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LA PLANETE DES SINGES
(PLANET OF THE APES)

La planète des singes (Planet of the Apes), 2001, Tim Burton, Etats-Unis. Couleur. Son : DTS, Dolby Digital.
Sociétés de production : 20th Century Fox, The Zanuck Company.
Distributeurs : 20th Century Fox Film Corporation, UGC-Fox Distribution (France).
Réalisateur : Tim Burton.
Durée : 1h50.
Scénario : William Broyles Jr., Lawrence Konner, Mark Rosenthal d'après le roman de Pierre Boulle.
Producteurs exécutifs : Ralph Winter.
Producteur : Richard D. Zanuck.
Producteurs associés : Ross Fanger, Katterli Frauenfelder.
Directeur de la photo : Philippe Rousselot, Paul Hughen.
Montage : Chris Lebenzon.
Distribution des rôles : Denise Chamian.
Création des décors : Rick Heinrichs, Rosemary Brandenburg, Peter Young.
Création des costumes : Colleen Atwood.
Maquillage (effets spéciaux) : Rick Baker.
Assistant réalisateur : Katterli Frauenfelder.
Son : Richard L. Anderson.
Sociétés d'effets spéciaux : Industrial Light & Magic (ILM), Sphere FX Ltd. (visuels additionnels).
Musique : Danny Elfman.
Interprètes : Mark Wahlberg (Capitaine Leo Davidson), Tim Roth (Thade), Helena Bonham Carter (Ari), Michael Clarke Duncan (Colonel Attar), Paul Giamatti (Limbo), Estella Warren (Daena), Cary-Hiroyuki Tagawa (Krull), David Warner (Sandar), Erick Avari (Tival), Luke Eberl (Birn), Evan Dexter Parke (Gunnar), Glenn Shadix (le senateur Nado), Kris Kristofferson (Karubi), Freda Foh Shen (Bon), Chris Ellis (le commandeur Karl Vasich), Anne Ramsay (Anderson), Andrea Grano (Major Maria Cooper), Michael Jace (Major Frank Santos), Michael Wiseman (le specialiste Hansen), Lisa Marie (Nova), Eileen Weisinger (Leeta), Deep Roy (le roi des gorilles, la nièce de Thade), Charlton Heston (le père de Thade), Rick Baker (un vieux singe)...
Dates de sortie : 27 Juillet 2001 aux USA, 22 Aout 2001 en France.



Le capitaine Leo Davidson entouré d'humains primitifs
L'histoire

n 2029, un groupe d'astronautes réside en permanence sur la station orbitale Oberon qui gravite autour de la Terre. Ils entraînent des chimpanzés pour remplacer l'homme dans des explorations spatiales à haut risque.

Suite à la réception d'étranges signaux extraterrestres, les astronautes envoient le chimpanzé Pericles afin d'en connaître l'origine. Toutes les communications entre le primate et la station sont subitement interrompues et le vaisseau disparaît des radars. Désobéissant à ses supérieurs, Leo Davidson embarque dans un des vaisseaux expérimentaux pour aller porter secours à Pericles. Tout comme lui, il perd le contrôle des commandes, mais, avant que le dispositif de survie ne s'enclenche, Leo perd connaissance.

Lorsqu'il retrouve ses esprits, l'intrépide pilote est toujours assis à bord de son vaisseau, mais celui-ci est sur le point de s'écraser dans une forêt tropicale. Après avoir repris ses esprits, il voit alors un groupe d'humains affolés foncer droit sur lui, comme s'ils formaient un troupeau d'animaux fuyant un prédateur, et se fait capturer par des chimpanzés parlants.

Qu'est-il arrivé sur cette planète pour que des singes en viennent à dominer la race humaine ? Leo ne peut croire à une telle chose et encore moins accepter l'idée d'être l'esclave d'un animal.

Aidé d'une poignée de rebelles et de la princesse singe Ari, qui croit que les humains et les primates peuvent coexister pacifiquement, Leo tente de s'évader de cette planète et de rejoindre la station Oberon. Cependant, il devra faire face à la puissante armée des Gorilles.

Confronté à ce terrible monde "inversé", Leo mettra tout son coeur, sa conscience et ses aptitudes militaires pour organiser une grande rébellion humaine, qui revendique la pleine liberté de l'Homme. Alors qu'il prépare ses stratégies pour une guerre imminente, Leo fait une découverte importante et consternante qui va totalement bouleverser sa perception de ce monde, et accroître immédiatement et profondément son importance dans la bataille prochaine...


La princesse Ari (Helena Bonham Carter).







A propos du film...

La critique !

S'il est bien un réalisateur capable de recréer sur pellicule l'univers de La planète de Singes, le nom de Tim Burton vient immédiatement à l'esprit. Cinéaste des différences et de la tolérance, Burton est en effet le plus capable d'une revisitation novatrice de l'oeuvre de Boulle et de sa transposition cinématographique signée par Franklin J.Schaffner.

Le film est donc en partie conforme à nos attentes, à nos espérances : les maquillages de Rick Baker sont exceptionnels et la touche de Burton est bien là, au détour d'un plan, à l'humour omniprésent, puis dans la représentation de la société des singes. Là, c'est une réussite : la caméra virevolte entre les différents lieux d'habitation, fourre son nez dans les rites simiesques (la scène du repas). Autre beau moment du film : la scène où les héros s'enfuient de la cité : Burton n'est jamais aussi à l'aise que dans les ambiances nocturnes d'un studio.

Dommage qu'il soit également au service d'un scénario linéaire et minimaliste, la fuite, la découverte, l'affrontement. Comme à son habitude, il se désintérèsse passablement de son héros, Mark Walhberg impassible, est le moins expressif des personnages! Peu enclin à s'intérésser au sort de cette planète, Walhberg/Leo n'a qu'un seule idée : la quitter au plus vite. Ce sont donc naturellement vers les héros singes que le public se tourne, notamment vers le personnage de Ari, la princesse incarnée par Helena Bonham Carter, un de ses plus beaux rôles. L'affrontement final n'ajoute rien au propos et constitue le morceau de bravoure lui permettant d'avoir l'étiquette "blockbuster" potentiel, confirmée depuis.

Ne parlons pas non plus de la dernière scène -une déception-, postulat temporel énigmatique permettant à n'importe quel tacheron de scénariste de concocter une suite improbable au grand bonheur des producteurs.

La synthèse des difficultés rencontrées par Burton se lit dans les adieux de Léo, son anti-héros. Après avoir embrassé la princesse des singes Ari, il court vers l'humaine sauvageonne Estella Warren.

Une façon pour Burton de dire : voici le film que j'aurais voulu faire et voici le film que vous avez eu.


Helena Bonham Carter (Ari) et Erick Avari (Tival)












Tim Roth, Estella Warren, Helena Bonham Carter et Mark Wahlberg à la recherche de leurs origines








Le décor et la scène de la bataille avec Estella Warren






Paul Giamatti (Limbo) incarne un esclavagiste humain











Zoom avant

Burton revisite un mythe

Le producteur Richard Zanuck déclarait au magazine Entertainment Weekly : "L'histoire ne prend pas place sur la planète Terre dans le futur. Cette fois-ci, c'est une planète totalement différente".

De plus, ce synopsis semble véritablement s'inscrire dans la volonté de Tim Burton de revisiter entièrement le mythe de La Planète des singes et d'en donner, plus qu'un simple remake, une interprétation nouvelle et personnelle. Pas de statue de la Liberté enfoncée dans le sable donc, pas de vestiges en ruines de la communauté humaine, mais une planète étrangère dominée par les singes, ainsi qu'une fin totalement inédite et surprenante...

Burton déclarait : "Cela ne m’intéressait pas de faire un remake ou une suite de la première Planète des singes. Mais j’étais curieux de revisiter ce monde. Comme beaucoup de gens, j’avais été marqué par ce film qui reste gravé en nous comme un mythe ou un conte de fées. L’idée de réinventer cette mythologie me passionnait. Nous avons abordé l’original avec tout le respect qui lui est dû, et avons essayé d’en tirer le meilleur parti ; de préserver son essence tout en inventant de nouveaux personnages, de nouvelles situations et un environnement différent."

Sa volonté de se démarquer de l'oeuvre originale réside avant tout sur les acteurs, notamment ceux des singes, vrais héros du film de Burton et la plupart interprétés par des stars bien connues : Helena Bonham Carter, Michael Clarke Duncan (La ligne verte) ou Tim Roth. Un maître pour eux : expressivité. Même recouverts de maquillages complexes, nécessitant quatre heures quotidiennemment, ils ne sont jamais métamorphosés et laissent transparaître la subtilité de leur jeu de comédien. Car, contrairement aux singes de la Planète des Singes version 1968, ceux de Burton -ou de Rick Baker plus exactement- ont des lèvres souples, expressives. Chacun peut développer une personnalité distincte.

Tourné à Hawaï et dans la Vallée de la Mort

Tim Burton a choisi de tourner les extérieurs de La Planète des singes sur les flancs du Mt. Kilauea, un volcan actif d’Hawaï, ainsi qu’à proximité du Lac Powell, non loin du site retenu par Franklin J. Schaffner pour tourner sa version du roman de Pierre Boulle. Une partie de La Vallée de la Mort, hérissée de Trona Pinnacles, des aiguilles de calcaire, a également servi de décors à La Planète des singes. Formés à l’époque où La Vallée de la Mort était une zone recouverte de lacs, entre –10.000 et –100.000, les Trona Pinnacles sont des agrégats sub-aquatiques pouvant atteindre 40 mètres. Dans le film, ce décor, lieu ou le vaisseau Obéron s'est échoué, voit s’affronter les singes et les humains.

Tim Burton contre Internet!


La planète des singes a fait l'objet d'une véritable course à l'intox tout au long de son tournage par le biais d'Internet.
Tim Burton, lassé de voir se propager des rumeurs infondées, s'en est violemment pris au Web. Selon l'IMDB (Internet Movie Data Base), le réalisateur de La Planète des singes est furieux parce qu'un site a dévoilé la fin de son film, quelques jours avant sa sortie dans les salles américaines le 27 juillet. Or, si tout le monde connaît la fin du film original de Franklin J. Schaffner, celle du remake réalisé par Tim Burton était gardée jalousement secrète.

Passablement énervé par les révélations entourant le film, mais plus encore par la masse de fausses rumeurs pullulant sur le web, Tim Burton s'est littéralement enflammé : "Voilà pourquoi la Terre est condamnée. (...) A quoi bon être encore réalisateur ? Internet est vraiment un médium négatif, tant de pensées négatives y circulent. Nous nous détruisons sans même nous en rendre compte. Les gens pensent en général que j'ai un côté sombre, mais les gens deviennent mauvais dès qu'ils sont sur Internet. Ne réalisent-ils pas que ce qu'ils écrivent détruit nos vies ? De nombreuses personnes ont travaillé sur ce film pendant un bon moment. J'ai eu beau essayer de ne pas me laisser atteindre, mais en tant que réalisateur vous passez la moitié de votre journée à répondre à des rumeurs provenant d'Internet. Sur ce film, j'ai même dû dire au studio : Non, les personnages joués par Mark Wahlberg et Helena Bonham Carter ne vont pas avoir un bébé singe à trois têtes". -Fin de la transmission-. Info ou intox?


La lenteur des singes

Incroyable! A dix jours de sa sortie dans les salles américaines, le film "La Planète des singes" n'était toujours pas terminé.

C'est ce que révélait le magazine Internet professionnel Inside.com. Selon la Fox, les soucis étaient relatifs puisque le film n'avait que trois ou quatre jours de retard. Bob Harper, président du studio, interrogé par Inside.com, avait justifié les débordements de planning : "Nous serons en laboratoire tout le week-end. Nous n'avons jamais fait un film avec un planning aussi serré.". Le retard pris dans la post-production du film s'expliquait par le choix de la Fox de retravailler la bande-originale de Danny Elfman, afin de rendre le son "plus héroïque".




Michael Clarke Duncan incarne Attar, le capitaine qui traque Mark Walhberg
Les acteurs

Derrière les maquillages simiesques, des acteurs

Preque méconnaissables sous leur maquillage, les comédiens de La Planète des singes gratifient les spectateurs d’une prestation de choix. Ainsi, Tim Roth (Reservoir Dogs, Little Odessa) interprète le terrifiant général Thade, Helena Bonham Carter (Chambre avec vue, Fight club) est la douce Ari, Michael Clarke Duncan (La Ligne verte, Mon voisin le tueur) dans la peau de l’imposant Attar, Paul Giamatti (Man on the moon, Broadway 39ème rue) le vénal Limbo, David Warren (L’Homme aux deux cerveaux, Scream 2) est le sage Sandar, et Cary-Hiroyuki Tagawa (Mortal Kombat, L’Art de la guerre) incarne le féroce Krull, ami de la princesse Ari.

Le clin d'oeil de Tim Burton

Charlton Heston, le héros du premier film tiré du roman de Pierre Boulle fait une apparition dans le film de Tim Burton. Cette fois ci, il interprète un vieux singe sage, le père de Thade, au seuil de la mort. De manière ironique, Charlton Heston, président de la NRA (National Rifle Association – l’association américaine qui promeut les armes à feu), interprète un personnage mettant en garde son fils contre l’utilisation des armes à feu.

Les probabilités de présence de l'acteur étaient proches du zéro absolu! L'acteur avait même ouvertement déclaré son hostilité au projet, le qualifiant de fantaisite et dénué de véritable scénario. C'est Richard Zanuck, le producteur, qui a convaincu Heston a faire un essai de maquillage auprès de Rick Baker. A la vue du résultat, Charlton Heston donna son accord pour interpréter ce court rôle, mais combien important, puisqu'il donne à Thade les clés du passé de la Planète des Singes!












Autour du film

Le site-officiel : http://www.planetoftheapes.com/.
Un site français : http://www.laplanetedessinges.fr.st/ est entièrement dédié à la série de films.
Dès le départ vous avez le choix entre deux destinations : l'ancien monde (la première série de cinq films) et le nouveau monde (le film de Tim Burton). Dans ce dernier, vous pourrez, par exemple, télécharger le jeu, des screensavers, un wallpaper, des affiches. Un contenu exceptionnel!

La bande-annonce : Lire en QuickTime.



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Mise à jour : 29/09/2001
Réactions à l'article
Réaction de Jean-Marc

A propos de la fin du film de Tim Burton, je ne la trouve pas si etonnante que cela. En effet elle reste bien plus fidele a celle du roman original de Pierre Boulle, ou le heros atterris a l'aeroport charles de gaule et est accueilli par un comite de singes.