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 Autour du film

A L'AUBE DU SIXIEME JOUR
(THE SIXTH DAY)

A l'aube du sixième jour (The Sixth Day), Roger Spottiswoode, Canada/Etats-Unis, 2000. Couleur par Deluxe. Son : DTS / Dolby Digital / SDDS .
Sociétés de production : Phoenix Pictures (Canada) .
Distributeurs : · Columbia Pictures - TriStar Films (USA-France), Sony Pictures Entertainment (USA), Toho-Towa (Japon).
Réalisateur : Roger Spottiswoode.
Durée : 2h03.
Scénario : Cormac Wibberley, Marianne Wibberley.
Producteurs : Jon Davison, Mike Medavoy, Arnold Schwarzenegger.
Producteurs exécutifs : David Coatsworth, Cormac Wibberley, Marianne Wibberley, Daniel Petrie Jr. (co-exécutif).
Producteur associé : David Latham.
Direction de la photo : Pierre Mignot.
Montage : Dominique Fortin, Mark Conte, Michel Arcand.
Distribution des rôles : Judith Holstra, Michelle Allen.
Direction artistique : Patrick Banister, Christopher Burian-Mohr, Doug Hardwick, Ricardo Spinacé.
Décorateur de plateau : Peter Lando.
Directeur de production : D.J. Carson, Brent O'Connor.
Création des décors : James D. Bissell, John Willett.
Création des costumes : Trish Keating.
Maquillage (effets spéciaux) : Angelina P. Cameron, Jeff Dawn, Mike Fields, Alec Gillis, Leanne Rae Podavin, Peter Tothpal, Tom Woodruff Jr.
Assistant réalisateurs : Albert M. Shapiro, David W. Rose (effets spéciaux).
Son : Lon Bender.
Effets spéciaux (sociétés) : · Amalgamated Dynamics (effets spéciaux maquillage), Rhythm & Hues.
Musique : Trevor Rabin, Michael Wandmacher (chansons).
Interprètes : Arnold Schwarzenegger (Adam Gibson), Michael Rapaport (Hank Morgan), Tony Goldwyn (Michael Drucker), Michael Rooker (Robert Marshall), Robert Duvall (Dr. Griffin Weir), Sarah Wynter (Talia Elsworth), Wendy Crewson (Natalie Gibson), Rodney Rowland (Wiley), Terry Crews (Vincent), Ken Pogue (le speaker), Colin Cunningham (Tripp)...
Date de sortie française : 20 Décembre 2000.







Arnold Schwarzenegger (Adam Gibson), Michael Rapaport (Hank Morgan)
épient l' imposteur.
L'histoire

n 2030, les progrès accomplis par l'homme sur la génétique, lui ont permis de se débarrasser des maladies incurables et la faim dans le monde n'est plus qu'un vague souvenir. Les laboratoires possèdent des stocks d'organes humains prêts à être transplantés et on peut même cloner son animal familier ou l'assortir au décor de sa maison. L'immortalité est presque à la portée de l'homme devenu un véritable démiurge.

Le clonage des êtres humains a cependant été interdit suite à une expérience ratée. La loi dite du 6e Jour a été promulguée en référence à la Bible où il est dit qu'au sixième jour Dieu créa l'homme. Quiconque transgresserait l'interdit de clonage humain serait condamné à quarante ans de prison ferme.

Entouré de sa femme Natalie et de sa fille Clara, Adam Gibson est un gentil père de famille sans histoire qui se sent un peu étranger au monde qui l'entoure. Ancien héros de la Guerre de la Forêt Tropicale, il pilote à présent les hélipropulsés pour une compagnie de charters qu'il dirige avec son ami Hank. Cependant, un phénomène étrange survient lors d'une excursion et il échappe de justesse à un accident mortel. Adam, qui ne comprend pas vraiment ce qui vient de lui arriver, plonge alors en plein cauchemar : il retourne chez lui pour fêter son anniversaire mais découvre dans sa maison un clone de lui-même en train de souffler ses bougies en compagnie de sa femme et de sa fille. En cet instant, tout son univers bascule.

Il apprend involontairement un terrible secret impliquant le président de RePet, Michael Drucker, l'un des financiers les plus riches du monde dont les intérêts évoluent aussi bien dans le domaine sportif que scientifique, et son associé Graham Weir, un savant réputé. Pour protéger son empire, Drucker lance sur la piste d'Adam ses hommes de main, sous la direction de Marshall et de Talia. Ces derniers ont pour mission de capturer et de tuer Adam avant qu'il ne révèle leur secret.

Commence alors pour celui-ci un terrifiant jeu de piste dans lequel il doit reconquérir son identité sans pour autant perdre la vie...







Come back réussi pour Schwarzy (Adam Gibson) ?
A propos du film...

L'attaque des clones (mais ce n'est pas le sujet du film)

A l'aube du sixième jour est une preuve supplémentaire du déclin annoncé d'Arnold Schwarzenegger.
Le film est loin d'être mauvais : il fourmille même d'hypothétiques innovations futures de notre société (miroir agenda, voitures auto-guidées, hélico-propulsés, ah! la Virtual Girl©, etc...). Chaque trouvaille est insérée dans le film mais n'apporte aucun élément au sujet principal du film : le clonage.

Partant d'une réflexion sur la condition humaine, le projet ambitieux de Schwarzy-Spottiswoode s'égrène peu à peu, de poursuites en fusillades, de survol de montagnes enneigées en répliques à la Terminator. Mais ce n'est pas le sujet du film.

Force est de constater que Verhoeven avait réussi à transposer le monde de Dick avec plus de brio dans Total Recall, même si tout cela était également appauvri par la sempiternelle moulinette à cerveaux hollywoodienne. On est donc très loin du du Monde des A de A.E. Van Vogt!

Seules quelques belles scènes se démarquent de la sempiternelle chasse à l'homme. Comme à son habitude, Robert Duvall, d'une grande justesse d'interprétation, est sensationnel d'émotions dans les scènes intimistes qu'il partage avec son épouse... déja clonée par ses soins cinq ans auparavant. Ce ne sont que des instants fugaces durant deux heures de film. Au risque de me répéter...

C'était le sujet du film.




Michael Drucker (Tony Goldwyn)
et le scientifique Griffin Weir (Robert Duvall)
lors d'une promo pour le clonage humain.






Adam est torturé par Marshall & Talia





Paroles de Schwarzy :
"Dans A l'aube du 6 ème jour, c'est le thême du clonage qui m'a intéréssé. J'ai fait des découvertes étonnantes. Le film devait se passer vers 2030 mais j'ai demandé à ce qui soit situé dans un proche avenir, tant les progrès sont rapides!".


Zoom avant

Le come-back de Schwarzy ?

Après plusieurs années sans succès, Arnold Schwarzenegger tente de renouer avec le genre qui l'a rendu populaire : la science-fiction. Il avait servi de méchant dans le grandiloquent Batman et Robin, de chasseur de crocodiles dans L'effaceur -comme l'indique son titre, vite effacé- ou défenseur de l'humanité contre le diable (rien que ça) dans l'apocalyptique La Fin des Temps, mais jamais le succès de ses premiers films ne fut au rendez-vous.

Arnold Schwarzenegger n'a plus le droit à l'erreur, même si sa côte de popularité lentement construite auprès des spectateurs semble perdurer, il perd de la crédibilité à chaque film. Depuis True Lies de James Cameron en 1994, la carrière de Arnold connaît un douloureux statu-quo ou de demi-échecs. Avec A l'aube du sixième jour, les spectateurs ne vont pas retrouver un Schwarzy mais deux, puisque cette fois-ci il devra combattre -ou plutôt se défendre- d'un de ses ennemis les plus terribles : lui-même! Le film serait-il une simple locomotive pour remettre l'autrichien sur les rails du succès ?

En tout cas, le réalisateur Roger Spottiswoode (Randonnée avec un tueur, Arrête ou ma mère va tirer, Demain ne meurt jamais...), s'est appuyé sur un script solide pour bâtir son film : Adam Gibson part à la reconquête de son identité. Selon Spottiswoode : "6th Day n'est pas destiné à la promo de Schwarzy, c'est un film à part entière... C'est le script qui est à l'origine de mon intérêt envers ce projet, un récit passionnant intégrant tous les sujets importants et le interrogations sur le génétique et le clonage." Les spectateurs feront inévitablement le parallèle entre The Sixth Day et Total Recall (1991) de Verhoeven, les deux films traitant du même thème : la possibilité de reproduire les pensées et les gestes d'un individu.

Même Schwarzy, tellement convaincu du script originel, s'implique, pour la première fois de sa carrière, en tant que producteur et commence la promo du film dès la sortie de La fin des temps!
Lors de la sortie du film, il était interviewé à propos du clonage : "Le souci majeur avec cette technologie est d'abord une question d'éthique. Le problème porte davantage sur la manipulation génétique que sur le clonage lui-même. C'est comparable avec ce qui se passe avec Internet : la plupart des expériences de clonage sont conduites pour créer quelque chose de meilleur pour l'humanité, mais il existe toujours une possibilité de détournement, de mauvaise utilisation, de corruption."

Le motion control

Pour créer la créature virtuelle qui apparaît dans A l'aube du 6ème jour, l'équipe du film a eu recours au "motion control". L'opération s'effectue en trois temps. Le décor est tout d'abord filmé seul par une caméra aux mouvements programmés. Les mêmes mouvements d'appareil sont ensuite répétés en présence de la comédienne Jennifer Gareis. Les plans obtenus sont retravaillés numériquement (composites) pour obtenir cette impression de transparence.


Roger Spottiswoode
Le réalisateur

oger Spottiswoode est ce qui l'est convenu d'appeler un des bons faiseurs d'Hollywood, sans être un réalisateur haut de gamme, il est appelé par les producteurs persuadés qu'il réalisera un film convenant pour un large public.

Il a ainsi réalisé un James Bond, produit depuis longtemps manufacturé qui ne vaut que par le nombre d'explosions et l'épaisseur du fil rouge de l'histoire qui les relient!
Même s'il réalise désormais des films "mineurs", Roger Spottiswoode a dirigé en 1983 Nick Nolte, Gene Hackman, Joanna Cassidy et Jean-Louis Trintignant dans Under Fire, un film poignant contenant de vrais interrogations sur l'univers des correspondants de guerre et les limites de l'info à tout prix. Quelques années plus tard, il se heurte au difficile problème du virus du SIDA dans Les soldats de l'espérance, qui raconte la grande épopée autour de la découverte du virus. Le film, même démonstratif par moment, est un document d'un réel intérêt.

Ancien collaborateur de Sam Peckinpah (dont il était le chef opérateur), il garde une vision particulièrement réaliste de la S-F au cinéma : "Créer un univers futuriste, complètement éloigné de la réalité est sûrement visuellement intéressant, mais j'aime surtout l'idée de créer un monde qui soit seulement une métaphore du nôtre. Le spectateur s'y sent plus impliqué s'il possède des repères auxquels il peut se raccrocher."

Roger Spottiswoode est le fils de Raymond Spottiswoode, un des grands théoriciens du cinéma d'origine anglaise.

ILMOGRAPHIE


Le monstre du train (Terror Train), 1980.
200 000 dollars en cavale (The Pursuit of D.B. Cooper), 1982.
Under Fire (id.), 1983.
The Best of Times, 1986.
Randonnée pour un tueur (Shoot To Kill), 1988.
Turner & Hooch (id.), 1989.
Air America (id.), 1990.
Arrête, où ma mère va tirer ! (Stop ! Or My Mom Will Shoot), 1992.
Les soldats de l'espérance (And The Band Played On), 1993.
Mesmer, 1994.
Hiroshima (co-réalisé avec Koeryoshi Kurahara), 1995.
Demain ne meurt jamais (Tomorrow Never Dies), 1997.
A l'aube du sixième jour (The Sixth Day), 2000.





Les méchants : Vincent, Marshall, Talie et Wiley
Les acteurs

Au générique, on retrouve, entourant l'indestructible Arnold Schwarzenegger, et dans le rôle du méchant : Tony Goldwyn. Cet acteur a notamment joué sous la direction d'Alan J. Pakula dans L'affaire Pélican en 1993, puis avec Oliver Stone dans Nixon en 1995. Les spectateurs ont également pu le voir dans Le collectionneur de Gary Fleder en 1997. Il a récemment fait ses débuts de réalisateur avec Le choix d'une vie, sorti en 2000.

Michael Rapaport n'est pas inconnu des spectateurs français : ils ont déjà pu apercevoir sa silhouette longiligne dans True romance de Tony Scott (1993), Nom de code : Nina de John Badham (remake de Nikita, 1993), Poetic Justice de John Singleton, Basketball diaries de Scott Kalvert en 1995, Cop Land de James Mangold (1997) et Naked man de J. Todd Anderson, sorti en 1998.

Michael Rapaport a également joué sous la direction de Barbet Scroeder dans Kiss of death (1995) et il affrontait les gentils requins de Renny Harlin dans Peur bleue en 1999. Il apparaît au générique de deux films de Woody Allen : Maudite Aphrodite (1995) et Escrocs mais pas trop (2000).

Michael Rooker (Robert Marshall) est désormais reconnu pour son impressionnante composition dans Henry : Portrait of a Serial Killer de John McNaughton (1990), qui a ainsi mis en évidence ses qualités de comédien. Il apparaît au générique Missippi Burning d'Alan Parker (1988), Mélodie Pour Un Meurtre d'Harold Becker (1989), Music Box de Costa-Gavras (1990), JFK d'Oliver Stone (1991), ou de Bone Collector (Phillip Noyce, 1999).

On retrouvera également dans la distribution, le sensationnel Robert Duvall (La conversation, 60 secondes chrono), Michael Rooker (Bone Collector, CliffHanger), Sarah Wynter (Molly), Wendy Crewson (Apparences).




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Premiers chapitres








Filmographie et Schwarzie
En DVD et Video

Rien à redire sur le son et l'image : le DVD possède un trés bon relief sonore mis en valeur dans les poursuites et scènes d'action, l'image bénéficie d'une trés belle définition notamment dans les teintes vertes et bleutées.

Dans le menu principal, l'option interactivité permet l'accès à l'autre dimension du DVD.
On débute avec Le futur dès aujourd'hui, qui est loin d'être l'attrait principal de cette interactivité. Durant 15 minutes, vous aurez droit à l'éternel featurette promotionelle où chaque acteur intervient sans grand intérêt et le plus souvent en survolant le sujet du film : le clonage.
Les autres options sont plus pertinentes : le making-of (48'), pièce-maitresse de cette édition, analyse 9 séquences essentielles du film disposant d'effets spéciaux. Chaque scène ou procédé est expliqué par les graphistes, concepteurs qui les ont créés. Divisé en 9 Chapitres :
- Une autre façon de voler montre la création des hélicopropulsés, vedettes du film mais carrément hors sujet. A partir des animations jusqu'à l'utilisation des maquettes suspendues par des grues, tous les secrets de conception...
- Cindy explique la conception de Simcop, la poupée robot du film à la bouille très moche (l'ours d'A.I. est plus réussi)...
- La fiancée virtuelle : explications sur la conception d'un hologramme particulièrement sympathique, la Virtual Girl.
- Chute libre : où il est démontré que toutes les chutes ne sont pas réalisées en images de synthèse : surprenant!
... autres sections : L'art de la poursuite, Sur la falaise, Le réservoir, Détonation et prise de conscience complète ce documentaire pertinant sur la conception du film.

La comparaison Film/Storyboard permet l'analyse ensuite 3 séquences clés du film.
La section Re-Pet donne accès à deux spots TV de la société Repet. Le premier prenant la forme d'un long monologue commercial de 2'20, filmé et prononcé avec le plus grand sérieux. Le deuxième est une publicité diffusé partiellement pendant une scène du film (on y croirait).
Les Story-boards animés mélangent de façon classique (écran avec deux fenêtres) les prises de vue réelles, des dessins et des images de synthèse. La comparaison la plus intéréssante est celle de la poursuite dans les montagnes. Mais cela n'apporte rien au documentaire déjà cité sur les SFX.
Passons sur le commentaire audio du compositeur Travor Rabin qui ne restera pas dans les mémoires... Terminons sur les filmo et bio présentées par d'agréables menus -fixes- et par trois bandes-annonces : celle du film (en VF), celle de Rencontres du troisième type (VO/ST) et de Vertical Limit (VF).

Suppléments (interactivité en V.O. sous-titrée) : Making of : Le futur dès aujourd'hui (15'), Comparaison Film/Storyboards, Commentaire audio par Trevor Rabin, 9 mini documentaires SFX (total : 48'), Bandes annonces, Repet (Marketing et spot publicitaire), Filmographies et biographies.

Spécifications techniques : Editeur : Gaumont Columbia Tri-Star.
DVD - Double couche - DVD Sérigraphié.
Son Dolby numérique (5.1)
Versions / Menus : Anglais DD 5.1 - Français DD 5.1 .Sous-titres : Anglais / Français / Arabe.
Format d'écrans : Format 2.35 - 16/9 compatible 4/3 - Format du film respecté.
Durée du film Edition DVD : 1h59.



Autour de A l'aube du sixième jour

 Le site officiel :http://www.spe.sony.com/movies/the6thday/ avec trailers, photos, classique...


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Mise à jour : 03/12/2000