ALIEN 3 Nombre de critiques : 4 Note moyenne : 19/20 |
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La critique de Mag Dog.
Très bien accueilli par le public comme par la critique, Alien 3 est porté à l’écran par David Fincher en 1992. Il se devait de revenir sur le succès du l’épisode le plus noir de la fabuleuse saga Alien. Retour aux sources Enfin, même si Alien 3 se distingue des autres opus par sa dimension philosophique et sa noirceur particulièrement accentuée, il est aussi en quelque un retour vers Alien, le 8ème passager qui prouve visiblement la préférence de Fincher pour l’œuvre de Ridley Scott. On le voit d’abord par la présence d’1 alien uniquement, représentant la menace qui déclenche la peur des personnages. Car dans ce film, la vraie vedette, c’est l’humain, que ce soit Ripley qui développe un énorme charisme rien que par sa relation avec Clemens, ou Dylon qui s’est forgé, en compagnie de ses "p’tits frères", une curieuse religion au fil des années. Les robots sont quant à eux la pire espèce puisqu’ils représentent tout simplement l’esprit des scientifiques, qui se servent d’un modèle similaire à Bishop pour convaincre Ripley de les suivre dans la scène finale. Et encore un point commun avec Alien, le 8ème passager. Ajoutée à cela la magnifique scène de poursuite (reprise et développée) dans les couloirs afin d’amener la bête à l’endroit voulu, il est difficile de ne pas voir des similitudes avec le premier volet. Une chose importante différencie cependant les deux films : c’est l’œuvre de Giger, bien moins présente dans Alien 3 et qui donnait au film de Scott un côté à la fois mystérieux et effrayant (on ne peut pas tout avoir). En somme, on a là un film de grande qualité qui remanie avec habileté quelques éléments qui ont fait la gloire de Alien, le 8ème passager, en y instaurant un climat inquiétant et singulier à la grandeur humaniste saisissante. Une réussite. Le site de la Egg Production, avec entre-autres des critiques de films et de DVDs : http://perso.wanadoo.fr/thevenot |
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La critique de Riico.
Nul doute que la saga Alien est la plus grande saga de SF jamais porté à l'écran... |
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Samuel Boulay.
Alien 3 a subi outre atlantique un boudage injuste... |
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Paul Bruno Son site : YO-ZONE C'est un jeune réalisateur de talent, David Fincher, qui endosse la réalisation de ce film (il réalisera plus tard l'incontournable Se7en, ainsi que le déjanté Fight Club). Si ce troisième opus marque l'arrivée de Sigourney Waever à la production, il est également le théâtre de conflit entre la production et l'équipe de réalisation (Giger ira même jusqu'à abandonné la partie en cours). Malgré son jeune âge et d'évidentes volontés dirigistes de la Fox, David Fincher (qui malgré tout reniera son bébé) marque la saga de son talent et de son imagination. Encore plus sombre que ces deux prédécesseurs, Alien3 cantonne l'action dans les murs d'un étrange pénitencier, une planète prison, peuplé d'assassins, tueurs et autres violeurs. Ayant embrassés la foi d'un obscure christianisme à tendance apocalyptique, les membres de cette confrérie ont décidé de vivre en reclus dans ce chaudron (ce sont, en effet, les hauts fourneaux du cet ancien site minier qui servent de prison). Une fois de plus, les décors sont utilisés à merveille. Sygourney Weaver à beau être co-productrice, le réalisateur demande à ce que son personnage est le crane rasé. Même si le scénario donne des raisons sanitaires à cela, il est indéniable que le nouveau relookage de Ripley apporte un net changement au personnage (plus mûre, plus dure et plus âgé aussi ....), mais également à l'esthétisme (pas mal de chauve dans la confrérie) et à l'ambiance aux évidents accent de surréalisme apocalyptique. Noirceur, jugée par certains excessives, puisque au-delà de tuer l'éternelle héroïne de la saga, c'est Ripley qui se donne la mort, pour vaincre, une fois de plus, le prédateur ultime. |