L'affiche française

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 Zoom avant
 Le réalisateur
 Les acteurs
 En Vidéo ou DVD
 Autour de "Johnny Mnemonic"














Johnny et son casque de réalité virtuelle













Dolph Lungren (Le prêcheur des rues)













Ice-T (J-Bone)













Dans le Q.G. des rebelles













Dina Meyer (Jane)

















JOHNNY MNEMONIC

Johnny Mnemonic (Johnny Mnemonic), 1995, Robert Longo, Etats-Unis-Canada. Couleur.
Réalisateur : Robert Longo. Durée :1h35.
Productions : Alliance. Distribution : Tri-Star Pictures Productions.
Producteur : Don Cammody
Producteur exécutif : Staffan Ahrenberg, B.J. Rack, Victoria Hamburg, Robert Lantos, Jean Desormeaux.
Costumes : Olga Demitria, Olga Dimitrov
Directeur de la photographie : François Protat.
Consultant visuel : Syd Mead.
Séquence du cyberespace créée et produite par : Sony Pictures Image Works.
Effets spéciaux visuels : Fantasy II films effects.
Scénario : William Gibson d'après sa nouvelle "Johnny Mnémonic".
Musique : Brad Fiedel.
Interprètes : Keanu Reeves (Johnny Mnemonic) , Dina Meyer (Jane), Ice-T (J-Bone), Takeshi Kitano (Takahashi), Dennis Akayama (Shinji), Dolph Lundgren (Le prêcheur des rues), Henry Rollins (Spider), Barbara Sukowa (Anna Kalmann), Udo Kier (Ralphy), Tracy Tweed (Pretty), Falconer Abraham (Yomama), Don Francks (Hooky), Diego Chambers (Henson), Sherry Miller (Secrétaire de Takahashi), Arthur Eng (Viet)...

L'histoire


Au XXIème siècle, l'information est devenue le centre de toutes les convoitises. Au lieu d'utiliser les réseaux, les multinationales emploient des coursiers du futur qui sont le dernier recours pour sécuriser le transport de ces informations.

Ces messagers sont des hommes ou des femmes dont le cerveau a été aménagé pour véhiculer des données par l'intermédiaire d'un espace de stockage de plusieurs méga-octets. Johnny est l'un de ses livreurs.

Désirant quitter ce métier et retrouver tous ses souvenirs occultés par la présence de ce disque dur interne, il accepte une dernière mission. Des résistants implantent dans son cerveau un message de la société Pharmakom à transmettre à Newark, ville franche en Amérique. Le message dépasse la capacité de stockage de ses neurones et risque de provoquer sa mort. Malheureusement pour lui, les données qu'il transporte intéressent particulièrement une bande de dangereux yakusas menée par Shinji. Ces derniers s'emparent d'une partie du code d'accès aux données inscrites dans le cerveau de Johnny.

Ces informations s'avèrent être de la plus haute importance : un remède au syndrome d'atrophie nerveuse, une terrible maladie assimilée à une peste technologique qui frappe toute la planète. Avec l'aide de Jane, une marginale, et de son ami le docteur Spider, Johnny va tout de même tenter de livrer ses informations...

A propos du film...

Out of memory

Film issu de la cyberculture et du monde cyberpunk, comme Blade Runner, Johnny Mnemonic se situe dans un futur immédiatement proche. Les références au monde informatique sont nombreuses (disque dur, mémoire, téléchargement)et comme dans les romans de Gibson ne s'embarassent pas d'explications complexes, au risque de dérouter les non-initiés.

L'univers créé est noir, le contraste est saisissant dans la scène de l'hôpital, vaste foutoir aux murs décrépis sans structure apparente en opposition à la blancheur que l'on serait sensé trouver. La technologie et la science s'infiltre partout : les seuls enfants qui apparaissent à Johnny sont deux jumelles, référence peu ambiguë à un clonage réussi?

Il est vrai que Johnny Mnemonic est attiré par l'enfance, peut-être pour se reconstituer les souvenirs des premières années de sa vie qu'il a sacrifié pour l'implantation de son disque dur cérébral.

Et puis Johnny tout court, être perdu, sans références, puisqu'il ne connaît plus son nom ; il n'a plus vu ses parents depuis de nombreuses années. Juché sur un amas de ferrailles et d'immondices, touchant le fond, il essaie de se rattacher à des choses concrètes, matérielles :"Je veux un groom et une femme de chambre. Je veux un club sandwich, je veux un tonneau de bière, une call-girl à dix mille dollars la nuit, je veux que ma chemise soit nettoyée et amidonnée comme à l'Impérial Hôtel de Tokyo."

Tout au long de son parcours, il va rencontrer des êtres marginaux, galerie de portraits hauts en couleurs. Le réalisateur, Robert Longo, ponctue son film d'extraits de manga ou de vieux films en noir et blanc diffusés sur des écrans crasseux, pour mieux accentuer le malaise. Malaise d'une société où l'excès d'information produit une maladie, le Syndrome d'Atrophie Nerveuse, mais paradoxalement les gens ont bien du mal à communiquer entre eux par le langage parlé.

Dommage que la réalisation manque un peu d'ampleur et que la dernière partie ne se limite qu'à une course-poursuite ponctuée de rencontres comme une suite de séquences accumulées, le sujet brillant méritait mieux. Néanmoins, "Johnny Mnemonic" est moins terre à terre qu'il n'y parait. Le film installe peu à peu un sentiment de mélancolie informatique dans son propos, retranscrivant bien le roman initial de Gibson dans ses grandes lignes. Normal, puisque c'est l'auteur du roman qui en a écrit le scénario !


Zoom avant

Gravé sur chrome est un recueil de neuf nouvelles, décrivant différents aspects de l'univers futuriste de William Gibson. Dans un monde à la dérive rempli de technologies visuelles, Gibson conte des histoires de personnages à la limite de la crasse et de l'hyper-technologie. La première nouvelle, "Johnny Mnemonic", a inspiré le scénario du film, écrit par l'auteur lui-même.

Au Japon, Johnny Mnemonic fut projeté dans une version comportant quinze minutes supplémentaires par rapport à la version standard distribuée.

Le réalisateur


Le réalisateur Robert Longo est également peintre, sculpteur et musicien.
Il commença à travailler à l'adaptation de la nouvelle de William Gibson en 1989, mais ne put boucler le budget de 2 millions de dollars nécessaires pour au tournage du film. Six ans plus tard, il remet en chantier son projet, cette fois avec un budget de 30 millions de dollars…
A propos de son film, Robert Longo déclare : "...il parle beaucoup plus du présent qu'il n'en a l'air. Nous nous sommes servis du futur pour dénoncer les enjeux d'aujourd'hui."
Dans Johnny Mnemonic, le réalisateur a réservé un petit rôle à son épouse l'actrice Barbara Sukowa que l'on avait pu voir également dans Blade Runner.

Les acteurs

Keanu Reeves est Johnny Mnemonic, le messager informatique allié à la belle Dina Meyer que l'on retrouvera trois ans plus tard dans le film de Verhoeven "Starship Troopers" en jeune recrue de choc.

L'acteur qui joue le rôle de Takeshi n'est autre que Takeshi Kitano, acteur (il a joué aux côtés de David Bowie dans "Furyo" de Nagisa Oshima) et réalisateur de films policiers noirs et violents issus de la nouvelle vague japonaise ("Sonatine", "Kids return", "Hana-Bi"). Il est très célèbre dans l'Empire du Soleil Levant.

Dina Meyer est née le 15 Juin 1969 à. Toute jeune son désir était de devenir actrice, elle a été modèle pour des pubs de 9 à 16 ans mais ses parents désiraient qu'elle ait un diplôme reconnu. Contrainte d'allée au lycée, puis à la FAC, elle a obtenu un certificat d'administration d'affaires. Elle revient ensuite à ses premières passions pour étudier le métier d'actrice à l'école "Neighborhood Playhouse" de New York.




Sa carrière d'actrice débute et la conduit à Los Angeles sur le plateau de "Beverly Hills 90210". Dans "Johnny Mnemonic", elle effectua elle-même ses cascades ce qui en fait une actrice athlétique de premier plan.

Ses deux films suivants "Dragonheart" & "Starship Troopers" furent surtout reconnus par la qualité de leur effets spéciaux, ce qui frustre un peu le talent de cette actrice issue de l'école qui a vu passer Sandra Bullock et Michael Douglas.


Le film en DVD ou Vidéo

Le film bénéficie de deux éditions : une sortie le 9 avril 2003 permettant de retrouver : la bande-annonce en V.O. sous-titrée, les filmographies du réalisateurs et des acteurs et le making of de 5 minutes, une édition Superbit (qualité de l'image améliorée mais film seul).
Distributeur : G.C.T.H.V.

Spécifications techniques :
DVD Zone 2 / Simple face (DVD 5)
Présentation : Snap Case.
Zone et formats son : Region 2; Langues et formats sonores : Français (Dolby Digital 5.1), Anglais (Dolby Digital 5.1), Allemand (Dolby Digital 5.1)
Sous-titres : Anglais, Français, Allemand, Hollandais, Hébreu, Portugais
Format image : Widescreen anamorphic - 1.85:1 - Pan and scan
Durée : 1h33mn

Autour de "Johnny Mnemonic"


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