LA MACHINE A EXPLORER LE TEMPS Nombre de critiques : 3 Note moyenne : 10,66/20 ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
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![]() Raisonnable, mais décevant. Donne l'impression de voir un téléfilm aux allures de grosse production. L'arrière-petit-fils de H.G. Wells nous offre là un film plaisant, mais sans plus… Basé sur un classique de la littérature de science-fiction écrit par H.G.Wells, The Time Machine relate l'histoire d'un scientifique et inventeur, Alexander Hartdegen (Guy Pierce), qui est déterminé à prouver que le voyage temporel est possible. Meurtri par une tragédie personnelle, son désespoir va pousser sa détermination à vouloir changer le passé. Testant ses théories sur une machine à voyager dans le temps de sa propre invention, Hartdegen est projeté 800'000 ans dans le futur, découvrant que l'humanité s'est divisée entre chasseurs, les Morlocks, et chassés, les Elois. Ce remake du film de George Pal de 1960 laisse un goût amer de manque flagrant de profondeur. Les protagonistes apparaissent et disparaissent sans laisser de trace dans l'histoire, dont les images se succèdent sans approfondissements. Normal, avec 1h35 de temps pellicule, on ne peut pas faire grand-chose. L'idée était pourtant bonne. Avec les nouvelles technologies cinématographiques et tout ce qui les accompagne, Time Machine aurait pu être un film prenant, intéressant. Il n'en est malheureusement rien. Les effets spéciaux auraient pu sauver la mise, mais c'est sans compter les trop nombreux plans et décors ressemblant à des peintures à l'huile alors que l'on fait des choses magnifiques avec les images de synthèse. Le look de la machine et le maquillage des Morlocks sont réussis et leur attaque contre les Elois est assez prenante. Mais ces quelques scènes ne sauvent pas le film. Même la star Jeremy Irons en über-Morlock (chef de la bande), malgré un maquillage saisissant, n'arrive pas à être davantage qu'un vulgaire personnage de figuration. Dommage, tous ces personnages auraient mérité que l'on si attarde un peu plus et l'histoire aurait mérité une dissection plus intéressante. Malgré tout le film se laisse regarder, la mise en scène est régulière et facile (trop facile) à suivre. Fera sans doute les bonnes soirées SF sur le petit écran et une bonne carrière en vidéo-clubs. [Réagir à cette critique] |
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![]() Le site YO-Zone : http://yozone.free.fr New York, hiver 1895. Au cours d'une agression nocturne, Alexander Hartdegen (Guy Pearce), tente d'empêcher un voleur armé d'un pistolet de s'emparer de la bague de sa fiancée. Mais, soudain, un coup part et la jeune femme s'écroule, tuée sur le coup. Obsédé par les circonstances du drame, le jeune et brillant physicien s'enferme dans son laboratoire pour n'en ressortir que quatre ans plus tard. Sa nouvelle invention, une machine à voyager dans le temps, lui permet de repartir dans le passé et d'éviter à Emma, sa fiancée, de rencontrer son meurtrier. Mais cela n'empêche pas l'inéluctable de se produire et la jeune femme meurt à nouveau, victime cette fois d'un accident de la circulation. Désespéré, le jeune savant choisit la carte de l'avenir, espérant y trouver, grâce aux théories temporelles des scientifiques du futur, la solution au problème de sa vie. Après un premier arrêt en l'an 2030 où, malgré une technologie omniprésente, il constate que le concept de voyage dans le temps est encore du domaine de la Science Fiction, il repart et débarque cette fois-ci en pleine catastrophe planétaire. Remontant dans sa machine, il parvient à s'échapper mais sa fuite en avant l'amène jusqu'en l'an 802701. Après George Pal, en 1960, c'est au tour de Simon Wells, jusqu'à ce jour réalisateur dans le domaine de l'animation (« Balto », « Le prince d'Egypte »), de s'attaquer à l'adaptation de cette ouvre maîtresse de la fiction temporelle. N'hésitant pas à s'approprier le roman de son arrière grand papa, H.G. Wells, il laisse le scénariste, John Logan (« Gladiator » et prochainement « Star Trek X : Nemesis »), transposer l'action de Londres à New York et transformer l'explorateur du futur en un scientifique amoureux, prêt à tout, même à bouleverser le cours des évènements, pour corriger une erreur du passé. ![]() ![]() Tout en collant à la trame d'origine, le scénario de John Logan et la mise en scène de Simon Wells continuent de se démarquer et de surprendre. Ils installent les Elois dans une sorte de village lacustre accroché à flanc de falaise et, aux moyens des maquillages de Stan Winston et des effets spéciaux d'ILM, transforment les Morlocks, ceux de caste inférieure, en géants monstrueux alliant la laideur des Orcs du seigneur Peter Jackson et la rapidité des singes de la planète Burton. Avec ce premier long-métrage tourné avec de vrais acteurs, Simon Wells impose sa vision du récit d'aventure et projette « La machine à explorer le temps » de son arrière-grand-père au cour des technologies cinématographiques de ce début de 21ème siècle. [Réagir à cette critique] |
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Christophe Lajarrige Etant fan de la version de 1960 vue il y a bien longtemps (et qui est sans doute une des oeuvres m'ayant permis d'apprécier à leur juste valeur le fantastique et la SF), je me suis penché avec intérêt sur cette production réalisée par l'arrière petit fils de HG Wells. L'histoire commence bien, très bien même et le parti pris de se détacher de l'oeuvre de Pal et du livre est d'autant plus louable que réussi. Ici, le héros n'est plus un simple scientifique , mais un timide attendrissant voulant empêcher sa dulcinée de mourir (comprendre modifier le passé pour générer un futur alternatif où elle ne mourra pas). On imagine déjà avec joie les paradoxes temporels que le héros aura à affronter (se rencontrer lui-même semble notamment inévitable) et les éventuelles catastrophes qu'il risque de provoquer. Un final flamboyant semble se dessiner (dans mon esprit en tout cas) : et si c'était ces allez-retours incessants à travers le temps qui aller "créer" les Elois et les Morlocks, résidents de cette époque lointaine où finalement, le narrateur ira se réfugier et trouver le bonheur. Mais bien vite, M. Wells s'égare et les rênes de l'histoire lui échappent. Oublié le charme du film d'origine et les excursions "exotiques" à travers les âges. Il a bien conservé le mannequin, mais ils n'a plus aucune signification, lui qui à l'origine agissait comme un phare marquant le détachement progressif du héros avec son temps et avec sa demeure et plus particulièrement avec la serre, véritable coque de son navire, qui se dégradait au fil du voyage. Exit aussi la rencontre avec son ami plusieurs années après, sans avoir pris une ride. On a tout juste droit à une ou deux scènes futuristes tout droit sorties de "Demolition Man" : on circule à vélo dans le futur, les serrures s'ouvrent avec des cartes magnétiques mais attention, la lune va tomber ! Il y a aussi la scène du musée, quasiment pompée sur celle de "C'était Demain" (bien meilleur hommage à Wells soit dit en passant). Et puis hop, nous voilà dans la "Forêt d'émeraude" avec des gentils vivant dans les arbres et poursuivis par des Morlocks façon "Planète des singes", sauf qu'ils ne sont pas du tout effrayants et qu'ils agissent sur les rêves (??!!). Là, c'est nous qui croyons rêver... Jusqu'au final où Jeremy Irons se ridiculise plus encore que dans son rôle de Profion ("Dongeons & Dragons"), bien qu'il ait conservé le même pyjama. En bref, après vingt bonnes minutes forts prometteuses, on tombe dans un gloubi boulga agglomérant tous les poncifs hollywoodiens du genre sans aucune cohérence et les derniers instants de gloire du chef d'oeuvre de HG Wells et de son digne descendant Pal s'évaporent quand le héros, qui à l'origine fait lui-même le choix de revenir vivre dans le futur, s'y retrouve ici bloqué de force pour avoir fait exploser sa machine dans un final bleu fluo à la "Final Fantasy". La scène de clôture sur la gouvernante et l'ami du narrateur retrouvent une seconde l'âme nostalgique et romantique de l'oeuvre d'origine (la fin du 19ème siècle), juste pour nous montrer ce qu'aurait pu être ce film si, au choix : - le réalisateur n'avait pas eu la grosse tête ;- il ne s'était pas fait bouffer par un système où c'est le studio qui a le director's cut ; - j'avais disposé d'une machine me permettant de changer le passé et d'empêcher ce massacre. Courage, il reste un espoir sur "La Guerre des Mondes"... [Réagir à cette critique] |
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