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Extraits du DVD















La ronde du Rollerball






















Rollerball en DVD - Zone1











Jonathan E. (James Caan)
























Rollerball en DVD













Rollerball - Le menu du DVD

ROLLERBALL

Rollerball (id.), 1975, Norman Jewison, Etats-Unis. Couleur.
Réalisateur : Norman Jewison. Durée : 2h09 (USA) - 2h05 (Europe).
Productions : Algonquin.
Distribution : United Artists.
Producteur : Norman Jewison.
Producteur associé : Patrick J. Palmer.
Directeur de la photographie : Douglas Slocombe.
Montage : Antony Gibbs.
Distribution des rôles : Lynn Stalmaster.
Création des décors : John Box.
Création des costumes : Julie Harris.
Maquillage : Wally Schneiderman.
Assistants réalisateurs : Kip Gowans (1er assistant réalisateur), Chris Kenny (assistant réalisateur), Max Kleven (réalisateur de la deuxième équipe), Dietmar Siegert (assistant réalisateur).
Direction artistique : Robert W. Laing.
Effets spéciaux : Sass Bedig, John Richardson.
Scénario : William Harrison d'après le roman "Roller Ball Murders".
Musique interprétée par le London Symphony Orchestra sous la direction de André Prévin :
- Tomaso Albinoni
- Johann Sebastian Bach ("Toccata and Fugue en D minor BWV 565")
- Dmitri Shostakovich ("4ème mouvement de la symphonie No. 5 in D minor")
- Pyotr Ilyich Tchaikovsky.

Interprètes : James Caan (Jonathan E.), John Houseman (Bartholomew ), Maud Adams (Ella), John Beck (Moonpie), Moses Gunn (Cletus), Pamela Hensley (Mackie), Barbara Trentham (Daphne), John Normington, Shane Rimmer (les membres de l'équipe), Burt Kwouk (le docteur japonais), Nancy Bleier (la fille dans la librairie), Richard Le Parmentier (l'aide de Bartholomew), Robert Ito (le coach de l'équipe de Houston), Ralph Richardson (le libraire)...



L'histoire

ous sommes en 2018. Les nations n'existent plus, le monde s'est débarrassé des guerres fratricides, la criminalité n'existe plus. Les politiciens ont cédé la place aux technocrates et de grands consortiums ont un pouvoir total sur tous les citoyens. Dans cet univers parfait seul subsiste le jeu, ultime soupape de sécurité d'une population introvertie.

Le plus populaire de ces jeux est le Rollerball, mélange détonnant et sanglant de hockey, course de moto, football américain et de boxe... Jonathan E, capitaine de l'équipe de Houston, en est le champion absolu et l'une des plus grandes vedettes mondiales puisque toute la population suit ces matchs furieux sur l'écran de télévision.

Au terme d'un match, où Houston sort vainqueur, Jonathan est adulé par tout le public. Peu après, il est convoqué par Bartholomew, l'un des hauts responsables du jeu. Celui-ci, craignant que l'affirmation de la personnalité de Jonathan ne constitue une menace pour le système, "conseille" au joueur de prendre sa retraite. Mais, Jonathan refuse. Bien décidés à se débarrasser d'un héros pouvant leur faire ombrage, les technocrates modifient les règles du Rollerball, le jeu devient une véritable tuerie où Jonathan essaie de survivre...





A propos du film...

Un monde de brutes

ollerball est le type même du film franchement daté seventies. Matez les pattes d'eph des costumes, les meubles au design daté 70. Si, rappelez vous la télé Téléavia, toute blanche, pleine de rondeurs et posé sur un pied évasé également blanc. Ce type de postulat futuriste, où les problèmes sociaux ont tous été résolus, est un leitmotiv du cinéma de science-fiction des années 70 : Silent Running, Soleil Vert, THX 1138... L'inconvénient, c'est que cette société aseptisée, où toutes les pulsions sont introverties, noyées dans la masse, a besoin de jeux de cirque pour laisser s'exprimer des sentiments refoulés (le principe était identique dans la Rome antique avec le spectacle des combats dans les arènes)...

Malgré ce côté seventies, le thème du film demeure contemporain, surtout par son montage rythmé et des scènes de Rollerball particulièrement bien mises en scène. Paradoxalement, le tout-spectacle tant décrié, selon les intentions de Jewison, devient le centre d'intérêt du film. On aurait aimé plus d'attachements à montrer l'extérieur d'une société quasi-parfaite.

Rollerball reste néanmoins l'une des grosses pointures du film de science-fiction des années 70.




Zoom avant

Le jeu de Rollerball

Rollerball a inspiré un jeu de plateau du même nom. dans le film, deux équipes s'affrontaient à une sorte de football américain sur une piste semblable à celle qu'utilisent les cyclistes pour les épreuves de poursuite. Les joueurs se poursuivaient en tournant dans un même sens, l'engagement des joueurs était total avec des contacts violents et brutaux.

Dans le jeu de plateau, les 6 pièces des joueurs se pourchassent en tournant sur une piste formée par un échiquier de 40 cases en anneau. Les parties sont brèves et demandent un bon sens tactique. C'est donc un très bon "jeu d'apéritif", avec de règles très facilement assimilables.

Retrouvez les règles complètes : http://www.chez.com/cazaux/rollerball.htm.

Lieu de tournage

Le film a été tourné à l'Olympic Basket Ball-Hall de Munich (Allemagne) pour les séquences de Rollerball, ainsi que dans la ville de Munich pour certains extérieurs.




Les acteurs

En Mai 2000, James Caan était interviewé à propos de la sortie de Rollerball en DVD, son rôle dans le film est aux antipodes de sa vie et de sa carrière actuelle :
"J'avais une étiquette de plouc macho, en grande partie à cause du sportif au gant clouté de Rollerball. J'ai effectivement joué beaucoup de durs. Celui qui a tout déclenché c'est Sonny Corleone, le fils colérique du Parrain de Francis Ford Coopola. Il n'a valu une nomination à l'Oscar. Quand j'ai eu de problèmes personnels avec la drogue et la violence, ma carrière s'est quasiment arrêtée. J'ai pris une sorte de retraite, entre 1982 et 1986, refusant beaucoup de rôles importants comme Kramer contre Kramer, Superman ou Apocalypse Now... Aujourd'hui, je regarde ces films avec plaisir mais aussi avec regret, dans ma salle de projection privée de Los Angeles.



Le jour où je me suis retrouvé sans un sou, j'ai cherché du travail. Et là, on m'a proposé Misery en 1990. Les choses sont reparties calmement. Aujourd'hui, je suis prêt à tout jouer.

Rollerball fut un film trés physique, avec des scènes de sport à mi-chemin entre le football américain, le hockey et le motocross. Souvent filmé en gros plans, j'ai été assez pu doublé. Cela ne me dérangeait pas, car je suis assez sportif. Je fais du rodéo, du hors-bord et du karaté...
"







Le film en DVD ou Vidéo

La sortie de Rollerball n'est pas ce que l'on a fait de mieux dans le DVD. Monumentale bourde : les sous-titres français sont absents du film, les bonus présents dans l'édition Zone 1 sont partis en fumée!
Les Plus : commentaire, bande-annonce, making-of promotionnel en VO de 7'50", commentaires audio en VO du réalisateur Norman Jewison, le jeu interactif "Rollergame" présent sur le DVD Zone 1 a disparu!

Spécifications techniques : Editeur : MGM/PFC Video.
DVD Zone 2 / simple face / double couche - DVD Sérigraphié.
Son Dolby numérique (5.1)
Versions / Menus : Anglais(5.1), Français (4.0), allemand (Mono), italien (Mono), espagnol (Stéréo). Sous titres : néerlandais, portugais, suédois, danois, norvégien, finlandais, polonais. Absence de sous-titres français!
Format d'écrans : Widescreen 1.85:1
Chapitrage : 30 chapitres.
Durée 1h59







Autour de "Rollerball"

Le site non-officiel : http://members.it.tripod.de/duo/rollersyn.htm



Le site officiel du remake de Rollerball, version McTiernan :


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Mise à jour : 05/09/2000