L'affiche française

 A propos du film
 Mars Attacks contre Independence Day
 Zoom avant
 Le réalisateur : l'étrange Tim Burton
 Les acteurs
 Jack Nicholson : The Big Jake
 Pam Grier
 Autour de "Mars Attacks!"















La soucoupe au-dessus du sénat américain.














































Les martiens arrivent à la réunion au sénat.





































































Le promoteur de Las Vegas (Jack Nicholson)

MARS ATTACKS!

Mars Attacks! (Mars Attacks!), 1996, Tim Burton, Etats-Unis. Couleur.
Réalisateur : Tim Burton.
Producteur : Warner Bros. Son : Dolby Digital.
Durée : 1h46 - en Australie : 1h42. Couleurs par Technicolor.
Producteurs : Tim Burton, Larry J. Franco.
Producteurs associés : Paul Deason, Mark S. Miller.
Scénario : Len Brown, Woody Gelman, Wally Wood, Bob Powell, Jonathan Gems, Tim Burton (non crédité au générique) et Norm Saunders, inspiré des Trading card series de Topps Trading Card Company.
Directeur de la photographie : Peter Suschitzky.
Premier assistant réalisateur : Thomas J. Mack.
Assistants réalisateur : C.C. Barnes, David Kelley, Paul F. Bernard, Catherine Bond.
Musique originale : Danny Elfman.
Effets spéciaux : Effects Associate Ltd., Warner Digital Studios, The Computer Film Company, Acme Models, Industrial Light & Magic (ILM).
Montage : Chris Lebenzon.
Distribution des rôles : Matthew Barry, Jeanne McCarthy, Victoria Thomas.
Directeur de production : Paul Deason.
Création des décors : Wynn Thomas.
Directeur artistique : John Dexter.
Décorateur de plateau : Nancy Haigh.
Création des costumes : Colleen Atwood.
Directeur de production : Paul Deason.
Interprètes : Jack Nicholson (le President Dale/Art Land), Glenn Close (Marsha Dale), Annette Bening (Barbara Land), Pierce Brosnan (Donald Kessler), Danny DeVito (Rude Gambler), Martin Short (Jerry Ross), Sarah Jessica Parker (Nathalie Lake), Michael J. Fox (Jason Stone), Rod Steiger (le Genéral Decker), Tom Jones (lui-même), Lukas Haas (Richie Norris), Natalie Portman (Taffy Dale), Jim Brown (Byron Williams), Lisa Marie (la fille martienne), Sylvia Sidney (la grand mère Norris), Paul Winfield (le Genéral Casey), Pam Grier (Louise Williams), Jack Black (Billy Glenn Norris), Janice Rivera (Cindy), Ray J (Cedric), Brandon Hammond (Neville), Joe Don Baker (Richie Norris'), O-Lan Jones (Sue Ann Norris), Christina Applegate (Sharona), Brian Haley (Mitch), Jerzy Skolimowski (Dr. Zeigler), Timi Prulhiere (le guide), Barbet Schroeder (le président français), Chi Hoang Cai (Mr. Lee), Tommy Bush (Hillbilly)…


L'histoire


enues des confins de la galaxie, une multitude de soucoupes volantes approchent de la Terre. Une cellule de crise est vite réunie au sein de la Maison-Blanche : les protagonistes sont partagés entre la peur et l'enthousiasme. Le général Decker souhaite un accueil démonstratif des forces armées terriennes, à l'opposé le général Casey soutient des thèses pacifistes. Le président conseillé par son attaché de presse, Jerry Ross, prononce devant tout le pays un discours de paix et de fraternité envers les "Martiens".

Sur l'ordre du président, le général Casey est chargé d'accueillir les visiteurs dans le désert du Nevada. La journaliste Nathalie Lake et Jason Stone, son fiancé mais néanmoins collègue et rival sont chargés du reportage télévisé en exclusivité.

Les "Martiens" débarquent, mais suite à un geste incompréhensif ou à une malignité des visiteurs, ceux-ci se mettent à tirer sur tout ce qui à deux pattes et forme humaine ! Ils kidnappent également la journaliste Nathalie Lake et son chien afin d'effectuer de bien étranges expériences!


L'invasion a commencé.

Les autorités sont à nouveau partagées entre l'envie de renouer le dialogue et celle d'utiliser la force. Un nouveau rendez-vous est fixé, cette fois-ci devant le sénat américain. Les "martiens" y répondent volontiers, et se présentant pour un discours, se mettent à nouveau à tirer avec leurs désintégrateurs, décimant la quasi totalité des députés. Ils ont bien l'intention de d'anénatir toute vie sur Terre, alors pourquoi pas en rigolant un peu !

La guerre est déclarée...



A propos du film...

Sympa ta planète... on la prend !

ans Mars Attacks, Tim Burton pète les plombs ! Sur l'air d'une parodie de film d'invasion extra-terrestre des années 50, le réalisateur égratigne allègrement les institutions américaines les plus puissantes : la politique, le président américain et sa suite de conseillers, l'armée…

Contrairement à ses précédents, Burton ne s'attache plus à un unique personnage éponyme : Vincent, Frankenweenie, Pee Wee's Big Adventure, Beetlejuice, Batman (opus 1 et 2), Edward aux mains d'argent ou Ed Wood. On y suit les aventures -un peu décousues- d'un fils de fermier américain, du président américain et de sa clique, d'un ex-boxeur noir payant sa pension alimentaire en étant technicien de surface le jour et Pharaon dans un casino de Las Vegas la nuit, et même le parcours chaotique du chanteur crooner has-been Tom Jones!

Schématiquement, Burton nous refait le coup de "La Tour Infernale", où des destins, qui n'auraient jamais dus se rencontrer, vont se croiser par l'intermédiaire d'un événement extraordinaire. Burton ne suit plus un destin unique mais s'attache à l'humanité tout entière -un peu centrée sur les Etats-Unis tout de même-. Au final, la société toute entière en sortira grandie, ayant surmontée une épreuve de plus. La scène finale est explicite : elle réunie les laissés pour compte de l'Amérique, seuls sortis victorieux de l'épreuve. Contrairement aux films catastrophes des années 70, Tim Burton n'a pas préservé le bon père de famille ou le flic incorruptible, ce sont les opprimés et les marginaux qui restent les derniers survivants, ce qui semblent être une constante de sa filmographie.

Comme dans des films des années 50 comme "Les envahisseurs de la planète rouge" où le péril extra-terrestres avait des tendances anti-communistes, les martiens sont foncièrement les ennemis. Même si dans un premier temps, ils sont accueillis à bras ouverts par les autorités et surtout par un président américain (Jack Nicholson génial) ballotté entre ses conseillers et son manque de courage.


Les "Martiens" dévoilent leur plan : tout zigouiller!

Les Martiens peu crédibles, des silhouettes squelettiques juchées sur un corps difforme verdâtre et habillées d'une cape grenat de prélat, mettent à sac le Sénat américain et font les 400 coups dans la Maison Blanche - transformée pour l'occasion en lupanar de luxe- par une drag queen martienne.

Ces martiens de cartoons ne parlent que par "Ack Ack" qu'un traducteur fabriqué en quelques heures pour l'occasion traduit par "Nous venons en paix". Quelques images plus tard la Terre est devenue un brasier et l'église américaine du jeu -Las Vegas- n'est plus que ruines fumantes.

On a dit que Ed Wood, le précédent film de Tim Burton c'était la théorie. Avec Mars Attacks, Tim Burton met en pratique. Il copie, mais contrairement au maître qui n'avait que l'imagination et les bouyts de ficelles, Tim Burton a les moyens et l'argent.

Mars Attacks est un ovni filmique qui prend le parti de ne ne plaire ni complètement aux amateurs de science-fiction pure et premier degré à la "Independence Day", ni complètement aux cinéphiles aimant les pamphlets satiriques façon "Docteur Folamour". Tour à tour, hilarant, créatif et brouillon, Mars Attacks emprunte un peu à tous les genres du kitsch psychédélique, au funk, au punk et au pop art : parodie non préméditée d'Independence Day, le film est avant tout pure distraction comme la voulu son réalisateur. Le seul élément identique des deux films reste le dénouement , aussi improbable que le virus informatique terrien (compatible avec une technologie extra-terrestre) de Independence day.



Zoom avant

Le scénario de Mars Attacks est entièrement basé sur une collection de cartes qui eut un beau succès auprès des collégiens américains durant les années 60. Copie conforme de nos cartes style "PANINI", elles étaient vendues avec un bubble gum.

Les effets spéciaux du film notamment les fameux martiens au crane hypertrophié et au yeux globuleux sont l'œuvre de ILM (Industrial Light and Magic), la compagnie de George Lucas.

Le chanteur Tom Jones interprète son propre rôle dans le film. Il était également chanteur dans un grand casino de Las Vegas au moment du tournage, sa situation est similaire dans Mars Attacks. Depuis, il a entamé une tourné mondiale.

A propos du film, Tim Burton déclarait : "Des trucs comme l'Arme fatale, où on se flingue à tour de bras en se marrant, sont dangereux, érodent les valeurs. Mais des petits hommes verts détruisant la Maison-Blanche avec leurs lasers, c'est tellement irréel que c'est sans doute la manière la plus innocente de calmer ses pulsions meurtrières."

Les plus cinéphiles apprécieront tout particulièrement le rôle - amusant - tenu par l'actrice Sylvia SidneyY alors âgée de 86 ans. Elle était l'interprète de Furie(1936) réalisé par Fritz Lang. C'est elle qui sauvera l'humanité des monstrueux Martiens : on vous laisse découvrir comment !












Les acteurs

Les petits hommes verts de Mars Attacks ont une chance incroyable : c'est un véritable parterre de stars qui viennent les accueillir !
Jack Nicholson, interprète deux rôles dans le film (certains ne l'avaient pas reconnu ?) : celui du président des Etats-Unis et celui du promoteur de Las Vegas.

L'épouse du président a pris les traits de Glenn Close, Pierce Brosnan est un savant fou complètement décalé par rapport à ses prestations sous le logo 007, Michael J.Fox est présentateur de télévision, Tom Jones pousse la chansonnette et interprète son propre rôle, Lisa Marie, l'épouse de Tim Burton, est une alien aguicheuse juchée sur talons hauts...


Le président (Jack Nicholson) sous pression!

Les fans de Star Wars découvriront également Nathalie Portman (la princesse de Star Wars - Episode 1) embrassant Lukas Haas.







Autour de "Mars Attacks!"

Mars Attacks! : le site officiel

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Mise à jour : 23/04/2007.