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 Autour du film

OUTLAND

Outland (Outland), Peter Hyams, Grande-Bretagne, 1981. Couleur par Technicolor. Son : Dolby.
Sociétés de production : Outland Productions, The Ladd Company.
Distributeurs : Warner Bros.
Réalisateur : Peter Hyams.
Durée : 1h49.
Scénario : Peter Hyams.
Producteurs : Richard A. Roth. Producteurs exécutifs : Stanley O'Toole. Producteur associé : Charles Orme.
Direction de la photo : Stephen Goldblatt.
Montage : Stuart Baird.
Distribution des rôles : Mary Selway.
Direction artistique : Malcolm Middleton. Décorateur de plateau : Stuart Rose.
Directeur de production : Denis Johnson.
Création des décors : Philip Harrison.
Création des costumes : John Mollo.
Maquillage (effets spéciaux) : Colin Jamison, Peter Robb-King.
Assistant réalisateurs : David Tringham, Russell Lodge, Bob Wright.
Son : Neil Burrow. Effets spéciaux : John Stears.
Effets spéciaux (société) : Introvision International.
Musique : Jerry Goldsmith, Morton Stevens (bataille finale), Gerald Fried (une scène).
Interprètes : Sean Connery (Marshal William T. O'Neil), Peter Boyle (le chef de la station Mark B. Sheppard), Frances Sternhagen (Dr. Marian Lazarus), James Sikking (l'agent de sécurité Sergent Montone), Kika Markham (Carol O'Neil), Clarke Peters (le caporal de sécurité Ballard), Steven Berkoff (Sagan), John Ratzenberger (Tarlow), Nicholas Barnes (Paul O'Niel), Manning Redwood (Lowell), Pat Starr (Mrs. Flo Spector), Hal Galili (Officier de sécurité Nelson), Angus MacInnes (Hughes), Stuart Milligan (Walters), Eugene Lipinski (Cane - celui qui se suicide dans l'ascenseur), Norman Chancer (l'officier Slater), Ron Travis (Fanning), Anni Domingo (Morton)...







La mine de titane sur le satellite Io.
L'histoire

u 21ème siècle, sur la colonie minière de Io, satellite de Jupiter, des travailleurs extraient le titane dans des scaphandres pressurisés. Après ce rude travail, les 2144 personnes de la station se retrouvent dans les quartiers de divertissement où le marshall fait régner l'ordre.

Le directeur Sheppard accueille tous les ans un nouveau shérif. Cette fois-ci, c'est un certain O'Neil, Sheppard lui présente la cité minière en lui demandant d'être un peu laxiste dans son autorité : il faut laisser un peu de bride aux travailleurs qui ont des accès de violence. Cependant, deux accidents ressemblant à des suicides : les ouvriers dépressurisent leurs scaphandres.

O'Neil, affecté par le départ de sa femme et de son fils, qui ne peuvent plus supporter l'éloignement de la Terre, et bien déçidé à mener son enquête jusqu'au bout. Aidé par le Docteur Lazarus, le médecin de la station, il découvre que les ouvriers prennent des stupéfiants permettant de décupler leur productivité. Alors qu'il va mettre à jour le réseau, Sheppard, principal instigateur du trafic, essaye d'acheter O'Neil. Ce dernier refusant, il le menace de mort et fait appel à deux tueurs pour le supprimer. Les deux hommes sont attendus dans la prochaine navette arrivant dans 70 heures...





Prison en apesanteur
A propos du film...

L'univers du western transposé dans la S-F

Peter Hyams décrivait son film comme un western dans la plus pure tradition où l'espace est un nouveau territoire à conquérir, comme un pays frontalier plein d'embûches, de dangers, de hors-la-loi...

Le réalisateur et scénariste a concocté un scénario classique, linéaire mais efficace : après avoir rapidement mené une enquête sans réelles difficultés, le shérif O'Neil, resté seul et abandonné doit faire face à des tueurs arrivant dans la prochaine navette. Ce scénario n'est pas sans rappeler Le Train sifflera trois fois, où le train est ici remplacé par une navette spatiale.

Dans le film, le parallèle est constant entre les deux genres : la mine de titane (d'or), le bar (le saloon), les ouvriers (des cow-boys avides de richesse), le directeur Sheppard (un riche propriétaire ou le maire).

Outland se veut à la fois un pur suspense et une critique vigoureuse de la société capitaliste où le rendement à tout prix est la seule préoccupation. Le personnage de Sheppard, manichéen à souhait contribue à donner de la profondeur à la satire : il joue au golf sur un écran projeté pendant que les ouvriers triment dans la mine : on n'est pas loin de Metropolis. Ce pamphlet s'inscrit en filigrane dans une action omniprésente, ponctuée de scènes chocs (les suicides des ouvriers). Les décors ne sont pas exposés comme dans beaucoup de films de S-F, mais contribuent à l'action (le duel dans l'espace notamment). Outland est un film à redécouvrir : preuve que l'on peut intégrer de la réflexion dans un film de S-F!


Le duel
















La mine
Zoom avant

Les décors de Outland

Le scénariste et réalisateur Peter Hyams déclarait : "J'ai pensé à la fois aux cités des doges d'antan et aux plates-formes de forage pétrolier actuelles. Ce sont des lieux qui attirent ceux qui ont un passé louche, qui n'ont pas grand chose à perdre et qui cherchent à gagner le plus d'argent possible et le plus rapidement.".

Le film parle du problème des êtres humains : "Ces problèmes sont plus importants que les objets métalliques ou plastiques" et le décor n'est là que pour amplifier le sentiment de mal-être dans ces lieux. Philip Harrisson a créé pour Outland un décor crédible, noir, minimaliste et industriel, démesuré par rapport à l'homme. Ces lieux, les quartiers d'habitation, le bar n'ont qu'un but utilitaire, c'est leur unique fonction.

John Mollo, oscarisé pour les costumes de Star Wars, a créé ceux de Outland. Il a fabriqué des casques spéciaux à partir de plastique formé sous vide et les a dotés de ventilateurs, pour augmenter l'aération et empêcher le maquillage des acteurs de fondre!

Une base minière réaliste

Le complexe minier construit pour le film mesurait environ 5,5 mètres de haut, Peter Hyams déclarait : "Nous avons décidé de faire quelque chose d'extrêmement fonctionnel, une plate-forme où la machinerie serait omniprésente. Le décor est constitué de sept modules : la mine, la raffinerie, la station solaire, les deux serres, les quartiers d'habitation et l'aire d'atterrissage.". Tout contribue au réalisme : l'ensemble pourrait être bâti sur des roulements à billes qui bougent en fonction des mouvements de la surface du satellite. Le responsable des effets spéciaux, John Stears explique : "Io ne peut échapper aux lois des forces magnétiques de Jupiter et se trouve donc ballotté dans tous les sens. C'est pourquoi, il génère beaucoup de chaleur et à une température extérieure beaucoup plus forte que les autres satellites de Jupiter. En plus, il y a une forte activité volcanique."

Pour éclairer tout le décor, il fallu teste 30 types différents de fibres optiques. En tout, ce furent plus de 6 kilomètres de fibres qui furent employés.

L'introvision

Outland est le premier film utilisant ce procédé technique d'effets spéciaux. Il permet d'agir sur une image fixe en manipulant la perspective et l'illusion, on peut incruster alors des acteurs en ayant l'impression qu'ils sont intégrés dans le décor. Ce procédé inventé par John Eppolito, a été mis au point par Tom Naud et Peck Prior, permet d'intégrer des décors et une maquette grandeur nature en gommant totalement la séparation entre les deux.

Autre titre

En phase de production, le film avait pour titre Io, nom du satellite de Jupiter où se situe l'action.

En DVD et Video

Peu de bonus sur le DVD édité par Warner, sortie en 1998. Menus interactifs, sobres et non animés, seuls une bande annonce et des infos sur le film et les acteurs viennent compléter le métrage.

Spécifications techniques : Editeur : Warner.
Disque : Zone 2 / simple face.
Son : Dolby Digital 5.1 (Anglais), Dolby Digital Stereo 2.0 (Français et Italien)
Versions / Menus : Anglais, Français, Italien, Arabe, Espagnol et Portugais.
Format d'écrans : 2.35:1



Autour de Outland

 La bande-annonce :

Windows Media Player 28.8 - Modem - Lent (Lire le Trailer)




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Mise à jour : 15/12/2005