L'affiche américaine

A propos du film
Zoom avant
Le réalisateur
Les acteurs
Robin Williams
Les robots dans le cinéma S-F Autour de "Bicentennial Man"






Rupert Burns, expert ès robots, va aider Andrew à se muter en humain.



































Scène de tournage :
Chris Columbus (à droite).





























Les lois de la robotique sous forme d'hologrammes.






Le roman original d'Asimov.




















Les humains vieillissent plus vite que les robots...































La leçon de piano à quelques années d'intervalle.

L'HOMME BICENTENAIRE
(BICENTENNIAL MAN)

L'homme bicentenaire (Bicentennial Man), 1999, Chris Columbus, Etats-Unis.
Sociétés de production : 1492 Pictures, Laurence Mark Productions, Columbia Pictures Corporation, Radiant Productions, Touchstone Pictures.
Distributeurs : Buena Vista Pictures (USA), Columbia TriStar Films (France), Columbia TriStar Film GmbH (Allemagne), Sony Pictures Entertainment Inc. (Japon).
Réalisateur : Chris Columbus. Durée : 2h12.
Producteur exécutif : Dan Kolsrud.
Producteurs : Wolfgang Petersen, Gail Katz, Neal Miller, Laurence Mark, Chris Columbus, Mark Radcliffe et Michael Barnathan.
Producteur associé : Paula Dupré.
Directeur de la photo : : Phil Meheux.
Montage : Nicolas De Toth, Neil Travis.
Distribution des rôles : Janet Hirshenson, Jane Jenkins.
Création des décors : Norman Reynolds.
Direction artistique : Bill Hinley, Bruton E. Jones Jr., Mark W. Mansbridge.
Décorateur de plateau : Anne Kuljian.
Création des costumes : Joseph G. Aulisi.
Assistants réalisateur : Jennifer A. Giancola, Maggie Murphy, David Sardi.
Effets spéciaux :
· Steve Johnson's XFX, Inc. (Effets robotiques).
· Dream Quest Images (Effets spéciaux visuels).
· Keith Vanderlaan's Captive Audience Productions (maquillage vieillissement).
Scénario : Nicholas Kazan inspiré d'une nouvelle de l'écrivain Isaac Asimov et du roman "The Positronic Man" écrit par Isaac Asimov et Robert Silverberg écrite en 1975.
Musique : James Horner.
Interprètes : Robin Williams (Andrew), Embeth Davidtz (Little Miss/ Portia), Sam Neill (Monsieur), Oliver Platt (Rupert Burns), Kiersten Warren (Galatea), Wendy Crewson (Madame), Hallie Kate Eisenberg (Petite Dame à 7 ans), Stephen Root (Dennis Mansky), Lynne Thigpen (La femme président), Bradley Whitford (Lloyd), Kiersten Warren (L'expert en robotique de Galatea), John Michael Higgins (Bill Feingold)…


L'histoire

u début du XXIème siècle, les progrès technologiques progressent à une vitesse vertigineuse. Le NDR-114, un robot permettant d'effectuer les taches ménagères les plus pénibles comme le bricolage, le ménage ou la surveillance des enfants, a été créé. Richard Martin se porte acquéreur d'un exemplaire qu'il va présenter à toute sa famille.

L'arrivée de ce nouvel appareil ménager provoque des réactions antagonistes chez les Martin. La plus jeune de leurs deux filles, Amanda, s'attache énormément au robot et le personnalise en lui donnant le surnom d'Andrew. La sœur aînée, Grace, le considère plutôt comme un nouveau meuble de la maison…

Andrew s'intègre peu à peu dans sa nouvelle famille : il apprend à effecteur les tâches ménagères les plus courantes. Pendant un pique-nique sur la plage, tandis qu'Andrew surveille Petite Dame, il brise malencontreusement son jouet préféré, un cheval en verre. Pour faire pardonner son geste maladroit, il va lui sculpter un cheval dans un morceau de bois... Son maître, Sir, trouve cette créativité quelque peu anormale et amène son robot voir un informaticien qui détecte un comportement inhabituel chez un robot. Son maître refuse toutefois de poursuivre des analyses plus approfondies.

Andrew développe ses capacités en s'imprégnant de plus en plus de la nature humaine. Le temps passe Amanda (Petite Dame) grandit : elle tombe amoureuse, un sentiment nouveau pour Andrew, qu'il n'arrive pas comprendre. Après plusieurs années, Andrew décide de quitter ses maîtres pour parcourir le monde et tenter de découvrir d'autres robots. Un voyage qui lui fait visiter plusieurs villes et où il croise quelques-uns de ses semblables. Mais ce qu'il aimerait vraiment, c'est de devenir un humain pour pouvoir vivre et exprimer des émotions. À New York, il fait la connaissance de Rupert, un expert en robotique " qui lui propose de concrétiser son rêve en implantant à sa structure les organes humains qu'il lui manque. Une métamorphose qui lui donnera une nouvelle vie...





A propos du film...

Le premier film de robot existentialiste

C'est dans un numéro du magazine d'Astounding Stories daté de mars 1942 que Isaac Asimov émit l'un des dogmes les plus utilisé dans la science-fiction : les lois de la robotique.

Ces lois sont maintenant bien connues de tous les lecteurs de S-F et Asimov exploita toutes les ressources de son dogme pendant une grande partie de sa carrière.

Aucun cinéaste n'avait encore osé s'attaquer à un auteur comme Asimov, qui reste un grand mythe de la S-F. C'est grâce aux efforts conjoints de Nicholas Kazan, fils d'Elia Kazan et du réalisateur Chris Columbus que la nouvelle "The Positronic Man" de 1976 a pu voir le jour sur les écrans cinématographiques. Ce récit, tiré d'une nouvelle d'Asimov, a été réécrit conjointement avec Robert Silverberg., il a été récompensé par les prix Hugo et Nebula.

Porté par Touchstone Pictures, filiale de Disney, Bicentennial Man est un film ciblé grand public. Les jeunes spectateurs seront séduits par le robot interprété par Robin Williams, les adultes seront touchés par la réflexion sur la condition humaine.

Le film offre aux spectateurs des vues saisissantes de San Fransisco au XXIe siècle, pendant les époques traversées par la narration, mais l'on reste peu informé des progrès technologiques qui se réalisent. Loin de s'attarder sur cet aspect superficiel, Chris Columbus nous délivre une magnifique parabole sur la notion d'humanité.

On peut cependant lui reprocher un manque de relief dans sa vision futuriste -et donc édulcorée- de l'Amérique. Il est vrai que le texte original d'Asimov, n'avait guère plus de relief et était même affublé d'interminables dialogues : on peut donc saluer le boulot du scénariste Nicholas Kazan qui insuffle même plus de chaleur que le roman.

Le personnage de Little Miss apporte une continuité à un récit portant sur deux siècles. Si le robot Andrew reste le sujet principal du film, il n'a de valeur que par ses relations avec les humains notamment le personnage féminin de Little Miss à ses différents stades de l'évolution et à travers ses différentes réincarnations.



Zoom avant

Le terme "robot" a vu le jour au XXe siècle et provient du tchèque "robota" (travail forcé). Il fit son apparition dans une pièce de théâtre des années 20 de Karel Capek, "R.U.R.". La pièce mettait en scène des robots qui se retournaient contre leurs créateurs par désir de liberté. En 1926, le robot Maria fait de même dans Metropolis de Fritz Lang.

L'association entre Robin Williams et Chris Columbus avait déjà porté ses fruits avant l'Homme Bicentenaire dans Madame Doubtfire et Neuf mois aussi, remake américanisé du film "Neuf mois" de Patrick Braoudé.

Le costume du robot a représenté un véritable défi technique pour les équipes de Steve Johnson, de la société XFX.
Pour réaliser toutes les expressions du visage du robot, on créa un dispositif de contrôle à distance. L'ensemble du costume est composé de plus de 250 éléments et pèse près de 35 kilos.

Le budget du film était de 90 millions $. Le titre de production du film était "Andrew Martin".

Pendant le tournage d'une scène dans l'hôtel de ville de San Fransisco, les équipes du film activèrent par mégarde le système anti-incendie qui inonda une partie des couloirs, causant de nombreux dégâts dans tout le bâtiment.

Le premier montage du film de Chris Columbus durait trois heures quinze minutes. Le réalisateur a du sacrifier de nombreux passages notamment une scène clé où l'on assiste à l'humiliation du robot Andrew par deux voyous débiles anti-robots, induisant la notion de racisme : ce passage existant également dans le récit initial.

A propos d'Asimov

Le scénario de l'Homme Bicentenaire s'inspire d'une nouvelle de l'écrivain Isaac Asimov et du roman "The Positronic Man" écrit par Isaac Asimov et Robert Silverberg.

C'est le premier film adaptant un roman d'Isaac Asimov. L'auteur n'avait eu droit qu'à une seule adaptation télévisée -assez moyenne- de son roman "Les cavernes d'acier"(1960) à télévision britannique. Jean Jacques Annaud s'est récemment intéréssé au roman-pilier de son oeuvre "Fondation", sans qu'aucune suite soit donnée.












Le réalisateur

Chris Columbus est le maître des comédies familiales made in USA. Madame Doubtfire ou Maman, j'ai raté l'avion sont des films efficaces mais les situations sont convenues et l'on ne savait pas comment ce réalisateur trés typé allait aborder un thème nouveau comme la science-fiction.

C'était sans connaître les motivations premières d'un réalisateur passionné de fantastique et de S-F ! Il avait d'ailleurs rédigé les scénarios déjantés de Gremlins et du Secret de la Pyramide. Dans Bicentennial Man, il a su insuffler une émotion dans un film qui n'aurait pu être qu'un beau livre d'images et d'effets spéciaux sur les progrès technologiques.

ilmographie :

Nuit de folie, 1987.
Maman, j'ai raté l'avion, 1990.
Ta mère ou moi!, 1991.
Maman, j'ai encore raté l'avion, 1992.
Madame Doubtfire, 1993.
Neuf mois aussi, 1995.
L'homme bicentenaire (Bicentennial Man), 1999.












Les acteurs


Robin Williams a été immédiatement séduit par le script original. Seul défi pour ce comédien iconoclaste : endosser un costume de 18 kilos pendant les trois mois durant lesquels devait se dérouler le tournage.

Après le morbide et très lent Au delà des rêves, le compère de Chris Columbus (Madame Doubtfire), aborde son premier film de pure science-fiction (Flubber était plus une comédie qu'un film de S-F sérieux).

Il déclarait à propos du film :
"... j'ai trouvé le scénario très habile, nous sommes loin de montrer uniquement des effets spéciaux. Pourtant, de manière plus discrète, plus romanesque, Chris parvient à évoquer tous les thèmes propres à l'apparition des robots dans la société.
Les relations de maître à esclave, la question sur l'intolérance, la notion d'humanité sont posées avec beaucoup de discernement. Mon personnage évolue continuellement. Il devient, tour à tour, un enfant, une machine, un adulte, un amoureux transi, et enfin un vieux sage.
Tout cela était tellement enivrant que j'en ai oublié l'inconfort du costume. Heureusement quand Andrew devient humain, j'ai pu m'en séparer...
"







Autour de "L'homme bicentenaire"

Le site officiel du film : http://www.columbiatristar.fr
Autre site dédié au film : http://movies.go.com/bicentennialman/


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