ne gigantesque météorite s'écrase quelque part dans le désert de l'Arizona, apportant avec lui les germes d'une vie extraterrestre protéiforme. Un certain Ira Kane (David Duchovny), accompagné de son meilleur ami, Harry Block (Orlando Jones), a découvert le cratère et une étrange réaction biologique.

Le premier est un brillant scientifique qui enseigne au collège de Glen Canyon, tandis que le second est un professeur de géologie farfelu, très porté sur la gente féminine. Rapide observateur qu'il est, Ira se rend compte que l'évolution des cellules souches se fait à un rythme effréné. Beaucoup plus rapidement que l'évolution des cellules terriennes. Selon les calculs d'Ira, cette forme de vie extraterrestre aura surpassé la race humaine en quelques semaines, mettant ainsi en péril la population terrestre.

Allison Reed (Julianne Moore), une épidémiologiste gouvernementale, débarque sur les lieux avec son armada de scientifiques militaires et prend le contrôle des opérations. Pauvre Ira, lui qui était si fier de sa découverte, le voilà remplacé par une femme ! Qu'à cela ne tienne, trouvant la chercheuse plutôt à son goût, il met à profit son charme pour la séduire.

Parallèlement, lui et Harry, aidés d'un pompier bénévole du nom de Wayne Green (Seann William Scott), élaborent secrètement un plan d'action pour réprimer l'invasion extraterrestre.

A propos du film...

Ni la tête, ni les épaules !

A priori, le deal d'Ivan Reitman semblait plutôt sympathique : une comédie S-F réunissant David Duchovny, débarqué de X-Files sous la direction du réalisateur de SOS Fantômes.

L'inconvénient, c'est que la mayonnaise ne prend pas! Pris au jeu de la comparaison entre Evolution et SOS Fantômes ou Men In Black, on regrette qu'au lieu du cinémascope de SOS Fantômes, Reitman ait sorti un bon vieux format 1,85 qui manque d'ampleur (enfin, cela passera mieux à la télévision). Comparée à MIB, la réalisation est poussive dès les premières images, l'ensemble manque cruellement de rythme et de nombreux gags tombent à plat. C'est sûr, David Duchovny, Orlando Jones et Julianne Moore ne remplaceront pas Harold Ramis, Bill Murray et Sigourney Weaver !

Amateurs de gags lourds trés scato vous serez par contre servis. Exemple, le final parodiant Independence Day où nos héros effectuent l'opération délicate du lavement d'une cellule géante extra-terrestre. Les acteurs batifolent, les seconds-rôles, notamment Julianne Moore qui semble peu exploitée dans son rôle d'experte maladroite tombant amoureuse du professeur Duchovny, et ne parlont pas du scénario tient sur une feuille de papier cul (c'est pour rester dans l'esprit du film).

Seul point positif, le bestiaire d'Aliens est une réussite : de la libellule sodomite au chien triste à la gueule de cocker. A défaut d'être un film abouti, Evolution est aussi un sacré spot de pub pour une grande marque de shampooing. Mais ça fait un peu long pour un spot de pub!