Metropolis : Classé mémoire du monde par l'UNESCO Metropolis, le chef d'oeuvre de Fritz Lang, est le premier film à être inscrit au registre "Mémoire du monde" par l'UNESCO. Le chef d’œuvre de la science-fiction et du 7ème art sera inscrit dans le registre "Mémoire du monde" de l'UNESCO. C'est le premier film à rentrer dans ce programme dont le but est de sauvegarder et de promouvoir le patrimoine documentaire mondial. Le 8 novembre 2001 à Munich, une cérémonie sera donnée en l’honneur de Metropolis à l’issue de laquelle le film sera diffusé dans sa version intégrale. Ce travail monumental de reconstruction est dû à l’initiative de la fondation Friedrich Murnau. A la sortie du film, c’est une version raccourcie qui avait été diffusée dans les salles. Fritz Lang avait souvent déclaré qu'il n'aimait pas la fin trop simpliste et conventionnelle de son film : une fin qu'il a d'ailleurs toujours renié. Metropolis en manga L'univers visionnaire de Lang, magnifiquement photographié, n’a jamais cessé de hanter l’iconographie moderne de la science-fiction. Sa mégalopole futuriste reste longtemps à l’esprit des cinéphiles, réalisateurs et graphistes depuis sa première diffusion en janvier 1927. Il n’est donc pas étonnant que deux réalisateurs japonais se lançent dans un projet de Metropolis – version manga. Metropolis, la cité de l'avenir est gouvernée d'une main despotique par un tyran. La ville est divisée en deux secteurs : la partie haute, la ville des maîtres entourée de magnifiques jardins verdoyants, lieu de résidence d'une minorité de privilégiés et la partie basse, la grouillante et crasseuse ville des travailleurs, où survivent des ouvriers qui assurent le fonctionnement de la cité rivés à des machines avilisantes. Menés par une androïde fabriquée à l’image de Maria, une femme d’en bas, les travailleurs se révoltent... Une oeuvre visionnaire et mythique, qui a fait date dans l'histoire du cinéma, a fait l'objet d'un remake. Deux réalisateurs japonais de mangas, Rin Taro (Harmagedon) et Katsuhiro Otomo (Akira), ont réalisé une version du film de Fritz Lang en long métrage animé version manga. Le scénario est signé Osamu Tezuka, légende de la japanimation des années soixante à sa mort à la fin des années quatre-vingt. Passionné de Fritz Lang, Tezuka avait signé le script et le manga de cette adaptation en 1949. Cette version animée de Metropolis a été présentée à Montréal dans le cadre du festival Fantasia 2001. Le succès escompté au Japon n'ayant pas été au rendez-vous, les producteurs ont déçidé de miser le tout pour le tout dans une exploitation nord-américaine. Le teaser, présenté jusqu’au milieu de l’année 2001 sur le site de la compagnie japonaise Toho, montrait un graphisme intéressant, juxtaposant images de synthèse et dessins traditionnels (comme dans Blue Submarine 6). Aidé du scénario de Katsuhiro Otomo, scénariste et réalisateur de Akira et superviseur sur Perfect Blue, le film devrait être une œuvre prometteuse, à l’ambiance particulièrement angoissante. Selon des sources, une grande diversité de styles et de courants S-F traverseraient le film : les décors tendance art-déco sont entièrement en images de synthèse, les personnages ont des traits accentués et l'ensemble est rythmé par une musique jazz New-Orleans. Les niveaux de Métropolis sont transposés dans un univers où les hommes sont confrontés à des robots(les travailleurs) plus ou moins humanisés et classés selon leur utilisation. Ces robots ont alors accès à différentes strates de la mégalopole alors que certains niveaux leur sont strictement interdits. Tout robot franchissant ces niveaux prohibés sont immédiatement exterminés par une milice humaine. L'ensemble est porté par des réflexions sur l'aspect relationel entre humains et mécha. Metropolis de Rintaro |
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