Barry Sonnenfeld, réalisateur du film :
"Avec Men In Black, nous avions fait une comédie spectaculaire, basée sur une histoire qui nous plaisait vraiment. Nous nous étions beaucoup amusés en la faisant, mais la vraie surprise est venue à la sortie du film. Dans les salles, les spectateurs réagissaient fabuleusement bien. Ils ont d'emblée accepté le duo et le concept. Le film nous a complètent échappé pour devenir, non seulement un vrai succès d box-office, mais aussi un phénomène de société."
""Men In Black c'est le remake basique de French Connection, avec des aliens et en plus comique."
Will Smith :
"On ne le dira jamais assez, c'est Barry Sonnenfeld qui apporte ce ton si particulier au film. Nous sommes tous des ingrédients, lui fait la cuisine. Entre science-fiction, comédie, Buddy movie et action, c'est lui qui maîtrise le dosage. "
"J'adore l'agent J, il est cool, il fait preuve de recul dans toutes les situations. Il a gagné en maturité, peut-être à cause des responsabilités. Il n'oublie pas pour autant ce qu'il est, un gars plein de bon sens face à une situation complètement dingue. Il garde ce côté décontracté, un peu mode, jeune et curieux de tout. "
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L'apparition de Michael Jackson en agent-espion extra-terrestre, aux côtes de Barry Sonnenfeld.
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 Zoom avant
MIB : de la B.D. au blockbuster cinéma
A l'origine, Men In Black est l'adaptation d'un comics américain (paru aux Editions Aircel) de 6 numéros correspondant à deux trilogies, créé par Lowell Cunningham et entièrement dessinées en noir et blanc. Bourrées d'humour noir souvent morbide, les aventures des agents Jay et Kay surfont sur la vague du paranormal avec succès, maîtrisant les plus féroces aliens de l'univers, rabaissant ceux de Ripley à de doux et paisibles agneaux.
La première adaptation de la B.D. Men In Black avait engrangé 327 millions de dollars de recettes mondiales, il était donc évident de concevoir illico une suite. Pourtant, il aura fallu cinq années pour que ce deuxième opus puissent voir le jour sur les écrans!
Même après l'échec relatif de Wild Wild West, la vraie fausse adaptation de la série télévisée " Les mystères de l'Ouest ", le réalisateur Barry Sonnenfeld et l'acteur Will Smith ont vus leur côte atteindre des sommets. Résultat : les exigences de chacun font grimper le budget initial d'une suite potentielle, Smith et Tommy Lee Jones entameraient, rien qu'à deux, le budget de quelques 40 millions de dollars! Il faut attendre la fin de l'année 2000, pour qu'un accord soit finalement trouvé. Le producteur exécutif, excédé par ce temps d'attente trop long, va renoncer à une partie de son cachet pour voir le budget du film ramené à des sommes " raisonnables ". Ce producteur quasi mécène c'est un certain Steven Spielberg.
La date de sortie est alors planifiée pour le cinquième anniversaire de la sortie de l'opus un. Dès le premier jour, le tournage s'annonce houleux : l'actrice Famke Janssen (The Faculty, X-Men) quitte le plateau pour des raisons familiales. Elle sera remplacée après un casting express par Lara Flynn Boyle. Les événements du 11 Septembre modifieront ensuite considérablement le scénario.
C'est moi J, c'est toi K
Reprenant le vieil adage du duo comique : "Jamais l'un sans l'autre". Sonnenfeld, Will Smith et Tommy Lee Jones s'expliquent sur leur travail dans MIB2.
Le film fonctionne avant tout comme un buddy movies sur le duo antagoniste J(Will Smith) et K(Tommy Lee Jones). Le réalisateur Barry Sonnenfeld explique : "Les deux premières semaines, nous avons tourné à New York avec le personnage de Will. Puis enfin, à la gare centrale, nous avons filmé la première scène avec le duo. Nous avons fini très tard, en pleine nuit. Nous étions tous fatigués mais heureux. Will s'est tourné vers moi, un large sourire lui a illuminé le visage et il m'a dit : Je n'existe pas sans K. Il n'y a pas de Laurel sans Hardy".
Will Smith déclare également : "L'agent J a gagné en maturité, peut-être à cause des responsabilités... Depuis qu'il travaille à l'agence, il comprend mieux le monde. Il sait pourquoi, régulièrement, des choses étranges se produisent. Ce que l'on nomme concours de circonstances est souvent le résultat d'une activité extraterrestre. Un Men in black sait ce genre de choses. C'est un métier solitaire. J a fait équipe avec le meilleur agent qui soit, mais s'est retrouvé seul. Il en souffre. Sa rencontre avec Laura va tout remettre en cause "
Tommy Lee Jones, l'agent K, devenu un impassible employé des postes après un coup de flashouille sur sa mémoire, "est un bon chef de bureau, il prend son travail à cœur. Les gens du coin l'aiment bien. On devine cependant qu'il n'est pas vraiment heureux. Comme si quelque part, son subconscient n'avait pas oublié l'excitation des missions et la passion de son ancien métier. La clé de notre duo repose sur un mélange explosif. Je suis calme, cynique et plus âgé, et Will démarre au quart de tour. Le contraste entre les deux personnalités provoque un décalage souvent cocasse. Will fait les vannes, il bouge, et moi je reste comme un monolithe. C'est l'expérience face à la jeunesse - sauf que cette fois, les choses vont quelque peu s'inverser..."
11/9
Le scénario du film a dû être retouché après les attentats terroristes du 11 septembre 2001. L'histoire initiale évoquait un affrontement final au World Trade Center de New York, et certaines scènes avaient même été tournées dès l'été 2001. Après les attentats, l'équipe du film a modifié la séquence, en la situant au sommet du Chrysler Building. Paradoxalement, cet édifice avait été envisagé dans une première mouture du scénario, avant que Barry Sonnenfeld ne la modifie pour la situer au World Trade Center.
Quelques chiffres pour MIB
MIB N°1 Budget initial : 90 millions de dollars. N°2 : 97 millions.
Recettes du premier week end aux USA : 84 millions de dollars. N°2 : 87 millions.
Recettes Internationales cumulées : 327 millions de dollars.
Recettes USA : 250 millions de dollars.
Nombre de spectateurs France : 5 719 000 (N°2 du Box Office 1997)
 Les accessoires indispensables des MIB, entièrement sponsorisés!
L'aspect vestimentaire des MIB est l'une de leurs caractéristiques les plus évidentes. Aperçu de quelques éléments essentiels de la panoplie, le tout sponsorisé par les plus grandes marques!
Le costard cravate noir : artifice premier pour passer pour un MIB. Impeccable, très mode mais ne cherchez pas la marque, elle n'est jamais citée. A contrario, la montre triangulaire des MIB est une Hamilton, une filiale du groupe suisse Swatch. C'est une réplique de la montre Ventura de la fin des années 50 . Elle est dotée de trois chronomètres et du logo. D'autres pourront trouver plus seyant le modèle Pulsar à l'affichage digital, qui est entrée dans l'histoire comme étant la première montre électronique (rappelez vous c'était en 1972). Aux pieds, ce sont de chaussures Rockport, une marque du groupe Reebok. Entièrement noires, elles sont déclinées dans la réalité en deux versions, masculine et féminine. Pour protéger leurs yeux des effets néfastes du flashouilleur, les Men In Black sont masqués par des lunettes Ray Ban Predator J pour Will Smith, au look plus angulaire et plus sportif, alors que Tommy Lee Jones a préféré les Ray Ban Predator 2 (portées par les deux dans le premier épisode).
En matière de transport, les MIB ont fait un sacré bond en avant entre les deux épisodes : on les avait laissés dans une vieille Ford modèle LTD de 1986, pour les retrouver au volant d'une Mercedes modèle E500 de 2003 ! Succès oblige. Les deux voitures sont tout de même dotées de gadgets high-tech comme des turboréacteurs et un pilotage par joystick pour la Ford LTD (rappelez-vous la scène du tunnel de Manhattan). La version air-bag de la Mercedes est capable de fournir un pilote automatique de race blanche car " la version avec un black se faisait toujours arrêter par les flics " selon Will Smith, pilote confirmé du véhicule. Accessoirement la voiture peut voler et même se transformer en vaisseau spatial qui ne dépareillerait pas dans Star Wars (modèle Strike Cruiser de Hasbro) !
Les armes des MIB sont tout aussi incroyables, mais restent des fabrications maison. En premier lieu, le flashouilleur appelé neuralizer en V.O. : cet ustensile permet de débarrasser la mémoire de vos concitoyens de visions extra-terrestres malvenues. Il se règle en heure, en jour ou en année et après avoir chaussé des lunettes noires protectrices, il vous fait un reset de la mémoire sur la ou les personnes visées, jusqu'à la date affichée. Les autres armes, argentées et au look déjantés sorti des comics à la Flash Gordon de 1936, ont des noms poétiques comme Carbonizer, de-Atomizer ou Le Criquet (premier opus), l'agent K en a toute une collection dans une salle cachée derrière le divan de son living-room.
Extrait du dialogue de MIB:
Agent K : "Tu as vendu un Carbonizer réverbérant à capacité variable à un caphalopoid sans permis, Jeebs, merde!"
Jeebs, vendeur d'armes : "Il m'avait l'air sympa!"
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L'histoire
Tournage
A propos du film...
Les acteurs
Autour de Men In Black 1 et 2