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THE ANGRY RED PLANET La planète rouge en colère (The Angry Red Planet), 1960, Ib Melchior, Etats-Unis. Couleurs. Son : Mono. Durée: 1h23. Autres titres : Invasion of Mars, Journey to Planet Four. Sociétés de production : Sino. Distributeurs : American International Pictures (AIP), MGM/UA Home Entertainment Inc. (DVD-VHS). Réalisateur : Ib Melchior. Assistant réalisateur : Lou Perlof. Scénario : Ib Melchior, Sidney W. Pink d'après une histoire de Sidney W. Pink. Producteurs : Sidney W. Pink, Norman Maurer. Producteur associé : Lou Perlof. Directeur de la photo : Stanley Cortez . Direction artistique : .Costumes : Marjorie Corso. Son : Glen Glenn, Victor B. Appel. Montage : Ivan J. Hoffman. Musique : Paul Dunlap. Effets spéciaux : Herman E. Townsley, Bob Baker. Effets visuels : Howard Weeks, Herb Switzer (miniatures). Maquillages : David Newell, Lillian Shore. Interprètes : Gerald Mohr (Le colonel Thomas O'Bannion), Naura Hayden (Dr. Iris Ryan), Les Tremayne (Prof. Theodore Gettell), Jack Kruschen (Sam Jacobs), Paul Hahn (Maj. Gen. George Treegar), J. Edward McKinley (Prof. Paul Weiner), Tom Daly (Dr. Frank Gordon), Edward Innes (Brig. Gen. Alan Prescott), Gordon Barnes (Maj. Lyman Ross), Jack Haddock (Lt. Col. Davis), Don Lamond (le narrateur TV), Brandy Bryan (l'infirmière), Joan Fitzpatrick (une autre infirmière), Duke Morton (Dr. Muller), William Remick (Dr. Hawley), Ted Cassidy (La voix du martien - non crédité au générique)... Films de S-F sortis la même année : La machine à explorer le temps (The Time Machine), 1960, George Pal, Etats-Unis. |
A propos Sorti à la fin des sixties0, le film est, comme beaucoup de films de S-F, une extraordinaire imagerie dépassant d'imagination le budget de série B initial. Bien evidemment, toute cette pseudo-science est bien obsolète aujourd'hui et on ne peut s'empêcher de rapprocher le discours -la peur de l'autre- et le scénario du film du Jour où la Terre s'arrêta sorti quelques années auparavant. Arrêtons là la comparaison, même si The Angry Red Planet bénéficie d'effets spéciaux remarquables -pour l'époque-, le film est plus terne et moins universel que le chef d'oeuvre de Robert Wise. Le safari martien décrit paraît bien court et n'exploite que partiellement les décors. Le scénario lui aussi bien mince ne suffit pas à rendre passionnante l'épopée et les relations convenues et des personnages stéréotypés ne combleront pas ces lacunes. Il faut donc voir le film essentiellement pour sa vision martienne exotique et l'effet de Cinémagic qui en perdure la réputation auprès des fans. |
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Zoom avant Cinémagic
Le procédé de "Cinemagic", utilisé pour toutes scènes sur la surface de Mars, était le résultat d'une erreur lors du développement d'un film. Alors que le budget faisait l'objet de nombreuses coupes dans sa phase de production, le film fut tout d'abord tourné en noir et blanc. Une bobine du film fut accidentellement surexposée, offrant un aspect visuel de Mars pour le moins psychédélique, solarisé et rougeâtre. L'effet fut si probant que le réalisateur décida de développer de cette façon toutes les scènes tournées en noir et blanc, avec cependant une légère teinte violette qui masquait plus facilement les effets spéciaux - eux aussi revus à la baisse !
Le rélisateur Ib Melchior avait seulement 9 jours pour réaliser le film avec un budget de 200 000 dollars. |
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Photos - Réactions
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