L'affiche française

A propos du film

Mars Attacks contre Independence Day
Zoom avant
Le réalisateur
Les acteurs
En Vidéo ou DVD
Autour de "Independence Day"










Un vaisseau au-dessus de New-York.





Le briefing avant l'attaque des chasseurs américains.





Independence day - Edition Limitée Boitier Metal 'Plein écran' [inclus 1 livret + 3 photos]


Version longue (+ 9minutes)


Edition Simple


Jeu video Playstation


La fin du monde ?





Un symbole américain explose
[AGRANDIR]





Bill Pullman (le président Thomas J.Whimore)

INDEPENDENCE DAY

Independence Day (Independence Day), 1996, Roland Emmerich, Etats-Unis. Couleur.
Réalisateur : Roland Emmerich. Durée : 2h10.
Distribution : 20th Century-Fox.
Production : Dean Devlin - Centropolis Entertainment.
Producteurs exécutifs : Roland Emmerich, Ute Emmerich et William Fay.
Producteur associé : Peter Winther
Directeur de la photographie : Karl Walter LINDENLAUB.
Producteur Designer : Oliver Sholl et Patrick Tatopoulos
Superviseurs des Effets spéciaux : Volker ENGEL, Douglas SMITH.
Effets spéciaux de l'Alien : Patrick Tatopoulos.
Premier assistant réalisateur : Sergio Mimica-Gezzan.
Montage : David Brenner.
Costumes Designer : Joseph Porro
Scénario : Dean Devlin et Roland Emmerich.
Musique : David Arnold.
Casting : Wend Kurtzman
Interprètes : Will Smith (le capitaine Steven Hiller), Bill Pullman (le président Thomas J.Whimore), Jeff Goldblum (David Levinson), Mary McDonnel (Marilyn Whitmore), Judd Hirsch (Julius Levinson), Robert Loggia (le général William Grey), Randy Quaid (Russel Case), James Rebhorn (Le secrétaire à la défense Nimziki), Margaret COLIN (Constance "Connie" Spano), Vivica FOX (Jasmine Dubrow), Brent SPINER (Le docteur Okun)...

L'histoire


L'arrivée d'une gigantesque masse inconnue se dirigeant vers la Terre a été détecté par les radars du centre de recherche S.E.T.I.
Nous sommes le 2 Juillet, les militaires doivent se rendre rapidement à l'évidence : il s'agit d'un vaisseau spatial d'origine extra-terrestre. Des phénomènes apparaissent rapidement : images satellites brouillées, phénomènes météorologiques incohérents...
Le président des Etats-Unis est alerté : toutes les grandes capitales du monde voient leur ciel obscurci par de gigantesques vaisseaux spatiaux issus d'un vaisseau mère en orbite autour de notre planète
La population est divisé : ceux qui croient en une venue pacifique et des adeptes d'un courant alarmiste. Le président des Etats-Unis Thomas J.Whitmore est également partagé entre ces deux sentiments antagonistes.
Parallèlement, David Levinson, un informaticien étudie les étranges signaux cryptés émis entre les vaisseaux... il ne tarde pas à constater qu'il s'agit bel et bien d'un compte à rebours...
Son l'ex-femme Constance est la conseillère personnelle du président Whitmore, il va tout tenter pour informer la Maison Blanche qu'il a détecté un ordre d'attaque des envahisseurs.
À l'heure exacte, calculée par Levinson, les principales villes sont dévastées par les vaisseaux extra-terrestres. Le président Whitmore et ses proches parviennent à quitter Washington in extremis grâce à l'avertissement de Levinson.
Les forces armées vont tenter d'organiser une riposte, mais un bouclier invisible protège tous les vaisseaux et l'attaque est un échec. Le président et ses collaborateurs sont réfugiés dans la base secrète 51 au cœur du désert du Nevada, où se trouve une soucoupe volante recueillie dans les années 50 près de Roswell. Depuis, le docteur Okun et son équipe étudient leur technologie et les trois spécimens extra-terrestres qui ont été retrouvés lors du crash de leur vaisseau.
Piloté par le capitaine Hiller, un pilote d'avion chevronné aux commandes de la soucoupe remise en état de marche, Levinson réussit à s'introduire au cœur du vaisseau-mère et à implanter le virus.
Les boucliers sont détruits, une attaque mondiale coordonnée par les États-Unis peut être lancée. Le président des Etats-Unis qui est un ancien pilote de chasse y participe : le jour du 4 juillet rime désormais avec la défaite de l'armée des envahisseurs.



A propos du film...

Zone 51, Roswell et petits hommes sous verre

Roland Emmerich expliqua que l'idée du film lui était venue à la suite d'une question posée par un journaliste à l'époque de la sortie de son succès précédent, Stargate : "Croyez-vous aux extra-terrestres ?". Après avoir répondu par la négative, le cinéaste sentit une hostilité soudaine de la part de son interlocuteur, qui ne comprenait pas que l'on pût tourner ce genre de film sans y croire. Emmerich se pencha alors vers son producteur Dean Devlin et lui glissa dans l'oreille : "On tient le sujet de notre prochain film". Le scénario fut écrit dans la fièvre en quatre semaines au cours d'un séjour au Mexique. Dès leur retour, les deux amis donnaient à leurs agents le script définitif qui fut envoyé aux grandes compagnies hollywoodiennes. Deux jours plus tard, ils recevaient déjà neuf propositions sérieuses de production. Ils choisirent celle de la 20th Century-Fox, qui leur paraissait la plus enthousiaste.

L'astuce du film est d'intégrer dans son scénario quelques éléments défendus avec acharnement par les ufologues (les chercheurs qui, à travers le monde, s'intéressent aux soucoupes volantes) : l'existence - démentie par le gouvernement américain - d'une mystérieuse zone secrète 51 dans le désert du Nevada dans laquelle serait recueillie depuis des décennies plusieurs soucoupes volantes tombées sur terre ainsi que des spécimens d'aliens.

Le réalisateur pensait d'ailleurs avoir le concours de l'armée américaine pour les scènes aériennes, mais les autorités voulurent lire au préalable le scénario. Les militaires refusèrent toutes les références à la fameuse zone 51... ainsi que toute aide pendant le tournage.

Pour filmer les combats aériens, il ne restait plus que la solution des images de synthèse. L'équipe d'infographistes a alors modélisé un avion à réaction F-18 de l'armée américaine : toutes les photos prises incognito sur une base américaine furent scannées puis appliquées zones par zones sur la structure de l'image de synthèse selon une structure de "texture mapping", pour donner un effet de réalisme saisissant. Il ne restait plus qu'à créer un logiciel générateur de batailles aériennes pour voir sur l'écran des centaines d'avion tirer dans tous les sens... et y inclure les vaisseaux aliens !

L'hymne patriotique américain

Si l'apologie américaine vous fait vomir, si vous êtes allergique au drapeau étoilé, passez votre chemin. ID4 est le summum de la production américaine patriotique : ici, c'est du pur et dur. Il n'y a pas de second degré comme dans Starship Troopers ou de parodie à la Mars Attacks : le président des Etats-Unis est un as de l'aviation, il est prêt à abandonner sa femme pour sauver l'humanité, les héros sont tous de gentils américains ! Même le pilote alcoolique va trouver le salut dans l'invasion extra-terrestre, devenant le premier kamikaze US. Le militaire consolera bien vite le fils en pleurs : "Ne pleure pas petit, ton père est mort... mais maintenant c'est un héros !"

Dans la dernière demi-heure où le message est asséné par la voix même du président, les poncifs du film de propagande vont bon train : discours présidentiel mobilisateur, troupes acclamant la victoire future, tout y passe !

Les raccourcis scénaristiques également puisque David Levinson (Jeff Goldblum) découvre un mystérieux virus sorti de derrière les fagots capable de produire une réaction en chaîne dans tous les vaisseaux aliens et d'abaisser ainsi leurs boucliers de protection. On se pince : mais où vont-ils chercher tous ça. Et voici donc notre professeur secondé par le pilote émérite le capitaine Steven Hiller (ah! le beau héros) à l'assaut du vaisseau-mère, aux commandes d'un appareil alien, comme s'il connaissait les commandes depuis des années. On se demande si le F-18 américain n'aurait pas été pompé sur ce vaisseau d'ailleurs !

Clou du spectacle : l'implantation du dit virus dans le vaisseau de la flotte alien. Par quelle mystérieuse prise peut-il implanter un virus dans un système informatique extra-terrestre. Bill Gates avait défini la norme USB mais seulement sur Terre!

Fermez donc les yeux sur ces passages permettant des raccourcis scénaristiques saisissants pour apprécier ID4 pour ce qu'il est : un film de science-fiction familial aux effets spéciaux époustouflants, un merveilleux spectacle pyrotechnique. De ce coté-là, le spectateur en a pour son argent ! La meilleure scène restant l'arrivée du président dans la base souterraine de la zone 51, tellement secrète que même le président n'en avait jamais entendu parler. Le professeur, cheveux ébouriffés et yeux exorbités, étudiant les aliens enfermés depuis les années 50 et visiblement surpris et euphorique à la vue de son président, déclarait : "Vous savez nous ne sortons pas si souvent que ça!"


Zoom avant

Explosions à la Maison Blanche

C'est Joe Viskocil, un spécialiste des effets pyrotechniques qui eut pour privilège de faire exploser la Maison Blanche!

Enfin, il s'agit en fait d'une maquette de cinq mètres de large dont tous les éléments avaient été au préalable perforés pour se briser en centaines de morceaux, selon des lignes de cassure prédéterminées.



Cette maquette, construite à un seul exemplaire coûtait 75 000F et chacune des parties principales du modèle réduit avait été remplie d'une trentaine de mini-charges explosives reliées à un système électronique de mise à feu. L'explosion devait se dérouler parfaitement dès la première prise de vue.

Une charge trop importante aurait pulvérisé la maquette trop rapidement : le travail des experts en explosifs consistait donc à répartir de faibles charges dans des zones sensibles de la maquette et à programmer leur explosion avec un décalage de quelques dixièmes de seconde afin d'obtenir l'effet visuel souhaité... Sur l'écran, ce n'était plus la maquette, mais l'authentique "White House" qui explosait !

La création des aliens est l'œuvre de Patrick Tatopoulos, un français d'origine grecque. Il a créé ainsi deux versions de l'alien, l'enveloppe extérieure est pleine de tentacules, l'alien interne est plus proche de l'imagerie traditionnelle, style Alien.

Le script de ID4 (surnom US du film) fait intervenir un "contacté" joué par Randy Quaid, qui prétend - comme plus de 3 millions d'Américains - avoir été enlevé par des extra-terrestres.

Sans doute en hommage à Robert Wise, Roland Emmerich a choisi une scène du film "Le jour où la terre s'arrêta" diffusée sur un poste de télévision au moment où les extra-terrestres arrivent dans le désert du Nevada.

Les acteurs

Cette superproduction, véritable ode à l'Amérique, nous montre un acteur black Will Smith, libérateur, pilote de l'US Navy et sauveur du monde (rien que ça!),
Jeff Goldblum, toujours aussi à l'aise dans les rôles de scientifiques rêveurs et Bill Pullman en président des Etats-Unis, prêt à tous les sacrifices pour sauver l'humanité !


Bill Pullman alterne une carrière de films d'auteurs tels que "Last Seduction", "Lost Highway" ou "Numbers" de Nora Ephron, et grosses productions américaines comme cet "Independence Day" de Emmerich.

Le film en DVD ou Vidéo

La critique du DVD sera disponible prochainement...

Autour de "Independence Day"


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Les aliens attaquent une base militaire.