous étions mais non pas celui que l'on voudrait etre a nouveau. Donc retour en arriere voulu par le script. Admettons, meme si je l'ai mal vecu. mais que dire du personnage de Jar Jar Bins (peut importe l'orthographe) qui bien que marrant à certains moments m'a fait susciter de la pitié. J'avais une passion, celle d'un monde dechiré entre deux forces. le bien, le mal, le clair, l'obscur, voila ce monde simple mais teriffiant de verité que me proposait Star Wars. La guerre des etoiles et aussi celles des hommes dans un univers etranger à sa nature. L'homme y est un loup pour l'homme, la main gantée de noir étrangle et le sabre laser tranche les conflits parfois les plus intimes. Conflits de civilisations sur fond de conflits personnels, il y avait une symbolique, un fil mythologique...une rame de conduite. Et voila que par un enfant et un kangourou de kaoutchouc, l'univers devient bande dessinée. Quel malheur. alors pourquoi ai je mis trois etoiles et non une. Car derriere cette abomination, il reste le reve, le son, les images et le cinema. God save Star Wars. [Réagir à cette critique] |
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Dupire Julien Cinq ans après, que reste-t-il de ce film ? Beaucoup !L'ayant vu à froid, n'ayant pas été touché à l'époque par le marketing et l'attente exagérés, l'ayant revu et revu depuis, je vais pouvoir donner un avis un peu plus mesuré. Bien des critiques ne sont pas méritées... Ce que l'on a oublié, c'était la finalité de Star Wars. En 1977, le public visé par George Lucas était les 8-15 ans: son intention était véritablement de faire un film d'aventures rigolo, charmant, coloré pour les enfants. Mais ces enfants-là ont aujourd'hui 25-30 ans, et ce film ne s'adresse pas spécifiquement à eux, car Lucas vise le même public pour cette Menace Fantôme ! On a oublié également les innombrables commentaires acérés qui ont plu à l'époque du premier film, et PERSONNE ne s'est avisé de les mettre en rapport avec les critiques de 1999. Ce qui me fait dire que les Star Wars se bonifient avec le temps. Tous. Finalement, l'Episode I n'est pas parfait. La faute à des dialogues fonctionnels, sans vie (en se voulant scénariste-dialoguiste, Lucas poursuit une quête personnelle d'affranchissement envers son père spirituel, Coppola, qui plaçait l'écriture au-dessus de tout), et surtout à des longueurs lors du séjour sur Tatooine: quel interminable repas... On admire pourtant les ruses de Qui-Gon, maître (auto-)désigné d'Anakin, qui devait mourir pour laisser ce dernier vulnérable. Dernière critique: la musique, pas assez soutenue. Trop de morceaux d'ambiance et de répétitions. Le Duel of the Fates reste cependant transcendant comme évocation spirituelle de la Force et de la lutte entre le Bien et le Mal. Mais le reste est excellent ! Causes et conséquences s'enchaînent à merveille, le film n'est "prévisible" en réalité que pour tous ceux qui connaissent déjà la suite ou plutôt la fin de l'histoire, le rythme est soutenu au début et à la fin. La séquences sous-marine rappelle l'esthétique Art Déco d'Alex Raymond (Flash Gordon). Tous les personnages font preuve de charisme si on s'y intéresse un peu. Même Jar-Jar, avec un peu d'habitude, devient finalement très supportable. Esthétiquement, les effets spéciaux sont digérables. Les adversaires du "tout-virtuel" ignorent probablement l'incroyable profusion de décors, de maquettes et de miniatures REELS ainsi que les trucages optiques toujours utilisés ! Le reste est si bien modélisé que réel et non-réel se confondent. Lucas reste fidèle à ses choix artistiques: larges surfaces monochromes, images conceptuelles... La mise en scène est toujours celle des serials années 50. Les plans fixes et les écrans bleus participent à la composition théâtrale des acteurs en grande majorité britanniques (Ian McDiarmid, le Chancelier Palpatine, s'en est fait une spécialité). Enfin, ce qui a probablement en partie rebuté le public est une audace scénaristique sans précédent. Lucas ne met en scène ni un héros, ni un anti-héros, mais un contre-héros. Un héros qui va, par caractère ou par fatalité, rater toute son initiation, se retrouvant ainsi sur la pente du Côté Obscur. Au risque bien sûr de briser un mythe: Dark Vador n'était donc qu'un gamin incapable... La nouvelle trilogie se vit en parallèle avec l'ancienne. Les films se ressemblent car Lucas souhaite que le destin d'Anakin et celui de Luke se confondent. Avec le recul, on s'aperçoit qu'à la lumière des aventures d'Anakin, l'histoire de Luke acquiert une dimension dramatique inattendue. Finira-t-il comme son père ? [Réagir à cette critique] |
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